Chapitre 16

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Zara dirigeait du mieux qu'elle le pouvait sa troupe. À l'aide d'Olivier, les deux leaders avaient pus aider toute la troupe à survivre et à trouver de la nourriture un peu partout.

Cela faisait une semaine qu'ils marchaient dans la forêt ou sur des chemins d'asphalte et ils n'avaient croisé personne. Ils avaient pourtant passé dans des petits villages détruits mais sans âme qui vive.
Ils marchaient et personne ne se plaignaient même pas Tom. Il était souvent fatigué et dormait sur le dos d'Olivier, parfois. Les arbres avaient perdus leurs feuilles et la température était de plus en plus froide.
Dans un village, ils avaient pus trouver des vêtements chauds pour tous. Olivier avait essayer de trouver une voiture mais il n'arrivait jamais à les faire démarrer, étrangement. Pour les nuits plus froides, ils dormaient dans des maisons en bon état.

Jour après jour, Siera s'inquiétât de l'état de son amie Eva. Celle-çi avait de plus en plus peur et dormait de moins en moins. Elle ne mangeait presque rien et Antoine et Siera devaient lui faire avaler de force des protéines. Une nuit, alors que tout le monde dormaient profondément dans une grange et que la température ne devait pas être plus basse que cinq degrés, Siera dormait près d'Eva. Eva, don les rides marquaient son visage, se réveilla brusquement à cause de plusieurs spasmes. Elle murmura quelques phrases:

-"De toute façon on va tous mourir...ça sert à rien d'essayer de survivre."

Plus tard dans la nuit, Eva avait même crié et Siera avait été obligé d'aller prendre l'air avec elle et de marcher un peu pour l'a détendre. 

***

Un soir, alors que tout le monde était assis en rond en train de manger une soupe, Henri commenca à tousser violamment.

Olivier se releva et l'aida à passer la toux avec un peu d'eau. Trois minutes plus tard, cette toux recommanca mais encore plus violamment. Il cracha même du sang. Siera le coucha sur le sol froid. Les yeux de Henri exprimaient de la terreur et des larmes de douleur coulèrent lentement sur ses joues.

-"Non...ça ne sert à rien." Dit le vieillard dans un souffle avant de recommencer une quinte de toux. 

Tout le monde était inquiets et faisait de leur mieux pour l'aider, lui donnant de l'eau mais sa toux ne cessait pas pour autant. Le fait qu'il fasse froid et qu'ils étaient en manque de ressources ne l'aida pas pour autant. Jusqu'à ce qu'il arrête. Il ouvrit grand les yeux.

-"Ils étaient là." Chuchota-t-il à Siera.

-"Apportez d'autre eau! Vite!" Cria cette dernière complètement paniquée.

Siera regarda Henri droit dans les yeux. Elle vérifia son pouls qui ralentissait. 

-"Non. Non. Vous ne nous quittez pas Henri. Concentrez-vous sur votre respiration." Dit Siera eu plus calme qu'elle le pouvait.

Henri repoussa la bouteille d'eau qu'on lui offrait et il prit de grandes respirations. Siera et Olivier le redressa et il s'accota à un arbre. 

-"Allez ailleurs. Partez." Marmonna Henri prenant une voix étrangement grave. 

-"De quoi parlez-vous Henri? Non attendez qu'est-qu'il a?" Cette fois, Magalie perdit son sang froid. Elle tremblait de partout et elle était blanche.

Olivier s'accroupit près de Henri pour lui demander de clarifier ce qu'il venait de dire mais celui-ci ferma les yeux. Ses membres cessèrent de trembler et ses paupières ridées se fermèrent. Sa bouche sèche se referma lentement et il expira un long moment jusqu'à ce que son corps faible soit vidé de tout air. 

Tom lâcha un cri et porta ses petites mains à sa bouche. Magalie vit l'état de choc du petit et le prit dans ses bras.

Zara cria son prénom et le secoua pendant plusieurs minutes. Henri ne réagit pas.

Un silence de mort s'installa. Ce soir là, dans la forêt, l'âme de Henri s'était envolée dans le ciel étoilé, dépourvu de nuage.

-"Il est...mort?" Demanda faiblement Eva, brisant le silence. Elle rongeait ses ongles au sang.

Zara se redressa brusquement.

-"Il ne peut pas être mort sur le coup comme ça?! Il doit y avoir eu quelque chose...il doit y avoir une explication!"

Olivier prit Henri délicatement et le mit à plat ventre sur les feuilles mortes. Sur sa nuque, était planté une flèche. Une petite flèche qu'on pouvait à peine dissimuler.

-"Nous devons partir. Nous sommes suivis." Annonca Olivier d'un ton calme mais qui trahissait sa peur.

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 08, 2017 ⏰

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