La phase cachée de moi

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Aujourd'hui, nous sommes le 27 novembre 2016 et je me suis retrouvée dans ma noirceur intérieur. Durant quatre longues années, ça toujours été la même histoire et la même chose. Je comprends pas qu'après quatre foutus années de vie, j'en sois encore au même stade. Toujours en train de détester la personne que je suis, me rabaisser un peu plus chaque jours et d'essayer d'être une autre personne. Comment puis-je rester aussi bas durant aussi longtemps.  J'en ai marre d'avoir cette peau, ce ventre, ces cuisses, ces sourcils, ces yeux! J'en ai marre d'être moi! Je suis à bout d'essayer d'être toujours au meilleure de moi-même, d'essayer de réussir sans cesse et au fond me détester car je ne suis JAMAIS satisfaite de moi. Je n'atteins jamais le sommet de mes attentes. Quand vais-je finir par m'accepter criss? Chaque mots qu'on me dit me blesse, même le plus banale de tous et ça fait encore plus mal lorsque c'est une personne que j'aime. Pourquoi agir comme si je m'apprécie et que tout va bien alors que tout va mal au fond de moi. Je pleure sans cesse quand personne regarde et toutes mes idées noirs font de plus en plus surfaces. Ma dépendance qui revient prendre toute la place dans ma tête. Cette atroce "drogue" qui a disparue de ma vie il y a deux ans, me tente toute les nuits. Pour rajouter une cerise sur le gâteau, tout va mal à l'école. Mes cours m'angoissent tellement que je fait des crises d'anxiété, en plus d'être stressée de nature. J'ai perdue la motivation pour tous même ce que j'appréciais le plus, la musique. Je suis plus capable de vivre normalement merde. Je reste couchée à regarder les aiguilles de l'horloge tournée. Je pleur, cris et pète les plombs toutes les nuits. Tout me fais chier, j'ai envie de casser des objets et frapper les personnes qui m'énervent. Je m'isole de plus en plus et j'ignore pourquoi. Me regarder dans un miroir est un poignard en plein cœur. On m'a diagnostiqué une hypothyroïdie il y a environ un mois. Il semblerait que je sois "malade" depuis 6 mois et ça fais à peine deux semaine qu'on me traite. Je me sens déjà un peu mieux, mais il y a toujours quelques choses qui cloche chez moi. J'aimerais vraiment voir une psychologue mais personne ne comprendrais mon besoin. De plus, je fuie les psychologues comme la peste à cause d'une mauvaise expérience et encore plus les hommes. Alors mes démons me consument comme ils le font si bien depuis des années. Tous les soirs, je suis dans mon lits à attendre qu'on me plonge dans le sommeil qui ne vient évidemment pas. C'est à ce moment que les voix reviennent envahir mes pensées.

J'avais le grand besoin de partager mes sentiments et si vous lisez ceci, je me sentirais moi seule dans ma propre bataille.

L'histoire de ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant