Chapitre 7:

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J'avais dormir, paisiblement, ce qui ne m'étais pas arrivée depuis longtemps, malgré que ça soit avec Cameron.

Je ne savais plus quoi penser de lui, parce que je lui avais dit une partie de mon secret et que personne, personne a part ma mère ne savais, même elle ignorais l'autre partie de l'histoire.

Que tout le monde ignore à part mon beau père, puisque que c'est lui qui m'a fait le plus souffrir après mon frère.

J'arrive pas a croire que j'ai dit a Cameron, un gars que je connais depuis 3 jours, insolent, qui ne sais pas s'occuper d'un cheval, un mec irresponsable, je lui ai dit un de mes secrets, des fois je ne me comprends même plus.

Petit a petit je me souviens du moindre détail de la veille, j'avais vraiment été stupide.

Plus tôt ce matin, j'avais ouvert les yeux et découvert Cameron dans mon canapé, je ne lui en voulais pas le moins du monde pour hier, j'avais pas dormi comme ça depuis des années, en y repensant, j'ai pas dormi comme ça depuis que ma mère a été hospitalisée il y a 7 ans, mais avec les temps j'avais appris a dormir même avec les doutes et les cauchemars.

Sauf que depuis que je suis arrivée ici mes cauchemars sont beaucoup plus réels et j'ai réellement l'impression d'y être, d'être avec eux. Et ça me terrorise.

Après avoir vu Cameron dormir sur mon canapé, je m'étais rendormie, je voulais profiter de ce si bon sommeil.

Quand enfin, j'ai jugé qu'il était temps de se lever, et d'aller affronter la réalité, j'ai vu que Cameron était partit.

Ça ne m'a pas attristée, j'avais besoin d'être un peu seule pour me remémorer les évenements de la veille.

J'ai trouvé un papier dans mon lit :

« Salut petit cœur, je te laisse dormir, mais je ne vais pas rester enfermé toute la journée en te regardant dormir, si t'étais réveillée je dis pas mais la non. Je suis aux écuries, dans le foin si tu me cherches.

(ps : Pour te réveiller je voulais faire comme dans la princesse au bois dormant, t'embrasser pour te réveiller sauf que j'avais pas envie de me faire frapper dès le matin)

Bouge tes fesses petit cœur. »

N'importe quoi, mais il me faisait rire, et je pense que c'était l'effet désiré.

Une fois sortie de mon lit, je me suis lavée, habillée, j'ai mis du mascara parce que les yeux criaient a l'aide après avoir pleuré toute la nuit.

J'ai pris un pain au chocolat, et je suis sortie.

L'agitation des écuries, les chevaux me faisaient oublier la veille, et quand j'ai vu Lolade loin, j'ai retrouvé mon sourire.

Un vrai sourire, un sourire sincère.

Pourquoi ? Parce que Rose était au paddock avec Lola et qu'elles jouaient toutes les deux.

Il fallait que je les aides, et maintenant que je m'entendais un peu mieux avec Cameron, je pouvais facilement les aider.

Je me suis faufilée derrière les bottes de foin, et j'ai découvert Cameron, écouteur enfoncés dans les oreilles, il avait les yeux fermés.

Je me suis assise en face de lui, et j'ai attendu, jusqu'à ce qu'il me remarque.

J'observais son visage, qui avais l'air si fermé mais qui ne l'étais pas, ses cheveux en bataille, et ses yeux, même si ils étaient clos je me souvenais la puissance de son regard, il est tranchant, ses yeux son gris, avec des touches de noir, ils sont magnifiques.

Ma vie pour la sienne.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant