QUATRE ans plus tard
Angleterre, Londres
Remise des prix : CHAMPIONNAT MONDIALE DE HANDBALL: catégorie 14-16 ansApolline et son équipe étaient recouverts de vêtements représentant l'Angleterre et c'est avec impatience qu'ils attendaient les résultats, encerclés par le public et les journalistes.
Au centre du gigantesque gymnase se trouvait le podium. La 3ème équipe féminine de handball du monde catégorie 14-16 ans était l'Allemagne.L'équipe d'Apolline tremblait, ils avaient fait 8 matchs et les avaient tous gagnés. Malheureusement, ils n'étaient pas les seuls : l'équipe représentant les États-Unis et l'autre qui représentait l'Espagne avaient obtenu - environ - les mêmes resultats qu'eux. Des caméras et des photographes se trouvaient autour des handballeuses, les aspergant chacune de lumière aveuglante.
Apolline était d'ailleurs pleine à parier que sa tête grimaçant par la faute du flash se retrouverait à la une des journaux.Pendant ce temps, l'équipe de l'Allemagne se faisait déjà interviewée par certains journalistes.
Apolline leva la tête en direction des jury, ils venaient de finaliser les scores qui seraient bientôt affichés sur l'écran.
Le rythme cardiaque de la jeune moldue s'accélérait de plus en plus. Elle le sentait, comme celui des autre d'ailleurs. Les secondes passaient désormais pour des heures aux yeux de l'adolescente et de son équipe. L'homme qui avait annoncé les scores se replaça au centre du géant gymnase. Certaines personnes qui se trouvaient tout au fond du gymnase avaient sûrement du mal à lire l'écran c'est pourquoi il se chargeait d'annoncer les résultats.- Je vais donc annonçer les résultats, la 2ème équipe féminine catégorie 14-16 ans de HandBall mondiale est...
Apolline respira plusieurs fois doucement essayant de se garder son calme. Ce qui devenait de plus en plus compliqué.
- LES ÉTATS-UNIS SONT DEUXIÈME !
La foule cria, tapa des pieds. Apolline soupira de soulagement et de crainte. Son équipe serait soit première, soit dans l'ombre des gagnants. Cette fois ci, c'était son équipe ou celle de l'Espagne. Tout se jouait maintenant. Depuis qu'elle était enfant elle rêvait de ce moment. Celui de participer à un championnat mondial de HandBall mais elle ignorait à qu'elle point la pression aurait été intense. Vers l'âge de 11-12 ans, elle avait réussi à aller jusqu'au championnat d'Europe mais avait ensuite était éliminée.
- Pfff.... c'est mort on ira pas sur le podium... réclama Claire, une fille faisant partie de l'équipe d'Apolline. Moi j'arrête le handball après...
La capitaine de l'équipe représentant l'Angleterre - autrement dit Apolline - se retourna quelque peu énervée. Elle n'appréciait peu cette fille, en particulier pour son caractère. Elle avait beau être une excellente handballeuse, elle n'avait pas l'esprit d'équipe et était prête à abandonner à chaque obstacle.
- Et oh ! C'est pas finit ! Alors on va pas baisser les bras. s'exclama Apolline. Si à chaque obstacle à franchir on baisse les bras et on fait demi-tour on ne réussira jamais !
Claire se mit face à ma capitaine puis la défia du regard.
- Mais on a perdu Apolline ! Tu ne comprends pas ! On ne peut pas gagner contre l'Espagne. C'est impossible.
Apolline frémit à l'entente de ce mot. Elle ignora la jeune fille puis se retourna.
L'adolescente regarda alors dans les gradins, cherchant du regard sa mère. Cette dernière l'observait, son regard basculait vers l'homme qui annonçait les scores, puis sur sa fille et ainsi de suite. La personne qui annonçait les scores attendit que chacune des handballeuses de l'équipe des États-Unis reçoive leurs récompenses bien méritées pour annoncer la première place.
Une fois les cadeaux attribués à l'équipe des États-Unis et la foule calmée, l'homme continua.
- La meilleure équipe de HandBall feminine 14-16 ans du monde est....
Apolline jeta un dernier regard vers les handballeuses espagnoles, elles étaient toutes bien allignées, comme des gymnastes et paraissaient sûres d'elles. Persuadées de gagner ce qui renforca la nervosité de l'adolescente. La capitaine des espagnoles regarda alors Apolline. Cette dernière ne se laissant pas intimidée releva la tête et regarda son adversaire bien dans les yeux. L'Espagnole lui offrit un sourire hypocrite et Apolline ne peut s'empêcher de lui répondre par une grimace. Franchement, il faudrait être vraiment sot pour ignorer à quel point l'Espagne et l'Angleterre se détestent lors des compétitions.
