| CHAPITRE O9 🕘

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« Verre de champagne, j'penses à toi dans mes rêves pourtant j'suis éveillé va falloir qu'on en parle. »

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Selem Aleykoum

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Lui - Apprends à fermer ta gueule quand t'es à côté de moi .

Je le regarde un moment, en me retenant de pestiférer, lorsqu'il s'approche dangereusement de moi.

Je me recule instinctivement, mais je sens quelque chose de dur contre mon dos : le mur.

Lui - Baisse les yeux quand j'te parle .

Moi - C'est une blague ? Mais tu te prends pour qui ?

Se sentant sûrement dépassé par ma réaction, il pose sa main sur ma gorge qu'il s'amuse à serrer pour tester mes limites semble-t-il, tout en plaquant son corps contre le mien.

Lui - Tu vois, les p'tites putes bourgeoises dans ton genre j'en bouffe dix par jour, alors si t'as pas envie que j'abimes ce joli visage dit-il en le caressant du bout de son doigt j'te conseille de te tenir tranquille .

Au bout d'un court instant qui m'a paru duré une éternité, il me lâche avec un léger rire destiné à me prouver qu'il a réussit à m'intimider.

Je poses ma main sur ma gorge comme si j'essayais d'y rétablir la circulation sanguine, tout en essuyant les quelques larmes qui s'étaient échappées de mes orifices.

Après cela, il s'assoit sur le lit et me regarde longuement tout en allumant son joint.

Me sentant tout à coup nue face à cet inconnu qui avait attenté à ma vie quelques secondes plus tôt, je tire sur la dentelle de ma robe pour tenter de couvrir la partie supérieur de mon corps, dont je sentais l'intimité violée uniquement à cause du regard perçant qu'il posait sur moi.

Lui - J'te laisse dormir dans ma chambre ce soir, mais demain j'te mets avec les chiens dit-il en écrasant sa cigarette sur le bord de la fenêtre

J'attends qu'il parte, puis je vais enlever la couette de sur le lit, et la pose par terre, ensuite je prends un coussin et dort à même le sol.

Je n'avais tout simplement pas envie de dormir dans ses draps voilà tout.

Mes larmes se mirent à couler instantanément, alors que je ferme les yeux en essayant d'imaginer que je suis encore dans mon petit duplex sur Paris.

Mais une question vient tambouriner contre les parois de mon cerveau et m'empêche de dormir : qu'est-ce que je fais ici ?

[...]

? - Allez debout

J'ouvre les yeux, et une légère bribe de souvenirs me met dans un état ou je n'ai qu'une envie : celle de rapidement me rendormir pour ne plus penser à cette situation.

Au lieu de cela, mon corps se soulève comme par enchantement, et me propulse hors du petit nid douillet de substitution que je m'étais fabriquée la veille au soir.

On se Reverra [ 1 ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant