Ange*

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Une journée.

Une journée que nous voyageons dans le même camion.

Une journée qu'il me fixe. Une journée que j'ai décidé de lui rendre la pareille.

Une putain de journée qu'à l'intérieur, j'ai l'impression de mourir.

Une journée que cette merde de démon me fait de l'effet.

Je déteste cela, plus que de me faire frapper. Sans un mot nous nous regardons. Une espèce de jeux c'est installer entre nous. Le premier  qui détourne les yeux à perdu. Manque de chance, j'ai perdu une foi. Une autre s'était lui. Nous sommes à égalité maintenant. C'est complètement idiot je vous l'accorde, mais sa a le mérite de passer le temps. Lorsqu'il parla, je faillis bien sursauter.

"Je me demandais. Est-ce que ça fait mal? Pas que je m'en soucis -loin de là; tes qu'une salope- mais j'aimerais bien savoir tu vois, pour moins me faire chier pendent deux seconde."

Je lève un sourcilles en grommelant un "Crétin" bien sentie. Il sourit en m'entendent parler. Moi? Je me demande si j'ai envie d'y répondre. Je soupire, sachant pertinemment de  quoi il parle.

"J'ai été tenté de dire non, juste pour t'emmerder -parce que tes un connard, hein- mais je me fais autant chier que toi alors... Oui. Oui sa fais mal. Si tu as l'immense chance d'assister à cela, tu m'entendras crier et pas qu'un peux. En fait, pour faire simple, mon sang bouillonne littéralement dans mes veines à une température de 300 degré Celsius. C'est un peu ironique sachant que nous sommes censé ne pas supporter le chaud.»

Il me regarde, imperturbable. Voilà autre chose qui m'agace chez les démons. La plupart son incapable de montrer leur sentiment, lui en particulier. Je bouge mes pieds dans le vide, soupirant. Me rendent soudainement compte de la chaleur ambiante, je retire ma veste entre deux bosse, montrant mon épaule droite, tatouer d'une rose. Il l'a fixé déjà d'ailleurs, les yeux plisser. S'il a bien fais ses devoir, il sait ce que sa veux dire. Lorsqu'il comprend enfin, il écarquille une fraction de seconde les yeux.

Les soldats porte se tatouage, toute leurs vie.

Ma mère étais une pauvre, alors quand je suis née, j'étais censé en être une. En fait, la garde royale c'est vite rendus compte de mes pouvoirs, m'arrachant à ma vie de misère. Je sais ce que ça fais, d'être une arme. On m'a ensuite dessiné se tatouage. Je souris amèrement.

"T'a vue? On a un point en commun -ce qui me donne envie de vomir. On a été élevé par des enfoiré pour devenir nous-même des enfoiré et casser la gueule de plus grand enfoiré que nous."

Il lève les sourcilles, surpris. Il finit par ricaner, s'accotant sur le mur instable derrière lui.

"Le faite que tu l'es remarqué m'étonne."

Je souris amèrement.

"Connard."

"Connasse."

Entre le démon et l'angeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant