Chapitre I. Quel étrange rêve

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Note de l'auteure

Ceci est ma première fan-fiction, donc soyez indulgents je vous prient ! Étant une fan de Diabolik Lovers, je me suis résignée à écrire cette histoire à ma façon. En plus d'écrire sur une chose que j'aime, cela m'aidera à gagner plus d'expériences en écriture. Sur cette petite anecdote très passionnante (notez le sarcasme), je vous souhaitent une très bonne (ou mauvaise) lecture ! ~

Je suis responsable de ce que j'écrit, non de ce que vous lisez.

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Le plancher grinçait sous ses pieds nus. La porte se referma derrière elle, la laissant ainsi dans le noir des plus complets. La jeune fille essayait tant bien que mal de trouver un interrupteur, mais ce fut en vain. Laissée à l'obscurité et au silence, Yuki Amai se recroquevilla sur elle-même en quête de chaleur, dû à la froideur de la pièce. La frigorifiée ignorait comment, mais elle se savait observée tel une proie en attente d'être dévorée. Par qui ? Par quoi ? De nature curieuse, elle redressa la tête pour balayer de son regard verdâtre la salle dans laquelle elle se trouvait. Amai ne vit rien. Un long soupir sortit de ses lèvres, mais fut bien vite interrompu par un étrange bruit provenant de son dos. Se retournant, ce qu'elle vit la fit déverser un flot de larmes discrètes. Non par tristesse, mais par peur. Par crainte de ce qui lui adviendra. Des yeux rouges luisaient, ainsi qu'un sourire sadique muni de canines collé au visage. Il posa son index sur sa bouche, imposant le silence, puis déclara d'une voix froide et sensuelle :

— Il est temps de se réveiller, ma chère.

Comme prédit par cet inconnu, Yuki se réveilla en sursautant depuis son lit. « Quel rêve étrange ! » se dit-elle. Bâillant, elle sortit des confortables draps aubergines¹ maintenant trempés de ses sueurs nocturnes. Ne s'en préoccupant pas le moindre du monde, elle enfila ses lunettes Westfield d'un noir peigné, qui étaient posés sur sa commode de chambre. Le matin était la période de la journée qu'elle aimait le plus, même sans Ren à ses côtés. En parlant du loup, le voici. Sa queue battait dans tout les sens en apercevant sa maîtresse s'avancer vers lui. Elle lui donna plusieurs caresses, avant de s'asseoir en position indienne.

Le chien savait par cœur les habitudes de l'humaine, donc il s'assit à son tour, oreilles grandes ouvertes.

— Dis, Ren... Penses-tu que c'est une bonne idée d'aller vivre là-bas ? Je sais que j'y suis obligée, mais malgré tout, j'ai mes doutes. Pourquoi père m'enverrais-t-il dans ce manoir, alors que je pourrais simplement rester dans mes bouquins en attendant son retour comme autrefois ?

L'Husky sibérien ne pouvait bien évidemment pas comprendre ce qu'elle disait, mais il savait tout de fois comment elle se sentait en ce moment ; Confuse. Confuse par son soudain envoi chez une certaine connaissance de son père.

Amai poussa un léger soupir avec un rictus au coin des lèvres.

— Je doute que tu puisse comprendre, mais j'avoue te prendre pour mon psychologue personnel.

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Un taxi des plus banals attendait devant la demeure, prêt pour le départ de la jeune fille. Valises en main, elle pénétra dans le transport avec bien évidemment son meilleur ami, étant un chien.

— Où souhaitez-vous vous rendre mademoiselle ? Lui demanda le conducteur.

— À la demeure Sakamaki je vous prie. Répondit-elle d'une voix mieilleuse et ferme.

L'homme acquiesça silencieusement, conduisant le volant de ses mains rugueuses.

Amai porta alors ses écouteurs à ses oreilles, se plongeant ainsi dans la douce mélodie qu'était le classique.

Elle était vêtue d'une écharpe grise chinée² ainsi qu'une veste déboutonnée en un lin marron. Des bottines militaires lacées remontaient jusqu'à ses mollets, une blouse blanche et neutre sans manches cachait son torse ainsi qu'un legging noir pour compléter le tout et un étrange crucifix mauve accroché à son cou. Aussi loin que sa mémoire de poisson rouge puisse lui permettre, ce collier lui avait été remis en guise de cadeau pour son sixième anniversaire. Seulement, par qui ? Yuki ignorait la réponse, mais espérait secrètement la trouver.

« Le trajet se jurait d'être long... » souffla sa conscience. Elle s'endormit rapidement sous la berceuse que jouait la pièce Moonlight Sonata, en prenant pour oreiller son cher Ren. Le conducteur fut assez bienveillant pour les laissez se reposez sur la banquette arrière, y laissant même quelques coulées de salives sur les sièges.

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Des yeux bleus tel un océan bleu clair luisaient dans le noir. Contrairement à l'autre aux iris rouges, celui-ci semblait moins effrayant. Son visage était inexpressif, mais ces iris reflétaient un calme absolu, comme la mer produisant de calmantes vagues au large. Le silence régnait dans la pièce sombre et froide. Ils se fixèrent mutuellement.

— ... Yuki Amai. « Huh ? Comment connaît-il mon prénom ? » se demanda la concernée. Avant qu'elle puisse ne serait-ce que formuler une syllabe, la jeune fille se réveilla, quelque peu étourdie.

Amai regarda rapidement autour d'elle, se rendant compte qu'ils étaient déjà arrivés. Elle s'étira un bon coup puis remercia le conducteur en lui donnant l'argent demandé ainsi qu'un pourboire. Elle prit ses valises puis sortit du taxi, accompagnée de son animal de compagnie, méfiant mais résigné à rester avec l'humaine coûte que coûte. La voiture partit au loin, les laissant livrés devant la dominante demeure.

— Bon, tu viens Ren ?

La seule réponse qu'elle obtenue fut le bruit du vent, faisant virevolter sa chevelure auburn. Elle souffla un bon coup, puis entra sans en demander la permission. Yuki déposa ses baguages dans l'entrée, puis commença à visiter tranquillement le manoir. Elle n'avait vu personnes jusqu'à maintenant, ne serait-ce qu'une furtive silhouette.

Elle s'écria alors haut et fort de sorte que tous puissent l'entendre :

— Il y a quelqu'un ?!

Sa voix faisait écho. Puis, elle entendit un cri venant d'en bas des escaliers qu'elle avait monter un peu plus tôt. Se dépêchant aussi vite qu'elle put, dès qu'Amai fut arrivée, une fille lui avait foncée dessus, les emmenant donc toutes les deux dans une chute. Elle fronça les sourcils.

— Que... !

— I-Ils arrivent...

— Précise je te prie ? Qui arrive ?

— Les v-vampires.

« Des vampires ? Ah ! La bonne blague. » pensa Amai.

Elle resserra son étreinte sur Yuki, qui allait bientôt manquer d'air.

— Lâches-moi à la fin ! Cria-t-elle soudainement en colère.

L'apeurée l'écouta, restée à genoux même le sol. Délivrée de sa prison, Yuki se leva et regarda dans tous les sens, jusqu'à y voir son chien arriver vers sa maîtresse. Sans doute l'avait-il perdu de vue lors de sa course. Il émit des grognements, sûrement dirigés vers l'inconnue. Mais contre toutes attentes, ces grognements étaient dirigé vers une autre personne. Où plutôt, plusieurs personnes...

Qui étaient-ils ? Et surtout, qu'étaient-ils ?

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¹Une teinte de mauve très foncée

²Un textile manufacturé de soie servant à produire des tapisseries et vêtements à la chinoise

Sweet Fangs | Diabolik LoversOù les histoires vivent. Découvrez maintenant