- L'ANGLETERRE EST PREMIÈRE !
L'équipe d'Apolline mit quelques minutes avant de se rendre compte que c'était à eux que revenait la victoire. Il crièrent alors de joie. Elles sautaient , courraient, criaient. Quand à Apolline, elle restait là, au milieu du gymnase, ne croyant pas au miracle qui était en train de se produire. Sa meilleure amie vint vers elle et la reconforta en lui disant qu'il ne s'agissait pas d'un simple rêve mais de la réalité.
Sans vraiment comprendre pourquoi ni comment, toutes les filles prirent leur capitaine d'équipe par les pieds et c'est ainsi qu'Apolline se retrouva suspendu en l'air par ses camarades. Le sourire jusqu'aux oreilles, son équipe porta la capitaine jusqu'au podium. Ils la reposèrent ensuite sur le sol, afin qu'elle puisse pouvoir escalader le podium. Une fois arrivée dessus avec ses meilleures amies et le reste de son équipe, elle sentit une larme de joie couler le long de son visage, elle l'enleva tout de suite, ne voulant pas se retrouver dans le journal le visage en pleurs.
À peine Apolline descendit du podium qu'une dizaine de journalistes ce pointèrent vers elle. Ses larmes de joie apparurent une seconde fois, cette fois-ci trop nombreuses, Apolline ne réussit pas à les éliminer de son visage.***
Mme Granger aperçut sa fille qui sortait des vestiaires et elle sauta sur elle pour l'embrasser.
- Ton père aurait été fier de toi ma chérie ! Lui murmura t-elle.
Mme Granger continua à la complimenter tout le long du trajet. Dans la voiture, Apolline ne réalisait toujours pas ce qui venait de se passer. Elle rêvait de ce moment depuis son plus jeune âge mais avant elle était trop jeune pour fixer des limites à ses rêves et ses ambitions, même en ce moment l'adolescente avait du mal à les poser. Apolline mit ses mains dans ses poches et remarqua qu'un bout de papier se trouvait à l'intérieur. Elle prit la lettre et la relut une dixième fois, c'était Hermione sa jumelle qui la lui avait écrite.
"Chère Apolline,
J'ai le regret de te dire que ces temps-ci, je suis surchargée dans les devoirs et Harry et Ron m'ont proposé de venir passer ces vacances chez Ron !
Je ne viendrais pas pour ces vacances-ci... Je suis désolée.
Hermione Granger"Apolline relit la lettre, la reploa et la remis dans sa poche. Hermione ne lui avait même pas souhaité un bon match, celui qui serait le plus important de sa vie. Elle avakt juste écrit une lettre vite-fais histoire de prévenir sa soeur et sa mère. Son attitude commençait à agacer l'Handballeuse, Ron par-ci, Harry par là. Encore jalouse et déçue. Apolline aurait tellement voulut partager sa victoire avec sa jumelle. Quatre ans qu'elle restait dans l'ombre et sa soeur dans la lumière. Pourquoi Hermione n'était pas venue pour sa jumelle ? C'était un peu son jour de gloire. L'équipe d'Apolline était championne mondiale catégorie 14-16 ans. De plus elle était la capitaine. Un honneur encore plus merveilleux. Elle se promit alors que rien ne viendrait gâcher sa journée. Pas même la lettre de sa soeur.
Une fois rentrée, Mme Granger et sa fille deposèrent leur voiture au parking et continuèrent à marcher jusque chez eux. Apolline aperçut alors un jeune homme assis sur un banc, la mine déconfite, le visage pâle, il avait beaucoup changé mais elle parvint tout de même à le reconnaître, c'était Drago. L adolescente demanda à sa mère de continuer le chemin et qu'elle la rejoindrais après. Elle avait 15 ans et pouvait très bien se débrouiller seule, même contre un sorcier de haut-niveau.
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Apolline GRANGER - [HP]
FanfictionApolline est la jumelle de la célèbre Hermione Granger. Mais bien sûr, cette célèbre sorcière qui est sous la lumière des projecteurs ne laisse aucune place à sa soeur tant aimée. Elle va rejoindre un autre monde tout en restant de moins en moins en...