Se battre

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Ce n'était pas en prenant nos distances et en s'ignorant qu'on allait évités de se chamailler.

J'avais fermé la porte derrière moi, ne le laissant dire un mot. J'étais partis, je me dirigeais vers l'inconnu.
Avec comme seul bagage un simple sac à dos.

J'étais là, seule, comme toujours, je marchais dans cette rue presque sombre tant elle était mal éclairé.

Je me sentais observé, je ne savais pourquoi mais je n'étais pas à l'aise, c'était le même sentiment que lorsqu'une personne te fixait tu sentais son regard pesant sur toi. Et bien là c'était pareil. je ne dirais pas que j'étais effrayé mais je n'étais pas non plus rassuré.

Il ne fallait pas que je commence à paniqué. Je sentais que mon rythme cardiaque était irrégulier, et mon pas saccadé.

C'était quelque chose dont j'étais incapable de contrôler, cela faisait déjà plusieurs années que je ressentais cette peur constante au fond de moi, comme s'il était impossible de m'en débarrasser.

Je regardais sans cesse derrière moi. De peur de voir surgir quelqu'un de nulle part mais surtout de plus dangereux que moi.

Mes intuitions était juste. Une personne arrivait sur ma gauche, un homme. Il portait exactement les mêmes vêtements que l'autre personnage qui arrivait de l'autre côté de la rue. Ils marchaient vite, trop vite, bien plus que la normal.

Je cru que mon coeur allait bondir de ma poitrine, tant il battait fort, ça raisonnait jusqu'à mes oreilles, même aux bouts de mes doigts, je sentais ces puissants battements comme un tambour m'indiquant le tic tac d'une horloge.

Je n'eus le temps de me retourner pour voir où ils étaient, qu'ils se jetèrent sur moi, couteau en main.

Je me débattais du mieux que je pouvais, mais leurs forces allaient causé ma perte d'une manière ou d'une autre. Je n'avais pris que quelque cours de défense et de combat mais je n'étais pas encore au point. 

Ils étaient habillés d'une drôle de façon, comme si du ruban noir les recouvraient à part entière de la tête au pied. Je savais déjà que je serai incapable de retrouvé leurs visages dans les archives de ma mère où chaque noms d'infâmes guerriers, voleurs, escrocs y étaient répertoriés.

Quelque chose ou plutôt quelqu'un arriva sur ma gauche, je ne pu voir qui c'était qu'il se jetta sur l'une des personnes, ce drôle de personnage était plutôt agile et rapide, il sauta sur le dos de l'un d'eux et lui trancha la main sans chercher à comprendre qui c'était et ce qu'il voulait, l'homme récupéra sa main et partit quand bien même son coéquipier était toujours bloqué sur le terrain.

Profitant de ce moment, je me releva et sortis le couteau de mes bottes pour le planter dans le bras de l'homme en face de moi. Je le blessa d'une certaine façon à ce qu'il ne meurt pas mais suffisamment pour qu'il prenne la fuite.

Le combat achevé, je pu enfin voir le visage de cet jeune homme qui m'avait aidé. Ce ne pouvait être personne d'autre que Joshua.

Il était énervé, sa mâchoire était serré, son souffle était irrégulier par l'effort fournit et l'adrénaline qui s'était emparé de lui en un instant. Il me regardait dans les yeux. Il m'en voulait, il ne voulait pas que je parte. Et il avait suffit que je m'éloigne de lui quelque temps et j'étais déjà en danger, je manquais vraiment d'entraînement.

Il tentait tant bien que mal de comprendre mon raisonnement, mais ce n'était pas pour autant qu'il l'acceptait.

Mais je ne savais quoi lui dire, les mots étaient coincés, ma respiration se coupait comme si, une bouffée d'oxygène me ferait m'écrouler.

True loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant