🍀 ▶ CHAPITRE 1 ◀ 🍀

1.1K 78 50
                                    

Les étoiles brillaient dans le ciel noir d'encre. Ces petites touches de lumières éclairaient le ciel comme des milliers de petits diamants scintillant d'une lumière apaisante auprès du croissant argenté aussi lointain qu'elles qui illuminait le ville de sa pâleur endormie et qui veillait sur les personnes ayant rejoint les bras de Morphée.

Cependant, une personne ne dormait pas.

Plus exactement un jeune garçon qui s'était allongé dans l'herbe verte sur la plus haute colline de la ville. Ce garçon regardait la lune et les étoiles se démarquer sur le fond obscure tandis que celles-ci brillaient à tel point que ce garçon en devenait visible malgré l'heure avancée de la nuit.

On pouvait apercevoir grâce aux faibles rayons, un garçon grand et musclé étendu sur le gazon avec les bras croisés derrière sa tête. Sa peau était blanche comme de la porcelaine et son visage surmonté d'une chevelure doré se composait d'un petit nez accompagné de fines lèvres roses et ses yeux se réduisaient à deux fentes brunes qui scrutaient le ciel en quête d'une quelconque imperfection.

Ce garçon ne portait que de vieux vêtements : un pantalon noir ayant un peu délavé, sans doute à cause dû nombre de lavage qu'il avait du supporter, ainsi qu'un tee-shirt blanc un peu trop petit qui remontait laissant son bas ventre à la vue de tous et un long manteau noir cette fois un peu trop grand pour le jeune homme et ayant de grandes poches dont celle de gauche avait un petit accroc.

Ce garçon était magnifique mais malheureusement, l'absence de sourire sur ses fines lèvres, ses yeux inexpressifs et son expression froide comme de la glace le rendaient intimidant .

Le garçon dépliat un de ses bras et le tendit pour mettre sa main dans la poche de son long manteau de basse qualité pour en sortir quelques secondes plus tard une montre.

Cette montre se composait d'un bracelet en tissus qui se répartissait en trois bandes égales bleu, rouge et bleu et d'un cadran blanc au bord légèrement cuivré où on pouvait voire non pas des chiffres mais 12 grandes barres assez épaisses ayant chacune entre elles 4 petits traits fins. Les seules choses bougeant sur le cadran de cette montre était les 3 aiguilles cuivrées dont une qui était toujours en mouvement et qui émettait un léger tic-tac.

2h34

Le garçon soupira, s'étira et se leva. Un fois debout, il frotta son pantalon pour y enlever toute trace d'herbe et se mit à marcher lentement, perché sur ses deux grandes jambes, vers le bas de la colline. Arrivé en bas, il se dirigea vers un des quartier assez malfamé et il alla jusqu'à une grande maison de pierre au allure froide et austère avec une porte en bois foncée qui semblait peser des tonnes.

Il contourna le bâtiment pour ensuite monter sur les poubelles derrière et escalader la façade jusqu'à sa chambre au 1er étage. Il tira sur le bout de bois qu'il avait laissé pour garder sa fenêtre entrouverte et il entra.

Dès qu'il mit un pied dans sa chambre il entendit un faible ronflement alors il tourna sa tête vers un coin de sa pièce et y vit son colocataire qui dormait à poing fermé dans son petit lit à l'opposé de celui du blond. Le blond en question soupira, se déshabilla sans bruit pour ne pas réveiller l'autre et se faufila sous sa couette noire qui le recouvrit comme un cocon protecteur qui le protégerai du froid, du monde extérieur et surtout, ce qui dégoûtait le plus le blond : des adultes.

Car ce garçon détestait les adultes plus que tout au monde : pour lui, être adultes signifiait travailler, ne plus s'amuser, devenir trop calme, trop sérieux et ne jamais pouvoir se reposer. Mais ce qui le dégoûtait aussi chez les adultes étaient leur parfois irresponsabilité.

Il haïssait ceux qui abandonnait sans remord et de sang froid leurs enfants dans des établissements choisie au hasard juste pour ne plus avoir à s'en occuper. En les laissant dans de lugubres bâtiments tenus par des personnes rigides et strictes qui se faisaient un malin plaisir à leur rappeler que ces enfants n'étaient pas désirés et qu'ils s'étaient fait abandonner sans scrupules.

NerverlandOù les histoires vivent. Découvrez maintenant