Chapitre 1: Le commencement

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Ma vie débuta comme tout enfants dans ce monde: à la sortie du ventre de ma mère. Les bébés crient, pleurent et braillent tout le temps. Pas moi. Je ne pleurais pas, ne criais pas. Je me contentai d'avoir la bouche fermé et de fixer le biberon lorsque j'avais faim. Mes premiers mots n'était ni papa, ni maman mais celui que seul un adulte en dépression pourrait dire: "souffrir". Ma mère pensait que j'avais un grave problème donc, lorsque j'eus atteint l'âge de dix ans elle m'emmena chez un spécialiste qui ne détecta aucune forme de maladie ou autres. Peu à peu, mon visage était devenue vide de sentiments, je n'avais aucune expression. Je ne parlais que trop peu, et, lorsque j'ouvrais la bouche, mes parents sursautaient. A mes douze ans, plusieurs personnes habillés de robe vinrent chez moi, ils ont eu une longue conversation avec mes parents et, finalement, ils m'emmenèrent avec eux, mes parents les avaient accompagnés. Je fus enfermés dans une sorte de grande église, je me sentais minuscule dans cette immense pièce où les sœurs - car, après tout ce temps, je savais comment les appelés- m'avaient installés. La pièce sentait bon la rose et la lavande, on m'avait installés un grand lit ainsi qu'une grande commode où mes affaires étaient déjà rangés. Tel, je le pensais, était ma nouvelle demeure. Lorsque ma mère dû partir, elle me serra fort contre elle en pleurant. Elle m'avait dit d'un ton doux '"Pends soin de toi, ma chérie" Elle m'avait regardés une dernière fois avant de réellement partir. Ce jour-là, je n'avais versée aucune larmes et n'étais pas triste. Vous pensez sûrement que je suis un monstre, après tout...si je ressentais quelque chose, je penserais la même chose. En fait, je suis atteinte d'une sorte de maladie qui est non-contagieuse et qui est rare. Les sœurs appellent ça un "don". Je vois ça comme une malédiction. Alors...pourquoi m'a t-on enfermée ? Suis-je dangereuse ? Je me pose ces questions depuis l'âge de mes douze ans maintenant...Et pourtant, je ne ressent aucune inquiétude, aucune tristesse d'avoir perdue ma famille. J'aimerais changée, j'aimerais fuir loin de ce monde et de cette pièce...je suppose...mais, je ne peux pas. 

J'ai bien grandie maintenant, j'ai l'âge de la raison. Déjà dix-huit ans. Et exactement six ans et trois jours enfermé dans cette chambre. Moi, Clara Jones, suis une prisonnière de Dieu lui-même.

Le jour où j'entendis ta voixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant