Chapitre 25 : Life

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Après s'avoir quittée en sortant de la forêt, je suis rentrée directement chez moi. Il régnait un silence à en faire revivre les morts. Je m'étais faufilée dans ma chambre, le ventre criant famine avec quelques biscuits au chocolat. J'avais pris une douche en vitesses avant de croiser quiconque habitant cette demeure.

Je suis présentement entrain de flâner sur les réseaux sociaux comme une âme perdue. Il n'y a vraiment rien d'intéressant. Je regarde mon cadran, il est encore trop tôt pour dormir. Je sort un livre de ma bibliothèque. Je crois ne jamais l'avoir lus. Je commence la première page. Puis suit la seconde et la troisième. J'arrête de lire pour me rendre compte que je n'ai rien retenu, trop occupée à appréhender la journée de demain. Est-ce qu'il va encore y avoir ce froid dans la famille à Max? Est-ce que mon père va revenir? Est-ce que nous allons encore subir des commentaires déplaisants?

Tout ce que je sais c'est que ce n'est pas fini...

Je replace mon livre à sa place et décide d'écrire. Écrire quoi, je ne le sais pas. J'écris tout simplement ce qui me traverse l'esprit. Je ne m'aperçois pas de ce que j'écris. C'est avec surprise que, plusieurs heures plus tard, je tourne la tête en direction de mon réveil-matin et remarque qu'il est vingt-trois heures. J'enfile un pyjama, ferme la lumière et me couche. Je tombe tranquillement dans les bras de Morphée.

(...)

"Bip, bip, bip, bip!"

J'ouvre difficilement les yeux, encore fatiguée par le manque de someil. Je grogne et posant mon oreiller sur ma tête. Quelques minutes plus tard, je me résigne à sortir de mon lit tout chaud. Je prends une douche et sors avec une serviette enroulée le long de mon corps. Je rentre dans ma chambre, m'habille d'un T-shirt bleu pâle et d'un jeans banc, puis je descends jusqu'à la cuisine. J'y retrouve ma mère au téléphone, elle a une mine contrariée. J'imagine qu'elle parle à mon père. Je me fait des tartines au Nutella et les mange tranquillement en écoutant distraitement la conversation de ma mère au téléphone.

"Réfléchis un peu."

...

"Je ne te demande tout de même pas la mer à boire!"

...

"Ne me parle pas de tes principes. Bordel c'est ta fille! Elle a besoin de toi."

...

"Si tu ne peux le faire pour elle alors fait le pour notre mariage."

...

"Tu n'es qu'un égoïste sans-coeur. Ne me reparle plus, je ne veux plus avoir à faire à toi!"

Puis elle raccroche. Elle frappe sur le comptoir de la cuisine en sortant un "merde!". Puis elle se tourne vers moi et remarque ma présence.

"Oh! Bonjour mon coeur... Bien dormis?"

"Pas la peine de faire comme si de rien était, j'ai tout entendu."

"Désolée chérie..."

"Ça veut dire que le bébé n'aura pas de père?"

Ma mère devient blême d'un coup.

"Je... Je ne sais pas... Nous verrons plus-tard. Pour le moment, ne pense plus à ça ma cocote, d'accord?"

"Oui."

Puis nous nous étreignons pendant un moment. Ça fait tellement de bien être au chaud dans ses bras réconfortant. Ça me rappel lorsque j'étais petite. Zach rentre dans la cuisine à ce moment là. Il me regarde avec un sourire crispé. Il a sûrement entendu lui aussi. Je me prépare et m'échappe de cet atmosphère fragile pour me rendre chez ma copine.

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