Chapitre 2: Là où tout débuta

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Je me prépare - une nouvelle fois- pour une grande fête donné en l'honneur de ce pauvre dieu. Tout les ans, c'est le même rituel. Je mets un robe de cérémonie blanche comme la neige, comme ma peau, on coiffe ma chevelure blonde d'un chignon et on l'orne d'une couronne de fleur. Enfin, on me maquille légèrement. Je ne dis rien. Absolument rien. Je me contente de fixer mon reflet dans le haut miroir et attendre la fin de cette fatigante cérémonie. Enfin, les sœurs sortent de ma chambre et je me retrouve seule. J'essaye de m'admirer mais, n'en trouve pas l'utilité. Je veux en terminé au plus vite. Je sors de la chambre et, comme à chaque fois, j'aspire lentement l'air du dehors. Cela fait déjà un an que je n'avais pas vu cette lumière et sentie cet air. Je ne ressent aucune joie ni plaisir pour autant.

Je regarde le bleue du ciel qui semble lointain comme tout les ans, sur ma droite, un cerisier fleurie avec, sur une de ses branches, un oiseau qui chantonne, j'entends l'eau couler lentement de la fontaine. C'est calme et on ne croirait pas que dans très peu de temps, il y aura une foule entière qui me fixera et attendra patiemment mon discours.

"Pour cette nouvelle année, je vous souhaite plein de bonheur, plein d'amour. Ayez chaud dans votre cœur, si vous vous sentez mal, je prendrais celui-ci en moi et..."  blablabla. C'est le même chaque année et il n'y a toujours aucune joie en moi lorsque les personnes me sourirons semblant heureuse de mes paroles. Et pourquoi dois-je m'habiller aussi lourdement pour un discours ? Pourquoi dois-je attendre que tout ces débiles disparaissent et retourner dans cette chambre ? Pourquoi je ne peux jamais sortir...? Je soupire lentement signe de mon ennuie.

- "Princesse..."

Toutes personnes normales auraient sursautaient. Hors, je ne le suis pas. Je me suis retournée et est regardé mon interlocuteur. Encore un nouveau...Il tremble. J'imagine que je dois leur faire peur avec mon expression d'insignifiance constamment coller à mon visage. Après tout, une femme sans expression n'était pas réellement humaine.

-" Princesse, il est temps..."

Je le suit, droite comme un i, la tête haute tel que l'on m'avait éduqué. Ho...ne soyez pas choquer par les personnes qui m'interpellent par ce nom. Pour eux, je suis une princesse. Mais celle de qui, je n'en ai aucune idée. L'homme m'indique un coussin moelleux pausé sur une scène encore trop grande pour moi. Je m'assoies dessus et attends. Plus tard, une foule entre l'énorme grillage, tous se bousculent pour être le plus près de moi. Un brouhahas effroyable vient couvrir le silence puis, plus rien. Ils sont à genoux et me fixent. Je suis un monstre pas vrai...? Je vois que vous êtes apeurés par moi...De quoi avez-vous peur...? Je suis anormale, je le sais...Ils me vénèrent tous, à genoux, ils attendent...Pourtant...quelqu'un ne l'es pas. Il est le seul debout dans la foule et fixe le ciel devenue noir depuis un bon moment déjà. Je fixe de même le ciel. Des étoiles...était-ça qui l'intéresse autant...? Lorsque je pose mes yeux sur lui, c'est moi qu'il fixe désormais tout en volant allègrement les plats pour la cérémonie. Qu'est-ce que...? Avant de partir, il me fixe deux petites secondes et à ce sourire collés sur ses lèvres...moqueur...Puis, il me tourne le dos et part.

-"Huum huum...Princesse, votre discours..."

Quoi..? Personne ne l'a remarqué...Bien sûr que non...Ils sont toujours en train d'attendre. Je devais le faire mais, je ne veux pas. Je ne veux plus. Je me lève donc et ils suivent tous mes mouvements. J'enlève la couronne de fleurs et la jette par terre puis fait de même avec cette horrible chignon. En passant devant le jeune homme, je lui dit d'un ton direct:

-"Je ne le ferais pas."

Sans attendre une réponse, je coure jusqu'au grillage. Celle-ci ouvert, je m'empressa d'aller loin, entendant les voix des gardes:

-"Rattrapez-la ! Ne la laissez surtout pas s'échapper !"

Lorsque je fus assez loin, je voyais les innombrables feu d'artifices illuminaient le ciel...comme les étoiles. Pourtant, je n'étais pas émerveillée par ce spectacle. Soudain, je sentis quelqu'un m'attraper fortement par l'arrière, je me débattis mais rien. Puis, il mit sa main sur ma bouche et il fit plus noire que la nuit elle-même. 

Le jour où j'entendis ta voixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant