Back To You - Tome 2 (Ziall)

PARTIE 9 - 8 - Wake up

- Chaton, bébé, réveille-toi.

- Aaaaaaaaaah !

- T'as fait un cauchemar chaton.

Réveillé, le petit blond plongea sous le drap, puis finalement sous le T-shirt de son chéri.

- Je sais pas trop de quoi tu te caches mais t'es bien caché je crois.

- ...

- Tu veux m'en parler ?

- Non non non non non non non !

- Ok, chut, oublie tout ça. C'était qu'un cauchemar d'accord ?

- C'était réel...

- Oui... Mais il t'arrivera rien mon cœur. Surtout si tu restes là sous mon T-shirt, je vois pas qui pourrait s'en prendre à toi.

A ces mots, le petit blond le serra fort comme s'il avait peur qu'on les sépare, et Zayn comprit qu'il n'aurait peut-être pas dû dire ça.

- Mais même si tu sors de là il t'arrivera rien hein tu sais ?

Pas de réponse.

- D'accord. Comme tu veux.

Il passa les bras autour de lui. Et ils finirent par se rendormir, tous les deux, dans cette position.

~-~-~-~-~

- Bien dormi mon cœur ?

- Hmm oui. Mais j'avais trop chaud je crois...

- Moi aussi, mais ça c'est pas étonnant.

- Mais j'avais pas envie de bouger j'étais trop bien.

- Je veux bien te croire. Il parait que je suis très confortable.

- Qui c'est qui t'a dit ça ? demanda Niall méfiant

- Toi.

- Ah ! Bah j'avais raison.

- Jaloux.

- Moi ? Mais nan, c'est un mythe ça.

- Mouais.

- Je te jure c'est vrai ! Je vois pas pourquoi je serais jaloux. C'est vrai c'est pas comme si t'étais un demi-dieu et que t'avais le monde entier à tes pieds et que t'avais que l'embarras du choix et que t'étais bisexuel en plus de ça et que tu t'étais fiancé avec ton ex et que tu l'avais même faite tatouer sur toi.

- Tellement de raisons d'être jaloux. Et aucune de ne pas l'être. C'est vraiment triste. T'as oublié que je t'aime non ?

- Nooooon, jamais j'oublie ça, dit Niall en se blottissant contre lui. Je suis pas jaloux je t'ai dit.

- Moui, je préfère ça.

- Mais des fois je fais des cauchemars que tu es avec Avery...

- Oh mon cœur. C'était ça cette nuit ?

- Non, d'autres nuits.

- Tu crois que je vais retourner avec Avery ?

- Non, et j'espère pas. Si tu fais ça je... Je... Je... Je... Je sais pas ce que je te ferai mais je le ferai !

- Ow. Je suis terrorisé. Je risque pas de l'approcher.

- J'espère bien !

- Tu t'inquiètes pour rien mon cœur. Avery c'est de l'histoire ancienne.

- Oui mais... des fois je rêve que tu es avec elle... et que vous êtes mariés... et que... que vous avez des enfants... et... et c'est horrible.

- Bah oui j'imagine. Ils doivent être moches non ?

- Trop.

- Je le savais.

- Arrête ils sont trop beaux, ils te ressemblent on dirait des bébés de demi-dieu.

- Oh.

- Ouais. Je sais ça craint.

- Qu'est-ce qui craint ?

- Que si t'étais resté avec elle t'aurais eu des bébés divins et avec moi bah... t'auras rien.

- Dit comme ça...

- Tu vois que ça craint.

- Mais je t'ai toi. C'est tout ce que je veux.

- Nooon, c'est ce que tu veux maintenant. Mais après ?

- Quoi ?

- Quand tu ne seras plus préoccupé par ma guérison, les problèmes, tout ça, et qu'on va se retrouver tous les deux, avec notre petite routine, et que tu voudras plus... et que moi je pourrai pas te donner plus...

- Oh mon bébé tu t'angoisses vraiment pour rien, dit-il en le serrant contre lui. Je te veux toi. Je veux rien de plus.

- Ouiiii mais après ?

- Après on va se marier.

- Oui, et après ?

- Après on va vivre heureux pour toute la vie.

- T'es sûr ?

- Oui je suis sûr. Je veux être avec toi. J'ai fait ce choix y a deux ans. Tu crois quoi ? C'était pas juste un essai. Je t'ai choisi toi. Je te veux toi. Et je te choisirai toujours, toute ma vie, quoi qu'il arrive.

Le petit blond ne dit rien.

- Bébé on dirait que tu vas pleurer...

- Je voudrais que ce soit vrai, dit-il alors

- Mais c'est vrai.

- Jusque quand ?

- Tu doutes vraiment de mes sentiments pour toi ?

- Non, je doute de tout. Je crois que tout va s'effondrer un jour. Je crois que tout ce pour quoi je me suis battu dans la vie va partir en fumée. A commencer par toi.

- Mon cœur... Je pense que tu es beaucoup trop angoissé. Rien ne va s'effondrer, et surtout pas nous. Et je crois que tu le sais, au fond de toi. Ce sont tes angoisses qui parlent.

- Je veux pas que tu partes, dit-il en se serrant fort contre lui

- Je ne partirai pas.

- Tu me le promets ?

- Ouais. Et je te le promettrai encore mieux quand on va se marier toi et moi. Mais pour ça, il faut que tu guérisses.

- Hm... Okay alors, je vais guérir.