Le jour où j'entendis ta voix

Chapitre 16: Un rêve des plus étrange

Où suis-je ? C'est tout blanc ici...A moins que ce ne soit ma vue qui me joue des tours...Je me frotte donc sévèrement les yeux puis, les rouvrent pour apercevoir que je suis chez moi...en quelques sortes...Devant moi se dresse les hauts murs de mon ancienne chambre au château. La même commode, le même lit, cette même senteur de rose et de Lila. Au lieu de m'apaiser comme avant, aujourd'hui, cela m'effraie. Je regarde autour de moi mais, tout me semble si réel ; alors qu'il me sembler m'être enfuie de cette maudite chambre définitivement. Je cours donc vers la porte, la tambourine, la martèle de poings. J'attends une réponse mais rien, alors, je continue. Plus je tape, plus mes jointures me font mal et, au fil du temps, les larmes se mettent à couler. Je ne m'entends même pas répéter inlassablement de me laisser sortir.

-« Ta place est ici, Clara. »

Je me relève brusquement. Qui vient de me parler ? Je regarde donc une nouvelle fois autour de moi pour de nouveau découvrir qu'une chambre banale. Sans être convaincue, je lance :

-« Qui...qui est là ? »

J'attends...dix voir vingt minutes et toujours rien. Sentant de l'air vers la porte, je me retourne mais, là encore, la porte était bel et bien fermer. Furieuse et mécontente, je souffle et fait face à mon lit. Cependant, je m'arrête, ne faisant pas un pas de plus. Un homme se tenait devant moi, les cheveux bruns, une barbe naissante et, par-dessus tout, une lumière semble lui appartenir et m'aveuglée. Soudain, celle-ci s'atténua sans pour autant disparaître puis, il s'approcha lentement de moi et s'arrêta à quelques pas.

-« Bonjour, Clara.

-Qui...qui êtes-vous ? »

Il sourit, il sembler bienveillant, tout droit venus du Paradis pourtant, je n'arriver pas à me faire à l'idée que cet homme soit bon.

-« Clara...On me donne plusieurs noms...pour plusieurs religions. Le plus connue est Zeus. Tu peux m'appeler comme ça si cela te fait plaisir. »

Je fus extrêmement choquer mais ne répliquais pas. Au plus profond de moi, je savais qu'il disait la vérité.

-« C'est...un rêve ?

- En quelques sortes. Disons que je t'es imposé celui-ci. Pour ton bien. Et celui de ton peuple. »

Il y eu un silence avant que je ne réplique, une pointe de colère dans ma voix.

-« Ce n'est pas pour mon bien. Ni mon peuple.

-Tu te doit de faire cela, Clara. Il en est de la vie de nombreuses personnes.

- Je n'ai pas demandé à faire cela ! Je n'ai pas demandé à être qui je suis !

- Je ne t'ai pas demandé ton autorisation ! »

Son cri avait résonné et, il me sembler avoir sentie une onde de choc me parcourir, comme un trop plein d'aura – ou de pouvoir – qui aurait explosé. Ce qui me fit reculer vers la porte. Pourtant, je ne perdis pas ma colère. Elle devint même encore plus grande.

-« Vous savez quoi ? Allez-vous faire foutre avec votre autorisation. Votre malédiction ou le fait de voler mes sentiments.

-Surveille ton langage, jeune fille. Tu ne sait pas à qui tu parles.

-Ho si, je le sais très bien. Mais vous savez quoi ? Je n'en ai que faire. Je sais très bien que le jour où je suis sorti de ce château serait le jour où vous me traquerez, vous et vos stupides gardes. »

J'avais peur, le nier serait mentir, mais, il fallait que je lui tienne tête. Lui montrer que la Clara qui écouter tout le monde sans broncher avait disparue. Qu'enfin, la Clara pleine de vie et de sentiments, aller revenir. Bon sang, si ce gars est vraiment Zeus, alors, en ce moment même, il ressemble plus à son opposé qu'a son vrai lui. Son visage est déformer par la colère et le fait qu'il essaye de sourire pour rester à peu près bienveillant, le rend encore plus flippant. Je recule encore malgré moi et est dos sur la porte tandis que l'homme marche furieusement vers moi. Ses mains ont littéralement de petites électricités qui sortent parcourant quelques fois ses avant-bras. Oui, j'avais plus que peur, j'étais terrorisée.

-« Clara, tu as été trop loin. Rentre tout de suite au château et, je te promets qu'il ne t'arrivera rien.

-Jamais !

-Tu l'auras voulue. »

Désormais, l'électricité parcoure son corps entier. Je crois que j'ai actuellement atteint le summum de la peur. Je veux encore plus sortir que lorsque je suis arrivé dans ce rêve. Un rêve...Un rêve, bien sûr ! Je peux me réveiller à n'importe quel moment ! Allez, pense à quelque chose ! Tyler...Je t'en prie, réveille moi ! Je ferme les yeux fortement, serre les poings et je crie tellement fort que je n'eus que le temps de voir un Zeus perdue puis de nouveau en colère.

Je me réveillai en sursaut sur le lit, complétement assise et en sueur à côté d'un Tyler inquiet. J'eu le réflexe de regarder autour de moi et fût soulager d'être dans cette vielle chambre d'hôtel, dans ce même lit où je me suis couchée et endormie hier soir. J'avais beaucoup de mal à reprendre mon souffle tant j'avais eu peur. Depuis combien de temps je faisais ce rêve. Ou plutôt devrais-je l'appeler cauchemar.

-« Bon sang, tu m'explique ? Tu n'arrêter pas de bouger ! Et tu as même crié dans ton sommeil ! Crois-moi, c'est la première fois que je vois ça et tu m'as littéralement... »

Je le coupai bien avant qu'il finisse sa phrase.

-« On a un gros problème. »