Sweet Fangs | Diabolik Lovers

Chapitre II. Famille recomposée

Note de l'auteure

Juste pour information, je publierais un ou deux chapitres toutes les semaines. S'il y a un changement horaire, je vous le dirais, n'ayez crainte. Pour ce chapitre je n'ai écrit que 800 mots, dont je ne suis guère fière. Mais je me suis résignée à le laisser comme ça. Il se peut qu'il y ai quelques fautes et voyez-moi en navrée. Je corrige et corrige, mais je recorrigerais le tout de l'histoire à la fin.

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Les deux jeunes filles entendirent une voix masculine, accompagnée des grognements du chien :

— Bitch-chan, c'est cruel de nous fuirent !

Il fit mine de bouder, jusqu'à ce qu'il vit Yuki placée à ses côtés. Ren n'usait plus de ses fatigantes cordes vocales. Le pervers la relookait sans aucunes gêne apparente, ignorant Ren prêt à l'attaquer au moindre mouvement brusque. D'autres arrivèrent bien vite.

— C'est e-eux...

— Les vampires ? Navrée, mais tu as un très mauvais sens de l'humour !

Amai observa alors tour à tour les jeunes hommes. Il y en avait cinq au total.

— Qui êtes-vous et pourquoi cette fille vous fuit-elle ? Demanda Yuki froidement.

— Que tu es stupide, humaine... Soupira quelqu'un.

L'homme qui avait parler possédait une paire de lunettes ainsi que des gants blanc, vêtu d'un uniforme. Sa peau était pâle tel de la porcelaine et semblait pouvoir se décomposer au moindre toucher. Une aura hautaine était présente, pouvant ainsi écraser les insectes qu'étaient les deux jeunes filles.

— Voici Shu, l'aîné de la famille et moi, Reiji... le second. Celui à la chevelure rouge est le troisième fils, Ayato. Le quatrième se nomme Kanato, tenant une peluche entre ses mains, puis pour celui au chapeau –

Il fut interrompu par Yuki :

— ... est le pervers. Dont le cinquième et s'appelle Hentai¹-kun. Suis-je dans l'erreur ?

— Oh, j'aime bien ce surnom. Toi, attachée sur un lit les yeux bandés et dénudée de tous vêtements, suppliant pour moi ! Ah... Rien que d'y penser m'excite ! ~

— Il se nomme Laito. « Laito... Lait, laid. Il est laid². » Pensa Amai.

Le jeune homme à la chevelure rouge éclata d'un petit rire.

— Laito... Laido. Lait, laid. Il est laid.

— Que ... ! Je ne l'ai tout de même pas dit à voix haute n'est-ce pas ?

Elle rougissait d'embarras, puis réfléchis. « Non, je ne l'ai pas dit à voix haute. Aurait t'il lu mes pensées ? Impossible. »

— Bien sûr qu'Ore-sama peut lire dans les pensées ! Sinon, comment pourrais t'il être le meilleur ? Dit-il fièrement.

— ... Et vous, jeunes demoiselles, qui êtes-vous donc ?

— C-Chi Sakura...

— Yuki Amai et voici Ren, mon chien. Mais... comment fait t'il pour lire les pensées ?!

Un silence malaisant régnait dans le salon.

Elle commençait quelque peu à douter de ceux-ci. ''Ore-sama'' pouvait lire dans les pensées, et ce, elle en était certaine. La jeune fille à ses côtés, dominée et effrayée par ces hommes, avait t'elle raison en affirmant le fait qu'ils étaient des vampires ? « Non, c'est impossible. Les vampires n'existent que dans les contes, comme celui de Dracula. » se dit-elle.

— Tch ! Bien sûr que nous sommes des vampires ! Répondit Ayato d'un air ennuyé.

— Oh ? Prouvez-moi le dans ce cas, ''buveurs de sang''.

« Ce n'est pas comme s' ils pouvaient le prouver. Peut-être ne sont t'ils que des magiciens se croyant pour des vampires ? Je divague totalement... La magie n'existe pas. Alors, comment a t'il fait pour lire mes pensées ? » Réfléchis t'elle.

— ... Une preuve ? Très bien.

Dès lors, des yeux luisaient ainsi que des crocs aiguisés se montraient. Sakura, prise de peur, fuit une fois de plus. Ren, lui, semblait s'être endormi. « Comment cette grosse boule de poil pouvait-il dormir en un moment pareil... ? »

Soupirant, Yuki émit un léger rire nerveux.

— V-vous êtes réellement des vampires alors ? Demanda t'elle, encore étourdie par cette réalité.

L'homme à la chevelure d'or soupira lourdement, faisant tout le monde se tourner vers lui :

— Quelle bruyante femme...

— P-pardon ?! Navrée de gâcher votre musique qu'est celle de... gémissements féminins ?

Elle tourna bien vite au cramoisi.

— Tu ressemble à une tomate ! Se moqua l'aîné des triplets, étant Ayato.

— Peut-être que je ressemble à une tomate, mais au moins –

La jeune fille fut interrompue par un coup de langue porté à sa clavicule. Elle frissonnait de dégoût à ce toucher. S'éloignant le plus loin qu'elle le put de ces vampires, elle se retrouva coincée entre les cinq frères ainsi qu'une grande fenêtre ouverte sur un jardin de roses blanches à partir de la pièce.

— Nous crois-tu maintenant ? ~

— ...

Amai ne pouvait plus parler, comme si quelqu'un lui avait trancher la gorge. Une main gantée vint se placer devant son visage, avant de dire d'une voix autoritaire :

— Maintenant, endors-toi.

L'effet fut immédiat. Elle s'endormie et ressemblait à une inoffensive créature. Pour ce qui est de la fuyarde, celle-ci avait été prise en chasse par les triplets. Les trois plus jeunes de la famille semblaient être des prédateurs en quête de proies, dont de nourriture. Yuki, elle, fut transportée par un majordome de la demeure dans une chambre d'invité. Son chien, Ren, semblait encore endormis et fut donc resté là. Ces vampires buvaient peut-être du sang humain, mais celui d'un animal ? Jamais de la vie ! Surtout que l'aîné serait pris d'une colère noire (l'une de ses seules) vu comment il adorait les chiens, même s'il ne le montrait guère.

...

...

...

...

...

Le deuxième fils de la famille remonta ses lunettes.

— Ces mariées se jurent d'êtres troublantes...

Il repensait au crucifix que Yuki portait autour du cou. « Non, sans doute n'est-ce qu'une copie. » se dit-il.

Ce collier serait t'il une chose importante aux yeux de ce vampire... ? Qui sait.

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¹Pervers

²Un jeu de mot extrêmement nul créer de mes mains