Coeur brisé

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Me voilà, au sol, anéanti, réduite à néant. J'ai senti la fin venir, mais je ne m'attendais pas à ce qu'elle arrive si tôt. Nous étions tous deux malheureux et j'avais la guère impression que je causais ton malheur. Depuis, nous ne sommes plus ensemble. Tu me traites désormais comme une simple amie. La fille avec qui tu as partagé ta vie, à qui tu as ouvert ton cœur, ton amour n'est plus qu'une amie. Je sais que l'on souffre un peu tous les deux chacun de notre côté, mais je sais que je souffre plus que toi. On dit souvent que les filles souffrent énormément au début et que les garçons souffrent plus tard lorsque leur chance est tombée, mais je crois que je ne te manquerais pas. J'ai l'impression d'avoir été un lourd fardeau pour toi et maintenant tu es libre de faire tout ce que tu souhaites. Pendant que toi tu t'amuses, moi je passe mon temps à te regarder et à me poser plein de questions. Est-ce je te manque? As-tu aussi mal que moi j'ai mal? Est-ce que tu ne m'aimes plus depuis longtemps? Est-ce que nous étions réellement ensemble? Où n'étais-je qu'un plan Q? Je ne crois pas que tu sois ce type de gars, mais désormais je te vois autrement. Depuis que nous nous sommes séparés, je remarque tes vraies facettes. Ce que mon cœur me repoussait à voir de toi. Tes putains de défauts! Eh oui, monsieur est imparfait. Tout le monde est imparfait! Mais maintenant que l'amour m'aveugle moins, tu es beaucoup plus imparfait. J'espère pouvoir me remettre de notre amour qui s'est éteint. Tu étais mon premier amour avec qui j'ai partagé mon intimité et maintenant j'ai peur d'aimer. Peur de ne plus rencontrer l'amour une seconde fois. Peur de ne pas passer par dessus notre rupture. J'ai peur de garder tout c'est putains de sentiments et c'est émotions. Je vais toujours me rappeler de notre histoire comme un moment de pur bonheur, mais je n'oublierai jamais non plus la douleur.

Je suis tombé. Alors que j'étais à mon plus bat, d'un couteau en plein cœur tu m'as atteinte. J'ai sombré avec mes problèmes. Je suis descendue rejoindre mes troubles d'anxiété, mon problème d'automutilation, mon trouble de l'estime de soi et mon hyperfagie. J'ai coulé sous ce merveilleux océan bleu empli de merveille pour toucher le bas fond le plus sombre.

Je garde toujours espoir même si celle-ci ne cesse de diminuer.

Il est environ 2 heures du matin au moment où j'écris ceci. Je suis dans mon lit, j'ai froid et je verse encore mes larmes à flots. Je repense à tout ça sur tête poser et c'est seulement maintenant que je vois que j'ai été naïve. Que tu m'as niaisé durant une semaine. Tu m'as dit que nous étions en "pause" (terme dont je ne comprends pas vraiment l'utilité). Alors qu'en fait ton idée été déjà faite et tu n'osais pas me le dire. J'étais déjà ton amie et tu avais passé à autre chose bien avant moi, qui espérais toujours je ne sais quoi de ta part. En plus, tu commençais à me pousser de plus en plus à boute, à me parler mal et être désagréable avec moi, qui comme toujours se laisse faire. J'ai pu remarque que tu n'as que très rarement respecter mes "stops" et "arrête". Bref, quand nous avons discuté ensemble après cette journée d'école j'ai compris. J'ai compris que plus jamais tu ne reviendrais. Que tu étais déjà partie depuis un bout, mais que tu voulais toujours me garder à tes côtés. Mais moi, je ne peux pas rester là, comme ci de rien était. Je souffre énormément moi! Tu ma clairement dit "bah s'est sûre que je ne m'attache pas aux gens comme toi tu t'y attaches..." J'ai eu tellement de peine de t'entendre dire ça. Après 3 ans ensemble, tu ne tes pas attacher à moi? Ouch! J'aimerais tellement pleurer dans les bras de ma meilleure amie en ce moment afin qu'elle me réconforte comme je la réconforte, mais elle est en voyage à Sudbury. Tu as bien décidé ton moment! Alors j'ai fini par craquer quand mon père m'a parlé au resto le soir et qu'il a dit "que fait ton chum en fin de semaine." Ma mère a supplié mon père d'arrêter de parler de toi, mais il n'a pas compris. Alors, les larmes ont dérobé mes joues dans cette foule de monde, je pleurais ton départ. Je ne me cachais pas. Moi qui ne pleure pratiquement jamais devant les autres et qui me retiens toujours! Je pouvais juste pas garder cette peine dans mon cœur. Alors en voiture sur le chemin du retour avec ma mère, nous avons parlé ensemble de toi. J'ai tellement pleuré et tout raconté dans les moindres détails. J'ai libéré une grande partie de ma peine que je t'ai cachée, à toi et aux autres. J'espère seulement que lorsque tu auras une nouvelle copine tu verras tous les sacrifices que je fessais. Tu verras que j'étais assez facile, incapable de te refuser tes moindres désirs.

J'espère que toute la douleur que j'ai eue dans ma vie m'apprendra quelque chose et aura été utile...

L'histoire de ma vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant