Démon*

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Le camion se stop soudainement. Je me suis levé, en alerte. Nous n'étions pas censés nous arrêter avant quelques heures encore. Elle est aussi tendue que moi, droite comme un piquet. Mes yeux son plisser, ma main est près de mon couteau, accrocher à ma ceinture. Silence. Seul le bruit du vent se fait entendre. Soudain, me surprennent quelque peu, quelque chose frappas la paroi de l'autre côté. L'ange sortie instinctivement ses dents pointue, se penchant vers l'avant, prête à sauter. Moi, j'attends qu'il se passe quelques choses. Un cri d'homme retentis. Je dégaine mon couteau d'un mouvement brusque.

La porte s'ouvre d'un coup sec dans un bruit sourd. Je n'ai pas le temps de réagir qu'un démon apparaît, me sautant à la gorge. Le torse nue, il est noir, sa peau est recouverte de tatouage et ses yeux son injecter de sang. Je l'évite de justesse, tranchant sa gorge en me déplaçant. Son sang me tâche les avant bras alors qu'il retombe inerte sur le sol. Je me positionne devant elle, prêt au combat. De son côté, elle s'avance légèrement vers moi.

"Il y en a des dizaines qui arrive. Je les sent."

Je jette un regard vers elle, tendu comme un arc. Pas le temps de savoir si elle dit vrai ou non. J'attrape le bout de sa chaine, la relevant d'un geste brusque. Elle se laisse faire ,contre toute attente. Faisant fondre ce qui la retient attaché, je la tire sans ménagement vers la porte, sautant en bas du camion. En arrivant en avant, nous découvrons le corps du chauffeur mort sur son volant. J'ouvre la porte passagère et pousse sans ménagement l'ange sur le siège. Je claque la porte et me retrouve en moins de trois seconde de l'autre côté, jetant sans aucun remord le corps sans vie de notre chauffeur dans le champ à nos côté.

"Dépêche putain! Il approche! Si je meurs je fais un voyage dans l'enfer pour te défoncer la gueule!"

Je grogne en claquant la porte, mettent la clé sur le contacte.

"Ne me dit pas que tu crois à ses conneries! Je ne peux même pas aller en enfer!"

"Je sais! Bouge-toi!"

Je l'ignore royalement et appuis sur l'accélérateur, allant le plus vite possible. D'une main j'attrape la chaîne, formant en fondant le métal un anneau parfait, que je passe à mon poignet pour la resserrer le plus possible. Elle me regarde faire, ébahie. Je ne sens pas la chaleur, je la crée. Je vais devoir attendre que sa fige. Elle m'attrape brusquement le bras. Je ne la vue même pas venir. Elle souffla sur le métal chaud, qui refroidit immédiatement. J'écarquille les yeux. Mais merde, elle est capable de quoi d'autre celle-là!? Je me reprends alors qu'elle lève les yeux vers moi, l'aire de dire: Hé ouais mec, j'sais faire ça.

"Il sont loin?" Demandais-je finalement, à contre cœur.

Elle hoche la tête, signe que nous sommes hors de danger. Sa auras été plus facile que je ne le croyais. Les anges sente les démons, mais ne sont pas capable de sentir les autres anges. C'est la même chose pour les démons. Je range mon couteau dans son étui avant d'attraper notre itinéraire, disposé sur le tableau de bord. Je ne me soucie pas de mes mains tâché de sang. Ce que je me soucie par contre, c'est la coupure qui orne son bras. Une espèce de pâte argenter s'en échappe. Son sang. Je ne me soucie pas de sa santé en tant que tel, mais de l'effet que cela me procure.  Le sang des anges a une odeur particulière. Une odeur qui rend fou la plupart d'entre nous. Elle ne semble pas l'avoir remarquer. Je pourrais me jeter à sa gorge, maintenant. Voilà pourquoi elle est très prisée.

Mon gémissement attire son attention. Moi, je ferme les yeux un instant. Lorsque je les ouvre, elle recule vivement de moi, remarquant enfin la coupure sur son bras. En me regardant dans le rétroviseur, je remarque que mes yeux sont maintenant injectés de sang. Elle, elle ouvre vivement la fenêtre, essuyant le mieux possible le sang sur son bras.

"Dépêche...S'il-te-plais."

Une supplique. Une supplique sort de ma bouche. Elle en semble aussi surprise que moi-même. Sans plus de cérémonie, je lui lance un vieux tissu traînant sur le sol, avec lequel elle essuie sa blessure qui ne saigne plus, avant de le jeter sur le banc de derrière, le plus loin possible de moi. Je gémis une seconde foi, alors qu'elle se plaque sur son banc, se mordant la lèvre inférieure.

Je lève alors l'itinéraire à mes yeux, essayant de réfléchir correctement.

Entre le démon et l'angeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant