| CHAPITRE 31 🕗

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« Les rappeurs m'envient, sont tous en galère. Un jour de mon salaire c'est leur assurance vie. »

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Selem Aleykoum

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À ce moment la, deux choix me vinrent a l'esprit : soit je cours et j'arrive à ma sortir d'ici une bonne fois pour toute, soit je ne bouge pas et Marc Bruguet ne tardera pas à comprendre qu'il s'est passé quelque chose de grave en son absence.

C'est alors que je pris mon courage à deux mains, et courut le plus vite possible jusqu'à la sortie.

Une fois dehors, j'entendais des cries comme " Sihem ! " où " reviens ici " .

J'étais à présent hors d'haleine, mais je ne pouvais pas m'arrêter.
Je courus une bonne dizaine de minutes, jusqu'à ce que l'adrénaline laisse place a la fatigue.

Là seulement, je me permis une pause.

Heureusement pour moi, les Bruguet ne vivaient pas reclus en campagne, mais bel et bien à une vingtaines de minutes du centre ville.

Durant absolument tout mon trajet, j'eus le droit à des regards insistants.

Je devais vraiment faire peur à voir, mais pour le coup, je m'en moquais.

J'avais réussi à m'échapper, et c'était le plus important.

Il me fallait désormais rentrer chez moi, et ensuite je me repermettrais de penser à des choses futiles comme ma tenue où mon maquillage.

J'arrive près d'une station de métro, et descends rejoindre les quais, en passant par dessus les portiques de sécurité, mais avec la chance que j'ai, il a fallut que je me fasses prendre par les contrôleurs.

Je les vois se diriger vers moi, il y avait une femme et un homme.

Contrôleur - Bonjour mademoiselle, votre titre de transport s'il vous plait ?

Moi - J'en ai pas encore .

La femme semblait surprise, mais l'homme ne cilla pas, comme s'il se doutait que je mentais.

Contrôleur - Bien, allez y alors.

Je fis mine d'aller au toilettes, en espérant qu'ils s'en aillent, mais même cachée derrière la porte, ils ne semblaient pas décidés à me lâcher.

Le métro arrive, les portes s'ouvrent et je fonce dedans avant que les contrôleurs ne me suivent.

Les portes coulissantes se referment, et je vois le regard démuni que me lancent les contrôleurs.

Je me laisser aller sur une banquette, lève la tête et souffle un bon coup, avant de laisser l'engin me balader dans les tunnels parisiens .

[...]

|| 18H00

Arrêt Bobigny - Pablo Picasso .

On se Reverra [ 1 ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant