Chapitre 24 : 2ème souvenir

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Le vide disparut une seconde fois et le Serpentard reconnut immédiatement la scène et ce souvenir. Il était avec Apolline, accroché à un mur du salon de son manoir. Chacun avaient été immobilisés et ils observaient la scène avec horreur. Les mangemorts avaient bâillonnés les deux adolescents. De l'autre côté de la pièce sombre et plongée dans l'obscurité, se trouvait Gilles Granger. Le père d'Apolline. Cet homme avait été la personne la plus importante aux yeux de la jeune fille. Drago revoyait encore les yeux de sa meilleure amie regarder ceux de sa tante avec autant de déception que de colère. Bellatrix, Lucius, les Carrow et d'autre mangemorts fidèles à Voldemort jetaient plusieurs sorts impardonnables au père d'Apolline qui criait de douleur.

- Endoloris !

Gilles cria une nouvelle fois, ainsi que l'amie du Serpentard. La douleur qu'éprouvait son père faisait également souffrir Apolline. Des larmes regroupant tous les sentiments négatifs inimaginables coulaient le long de sa joue pâle.Malgré le bout de tissu qu'avaient posé les mangemorts dans sa bouche pour l'empêcher de parler, un seul cris avait réussi à l'enlever. Malheureusement, privé de baguette, Drago n'avait aucun moyens pour se libérer de ces cordes qui formaient des garrots autour de leurs veines.

- Laissez-le ! Criait Drago à de nombreuses reprises. Son père, sa tante et leur amis l'ignorait et continuait de jeter des endoloris sur M.Granger.

- C'est trop tard Drago. Le maître a disparut et tu ne lui a pas livré la fille. Tu dois en subir les conséquences !

- Papa ! S'il te plait !

- JE NE SUIS PAS TON PÈRE ! TU N'ES PAS MON FILS. TU NE LE SERA PAS TANT QUE TU NE M'AURA PAS RENDU FIER ! C'EST UNE HONTE ENVERS LES MALEFOY !

Les deux adolescents tressaillerent en particulier Apolline. Comment cet homme qui se révélait être le père de son meilleur ami pouvait dire des choses aussi blessantes à son propre fils ?

- Ne lui parlait pas comme ça et arrêter de torturer mon père !

- Désolé ma petite mais nous ne prenons pas en compte les avis des sales sang-de-bourbes ! répliqua la tante de Drago. D'ailleurs mon cher neuneu tu ne pouvais pas tomber plus bas en tombant amoureux d'elle.

Soudain, Bellatrix arrêta de lancer des sortilèges sur le père de l'adolescente.

- Nous avons mis longtemps à se demander quelle était ta plus grande faiblesse Drago. Et nous pensons l'avoir trouvé. Apolline. Son bonheur te rend plus heureux qu'elle même et son malheur te rend plus malheureux qu'elle même. Bon j'en ai marre Lucius.

La tante folle du jeune homme pointa sa baguette vers le corps endoloris du père d'Apolline.

- Avada Kedavra !

Une puissante lumière verte jaillit de la baguette de Bellatrux jusqu'à arriver sur Gilles Granger. À peine le sortilège le toucha qu'il tomba à la renverse, sa tête cogna le sol du sang commença à s'étaler sur le carrelage grisâtre. La fille du cadavre ne cessait de crier, d'hurler après les coupables du meurtre de son père. Ignorant ce que voulait dire ce sortilège, elle se posait tout de même des questions sur le fait que son père ne crie plus aucun mots.

Les mangemorts ayant étaient présents durant la mort de Gilles disparurent avec le cadavre grâce au transplanage. Drago fut le premier à se libérer des cordes. Apolline essayait de se débattre avec les liens mais il semblerait son état morale ai infecté son état physique. Drago percevait des flammes enfouit dans les pupilles de son amie qui n'avait plus aucune force, démoralisée, énervé, triste d'avoir pût assister à ce spectacle horrible. Une fois libérée des cordes grâce à son ami, elle se précipita vers la flaque de sang que son père avait laissé trainé sur le parquet juste avant de mourir.

- Tergeo. Murmura Drago.

Le liquide rougeâtre disparut et Apolline s'accroupit là où sont père avait vécu les dernières minutes de sa vies. Drago ne savant plus quoi faire la pris dans ses bras.

- Il n'est pas... Drago ? Dis-moi que....

- Désolé... Avada kedavra, sortilège de... de..

- Mort. Répondit-elle d'une voix aussi glacé que celle de Mme McGonagall lors de ses cours de métamorphoses.

De la colère empara aussitôt Drago. De la colère envers lu-même et envers l'adolescente qui n'avait même pas crier dessus. Tout était de sa faute et il le savait. Depuis le début. Il avait crut que rester avec cette fille améliorerait sa vie. Y mettrai quelque chose de positif. Il était tomber amoureuse d'elle mais le pire dans cette situation était qu'il ne faisait que la faire souffrir. Ce qui fissurait son coeur d'avantage. Comment pouvait-elle ne pas lui rejeter la faute sur lui. À la place de la préserver en s'éloignant d'elle Drago n'avait pensé qu'à sa petite personne et était resté avec elle et avec égoïsme. Cependant il s'agissait de la seule fille qui n'était pas comme les autres. C'était la seul à connaitre sa face cachée, Apolline était une fille aussi merveilleuse que mystérieuse. Et la seule fille différente, la seule fille qui lui plaisait était celle qu'il faisait souffrir à chaque reprises.

J'aime une sang-de-bourbe ? Non Drago, elle n'est pas une née moldue ni une sang de bourbe, c'est une sang-mêlé... Et puis ce n'est pas à son sang que je vais le fier. Son sang n'a rien a voir avec mes sentiments. Se dit l'adolescent . Père avait tort. Les nés-moldus ne sont pas des mechants ni des criminels... C'est toi papa le méchant dans l'histoire, toi et Tata Bella.

-_-_-_-

Le vide s'installa encore une fois autour de Drago, l'enveloppant une nouvelle fois dans l'obscurité, laissant place à un autre souvenir. Sûrement aussi douloureux à voir que le précédent. 

L'adolescente hurlait sur Drago, lui reprochant d'être la cause de la mort de son père. Cela devait bien arriver un jour qu'elle lui en veuille. C'est alors qu'ils découvrirent chacun leur lien télépathique. La colère d'Apolline commençait à se dissiper mais elle était toujours présente au fond d'elle. Le Serpentard arrogant et rebelle que tout le monde avait cru connaître était perdu dans ses pensées. Soudain il  eut une idée. Cela lui blessait le coeur de devoir le faire. Mais voir chaque jour sa meilleure amie souffrir de cette manière le faisait souffrir encore plus qu'elle même. Bellatrix avait raison. Le malheur d'Apolline le rendait encore plus malheureux qu'elle-même et inversement. Il la calma tout de même et lui demanda de rester immobile devant lui. Elle n'eut pas le temps de protester et de comprendre ce qu'il allait faire qu'il pointa sa baguette vers elle et marmonna le sortilège qu'il avait subit plus jeune par la faute de son père.

- Oubliette.

Toute la souffrance qu'Apolline avait éprouvait disparue aussitôt . Son visage s'illumina ce qui blessa d'avantage Drago. Mis il le faisait pour elle. Il ne fallait absolument pas que cette dernière se rappelle de la mort violente que son père avait vécu quelques semaines auparavant. Drago se sentait dans l'obligation d'améliorer sa vie future. La unique et meilleure solution était celle qu'il venait d'utiliser: effacer la mémoire d'Apolline lorsqu'elle avait vue son père mourir sous ses propre yeux. C'est à partir de ce moment qu'il compris qu'il avait vraiment des sentiments plus profond que l'amitié à son égard.Mais était-ce réciproque ?

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Je vous laisse créer un débat pour savoir si notre Apolline ressent vraiment des sentiments passant au-delà des frontières de l'amitié envers notre Drago !  Je vous souhaite une merveilleuse journée ou fin de journée !
P-s: désolé... j'ai plus deux heures de retard pour la publication....

Apolline GRANGER - [HP]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant