Chapitre 1:

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« Tu vas dans cette école que ça te plaise ou non ! » me criais ma mère tout en faisant la vaisselle .

« Mais j'en ai pas envie maman ! Regarde Lola !! tu ne crois pas qu'elle est bien dans son près a galoper ? Tu préfères qu'elle soit enfermée dans un box toute la journée, de toute façon t'as jamais ne serais-ce-qu'envisager de réfléchir à ce que je pense, c'est trop difficile, vu que t'a planifié ma vie à la seconde près. »

« Tu vas dans cette école. » rajouta ma mère en mettant fin a notre conversation. Elle voulait m'envoyer dans un internat pour cavaliers, où j'allais être formée pour devenir cavalière professionnelle. Elle m'y envoie avec ma jument, une selle français baie avec quatre jolies balzanes de 8 ans. Avec elle je travaille un peu tous mais nous faisons surtout beaucoup de travail a pied et de l'obstacle, on fait quelques concours mais ce n'est pas mon domaine préféré. Sauf que ce n'est pas l'avis de ma mère.

Donc je me retrouve à vider ma chambre, parce que je rentre dans plus d'un an, mais d'ici là, j'aurai peut-être changé d'avis, je n'ai aucune envie de rentrer chez moi et de découvrir ma chambre transformée en je ne sais quelle pièce pour le petit ami de ma mère.

Je vide mes placards, détache les photos, les flots, j'enlève tout, et cette dans cette maison tout redeviendra normal, comme si il n'y avait jamais eu d'enfant ici.

Tandis que je charge les premiers sacs dans la voiture, je divague dans mes pensées, là-bas, à l'internat, j'aurais un appartement, et ça c'est cool, je ferais ce que je veut, il y aura des cours mais nous ne sommes pas obligés d'y assister, et ma mère dit :

« Ça ne sert a rien d'étudier des livres inconnus et des formules qui ne te serviront jamais quand on saute avec un cheval au dessus d'obstacles. » La plupart des cavaliers rêveraient d'entendre ces paroles, mais moi non, étant donné que forcer un cheval à sauter d'énormes obstacles ce n'est pas vraiment mon truc, je préfère profiter, monter à cheval pour mon plaisir mais aussi celui du cheval.

Je sors de mes pensées et met les derniers sacs dans la voiture.

Je passe ensuite devant Lola qui profite de son près et je vais dans la sellerie et prends toutes les affaires sauf celles qui sont destinées au transport de la jument.

Ensuite je rentre à la maison , en profitant pour claquer la porte en montrant mon mécontentement puis je mange dans le silence. Je n'ai aucune envie d'adresser la parole à ma mère. Lorsque j'ai finis, je monte les escaliers qui mènent à ma chambre sans un mot.

Une fois dans ma chambre je m'allonge sur mon lit et regarde autour de moi, elle est vide, il n'y a plus rien, c'est comme si tous les souvenirs avaient étés emportés, qu'il ne restait que les murs blancs et livides qui auparavant étaient chaleureux et accueillants.

Et je finis par m'endormir, fatiguée par toutes ces pensées.

Lorsque je me suis réveillée, je suis restée quelques temps allongée dans mon lit, observant le plafond, je me disais que de toute façon j'étais obligée de partir alors pourquoi ne pas s'en réjouir ? Se dire qu'ont va vivre de nouvelles aventures et que je fais faire de nouvelles rencontres.

J'en ai donc conclus qu'il fallait que je prenne ce changement comme une nouvelle porte s'ouvrant a moi.

Je suis devenue une toute nouvelle personne, heureuse de me partir, heureuse de vivre ma vie.

Je me suis habillée avec les vêtements que j'avais posé la veille, et je suis descendue, personne n'était là, j'ai regardé par la fenêtre. Ma mère était dans le jardin, elle caressait Lola, cette image m'a touchée. Je savais qu'elle voulais que je réussisse ma vie, mais elle ne parvenait pas à me comprendre, et je ne voulais pas la blesser plus qu'elle ne l'était déjà, donc, je partais. Je n'y croyais pas encore, que j'allais quitter ma maison, ma famille, ma vie, pendant une durée indéterminée, et je crois que je réaliserais uniquement lorsque je serais arrivée là-bas.

J'ai déjeuné même si je n'avais pas faim, je savais que si je ne mangeais pas, ma mère allait râler et la situation était déjà assez délicate, donc je me suis forcée.

Je ne serais pas comment décrire ce que je ressent à ce moment là, je étais super excitée à idée de découvrir de nouvelles choses mais j'étais triste de partir et le fait qu'ont me force à y aller alourdissait ma peine.

Dans cette école je serais une des plus jeunes, beaucoup de monde rêve de l'intégrer sauf qu'ils ne prennent que les meilleurs cavaliers, qui sont souvent plus âgés de quelques années.

On doit déjà partir, on a beaucoup de route et l'ambiance est super tendue, autant l'écourter.

Je débarrasse la table, et je ne me remet toujours pas que c'est peut-être la dernière fois que je le fais dans cette maison, j'y crois toujours pas.

Je sors, interrompant l'instant câlin entre ma mère et ma jument, pour lui mettre le licol et les protections de transport.

J'évite un maximum de parler à ma mère, parce que je ne veut pas que nous nous disputions alors que c'est nos derniers moments ensembles avant un certain temps.

Ma vie pour la sienne.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant