_-2-_

22 4 0
                                    

Voilà, le résumé est vite fait. Il y a bien une chose que j'aime faire même si je n'en parle pas vraiment. C'est une chose que je peux faire seule et enfermé dans ma chambre : j'aime écrire. Ce n'est pas comme être le meillzur buteur de l'équipe de foot du quartier ou le chanteur d'un groupe de rock, ce n'est pas un truc très valorisant, pas un truc que l'on note sur la fiche de renseignements du collège, en début d'année, à la rubrique "loisirs et hobbies". J'ai une collection de cahiers remplis de morceaux d'histoires, de débuts, d'idées, de sénarios. J'écris à la main parce que mes parents me trouvent trop jeune pour avoir un ordinateur. Je m'en fiche. D'ailleurs, si j'avais un ordinateur, j'y ferais tout sauf écrire, je crois bien.
Quand on écrit une histoire, l'important c'est le début, la première phrase qui accroche le lecteur, se plante dans son œil et son imaginagion.
Du genre :
Ce matin-là, j'ai pensé que nous allions tous mourir.
Ou :
C'est sûr, je me suis dit, dans une minute mon corps sera déchiqueté en mille morceaux sanguinolents.
Ou bien encore :
Au sourire de Norbert, j'ai compris qu'un terrible drame se préparait.

Sauf que j'ai du mal à dramatiser cette histoire, à ajouter des effets, des rebondissements, du suspense. Parce que cette histoire est vraie, que Jordan, Norbert et Lalie sont mes meilleurs amis, et que je veux écrire au sujet d'une chose terrible qui nous est arrivée, une chose que je ne parviens pas à oublier.
C'est l'histoire de la plus grande peur de ma vie...

La plus grande peur de ma vie (fini)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant