The Nightmare

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Ceci est un poème que j'ai écrit avec deux amies.


Une apparition

Dans mon imagination

Claustrophobe je suis,

Car mon corps,

A moi n'est plus

Devenu propriété

Du fantôme des morts.


Harpantant la pièce

Il ne peut sortir d'ici,

Mais tâtant les murs

Il recherche une issue.


Frêle comme je suis,

Je ne l'intéresse en rien

Je ne suis là qu'en tant qu'esclave

Je ne suis qu'un souffre-douleur.


Mais toi, tu t'avances,

Tel un pantin

Tu t'élances,

Dans l'obscurité

Tu te ranges.

Tu viens près de ton malheur,

Tu te jettes dans l'horreur.


Tu n'es que l'ombre de toi-même

Ton regard s'éteint,

Mais je peux encore y voir,

Une lueur d'espoir.

Désolée, je ne peux rien

Car je ne suis rien,

Devant cet homme éteint

Que satan même craint.


Il te veut, fontaine de jouvence

Il veut que tu t'avances

Il veut ton apparence

Il veut sa vengeance.


Ses pensée son sombres

Et son cœur est une ombre.

Tu me fixes.

Ton regard est empli d'espérance

Mais je te l'ai dit:

Je ne suis rien

Je ne peux rien


Cet esprit s'avance

Et l'espoir s'éteint

Ton regard et ton être

Ne sont plus que peur

Ne sont plus qu'effrois.


Tu t'engourdis

Cet être surnaturel sourit

D'un sourire démoniaque

D'un sourire effrayant.


L'esprit te touche la poitrine et la tête

Il disparaît

Tu t'effondres

Puis te relèves

Mais tu n'es plus le même

Tu es...


Je comprend enfin

Il te possède.

Je vois en ton regard

La haine.

Et je sais ton esprit,

Tourmenté par la rancœur et la vengeance.

Je sais qui tu es désormais.

Tu es le fantôme,

Le fantôme de la mort

Le fantôme des ténèbres

Le fantôme de mes songes.


Tu t'avances,

Et je me sens engloutie.

Je ne vois plus la lumière

Je plonge dans les ténèbres

Je disparais

Oui, telle est ma fin.














Complètement opposésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant