Chap. 6 - Retrouvailles

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Vacances de la Toussaint, Gare King's Cross de Londres.

Mme Granger attendait devant la voie 9 3/4, impatiente de voir sa fille arrive. Elle appercut plusieurs personnes fonçer dans le mur et disparaître devant le regard étonné des quelques passagers.

      Mme. Granger pris son courage à deux mains, elle attendit que la plupart des personnes soient rentrées dans le mur. Elle courra -ce qui n'était pas très pratiques pour une femme équipée de talon- et elle disparue dans le mur. Elle dut ralentir pour éviter d'assomer la foule. Elle secoua sa tête, encore chamboulée par ce qu'elle venait de faire. Jamais au grand jamais, elle n'aurait cru un jour traverser un mur de cette manière...

      Plusieurs affiches sur les murs de la gare représentaient les nouvelles de Poudlard. Mme. Granger remarqua plusieurs photos qui couvraient les affiches. Sur l'une d'entre elle se trouvait une photo avec tous les nouveaux élèves de premières années dont Hermione. Elle était toute souriante, ce qui rassura sa mère.

     Dans un coin de la gare, une vielle dame était assise. Elle demandait de sa voix forte les offres du journal «La gazette des sorciers». La jeune femme moldue, Mme Granger, la rejoignit pour obtenir quelques informations .

- C'est pour un abonnement ? lui demanda la femme âgée d'une voix peu agréable.

- Oui, j'aimerais avoir des renseignement. Ma fille est à Poudlard, mais moi étant une non-sorcière, je voudrais m'informer de l'actualité des sorciers.

- Pour avoir le journal tous les jour, du lundi au dimanche, ça fait 13 mornilles et 7 gallions.

- Peut-on payer en dollars ?

- C'est quoi des dollars ? Je viens dire 13 mornilles et 7 gallions, ça ou rien.

Mme Granger mit ses mains dans ses poches et soupira, espérant avoir de l'argent sorcier sur elle. Ses mains sentirent un objet froid. Elle le prit et regarda, c'était belle et bien de l'argent sorcier ! Elle les avait laissé dans son sac à main depuis sa visite sur le chemin de traverse, lorsqu'elle devait acheter les affaires scolaires de sa fille sorcière. Ne connaissant pas encore la valeur des pièces elle demanda à la marchande combien faisait ce qu'elle venait de tirer de ses poches.

- Ça fait 15 mornilles, donnaient moi en 14, je vous rembourse.

     Mme Granger lui donna son argent et mis la dernière pièce dans sa poche.

- Voilà y'a plus qu'à compléter cette feuille. Après, tous les matins vers 11h, un hibou arrivera devant chez vous et vous déposera le courrier. Faites attention, les images ne sont pas pareils que chez les moldus, ça risque d'attirer leur attention.

- Oui j'avais remarqué, merci.

     Mme. Granger compléta le formulaire, inscrit son adresse et le rendit à la vieille dame qui lui tendit le journal d'aujourd'hui. Mme Granger la remercia, elle eut juste le temps de regarder la Une que le son de la cloche l'interpella, elle fourra son journal dans son sac à main et regarda le train arriver, cherchant sa fille à travers les vitres de la locomotive.

     Apolline attendait sa soeur avec impatience, sa mère l'avait punit à cause d'une note en dessous de la moyenne qu'elle avait reçue en histoire. Elle ne pouvait donc pas récupérer sa soeur à Londres. Elle faisait les quatre cents pas autour de la salle, attendant avec impatience l'arrivée de sa jumelle. Elles ne s'étaient pas vues depuis plus d'un mois, ce qui était énorme pour elles ! Les sœurettes se considéraient comme des meilleures amies malgré la barrière qui s'installait entre elles et qui commençait à les éloigner.

      Soudain, elle entendit la porte se déverrouiller, elle s'arrêta et se posta juste devant. Elle aperçut alors Hermione. Dès que leur regard se croisèrent, les deux jeunes filles se jetèrent l'une sur l'autre. Apolline en avait la larme aux yeux ! Deux mois qu'elle n'avait pas vue sa jumelle. Deux mois ! Elles venaient de battre le record, qui était autrefois de trois jours.

- Oh tu m'as tellement manquée ! s'exclama la sorcière

- C'est bien là-bas ? À Poudlard ?

- C'est génial ! Je t'ai ramené quelques livres d'ailleurs ! Et ton match de handball ! Félicitations ! C'est super !

      Elles continuèrent à discuter de tout et de rien. Hermione lui raconta le comportement mauvais que Drago adoptait a Poudlard. Après cela Apolline avoua à sa jumelle qu'elle avait aperçue Drago se faire insulter méchamment et publiquement par son père à la gare.

- De toute facon, il l'a bien mérité !

- Hermione ! Son père lui donnait des claques quand il a remarquait que l'on se connaissait.

     Elle ne répondit pas et les deux jumelles changèrent de sujet évitant de se disputer quelques minutes après leur retrouvailles. Hermione lui décrit tout Poudlard, le plafond magique, les fantômes, le choipeaux magique qui avait hésité entre l'envoyer à Serdaigle ou à Gryfdondor. Une vieille dame nommée McGonagall lui avait dit qu'encore un peu et Hermione aurait était une des rare choixpeauflou.

     Apolline était impressionnée et sa jalousie augmentait à chaque moment décrit par sa soeur. Mais en même temps, elle était extrêmement heureuse pour elle.
Ce fut ensuite au tour de la jeune moldue de raconter à sa jumelle ses matchs. Elle lui avoua également qu'Hermione lui avait manquée et inversement.

     Le repas se passa par la suite dans la joie et la bonne humeur. Les deux jumelles se couchèrent assez tôt sous les ordres de leur mère, mais ayant trop de choses à se dire, elles s'endormirent aux alentours de minuit.

      Les deux semaines passèrent à une vitesse folle pour les deux soeurs et Hermione dut retourner à Londres pour prendre le PoudlardExpress et pouvoir se rendre à cette école de sorcellerie.

     Apolline convaincu sa mère de l'accompagner et tous les Granger se dirigèrent dans la capitale de l'Angleterre. Hermione et sa jumelle passèrent le mur de la voie 9 3/4 suivies de leur parents.

Ce fut la première fois qu'Apolline  aperçut la voie 9 3/4 de l'intérieur. Elle n'avait rien de spécial, seulement quelques affiches étaient accrochées au mur et accompagnées d'images qui bougeaient. Cela augmentait l'envie d'Apolline d'être comme sa soeur, sachant pertinemment que c'était impossible.

       Un bruit sonore résonna dans la foule, curieuse elle s'y faufila pour mieux distinguer la locomotive qui était cachée par tous les parents et enfants sorciers.

Lorsque soudain une main attrapa son poignet et l'entraîna dans un coin de la gare. Quand elle réussit à se dégager de son emprise, elle leva la tête et reconnut son ancien ami, Drago. Un mélange de colère et de joie la parcouru en le regardant.

Apolline GRANGER - [HP]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant