Chapitre 15

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La jeune femme marche seule tenant son bras en sang. Elle marche lentement puis regarde autour d'elle ses yeux grands ouverts pour voir le moindre détail d'où elle se situe. Ses pantoufles roses maintenant brunient par la boue, font des bruits de "slosh" à chacun de ses pas.
Elle est dans une vieille ruelle. Une poubelle tombe et un chat s'enfuit en courant. Elle tient toujours son bras qui lui fait plus mal que jamais.
Alors qu'elle sort de la ruelle, elle entend un cri strident.

Siera se réveille en sueurs. Elle regarde autour d'elle et voit ses compagnons endormient. Sa sœur est collée sur elle et semble faire un mauvais rêve. Siera lève les yeux au ciel pour se rendre compte qu'elle est dehors, au milieu de la nuit.
Elle se souvien alors, qu'il y a quelques heures, l'équipe avait construit un abri dehors, près de la voiture pour dormir. Tom et ceux qui étaient le plus blessés étaient à l'interieur du véhicule.

La pluie s'était arrêté et Siera se sentait mieux, couchée sur des feuilles et protégé par un arbre. Même si elle avait mal, c'est comme si elle ne sentait plus la souffrance maintenant qu'elle avait retrouvé sa sœur. La savoir en séqurité, c'était tout ce qui comptait.

Helena ne lui avait pas encore expliqué comment elle s'était rendue ici mais, morte de fatigue, elle s'était endormie.

Le lendemain matin, l'équipe s'était réveillé aux aurores. Tous marchèrent d'un pas assez rapide en longeant la route tout en étant dans la forêt pour éviter d'être vu par les chasseurs. Olivier avait essayé de réparer la voiture en vingt mais rien n'y faisait, elle ne pouvait plus démarrer.
Tous marchèrent durant la journée, prenaient une pause pour manger les faibles provisions et pour dormir.
Siera observa le changement des feuilles qui devenaient vite jaunes ou oranges. Même si ils marchaient près de la route, ils ne virent aucun passant. Il n'y avait personne...c'était peut-être mieux comme cela.

La première journée de longue marche, Siera voulu des explications à sa sœur.
-"Comment t'as pus te retrouver avec...les chasseurs?"

Helena avait baissé les yeux et ralentit le pas pour être à l'arrière du groupe.

-"Et bien, avant que le désastre n'arrive...on était à table et on se préparait à souper. Tout à coup, il y a eu un gros tremblement de terre, ce qui n'arrive pas souvent à Montréal. Je n'ai même pas eu le temps de comprendre... que j'étais déjà parterre. La table est tombé sur moi ainsi que toutes les assiettes et ce qui était dessu. J'ai entendue maman crier puis je t'ai vue. Tu étais...je pensais que tu étais morte! Et maman je ne savais pas où elle était! Je suis aller dehors et tout le monde paniquait. J'ai crié que j'avais besoin d'aide que tu avais besoin d'aide...et quelque chose ou plutôt quelqu'un m'a aggripé et m'a apporter dans ce qui semblait être une voiture." Elle prit une pause et prit une grande respiration.

Siera le va les yeux au ciel. Il devait être 4h de l'après-midi. Elle baissa ensuite sa tête vers ses pieds. Ses converses étaient mouillées et couvertes de boue. Elle leva ses yeux et les planta dans ceux de sa sœur. La question lui brûlait les lèvres et elle devait la poser mais pourtant elle avait peur de la réponse.

-"Maman, tu sais elle est où Tu l'as vue?" Demanda Siera dans un faible murmure.

La tristesse voila les yeux de Helena. Elle fit non de la tête et Siera s'approcha de Helena pour l'a serrer dans ses bras. Elles restèrent un moment comme ça puis, Helena éclata en sanglot. Ses larmes se déverssèrent comme un torant et elle ne pouvait plus s'arrêter. Le groupe, qui s'était arrêté un peu plus loin ne remarqua pas ce qui se passait. Jusqu'à ce qu'Antoine vienne vers elles, inquiet par leur comportement.

-"Helena? Ça va?" Demanda Antoine de sa voix quelque peu aigu. Son regard était inquiet et Siera le trouvait particulièrement beau quand il faisait ce regard.

Helena lâcha sa sœur et elle partie, sans un mot, vers le reste du groupe qui s'était arrêté pour manger.
Il y a quelques jours de cela, Siera avait arrêté de se faire des fausses joies. Elle pensait qu'elle ne pourrait plus jamais revoir sa mère et sa sœur. Sauf qu'elle avait retrouvé sa sœur et elle savait maintenant que sa mère n'avait pas pus survivre. Pourtant, quelque chose clochait...elle n'avait pas retrouvé le cadavre de sa mère dans la maison et elle avait pourtant été dans toutes les pièces.
Rien qu'à penser que quelqu'un ou quelque chose avait pus faire du mal à sa mère l'enrageait. Elle sairra les points si fort que ses jointures devinrent blanches.

Antoine vit la colère qui l'habitait et lui prit la main. Il lui fit un petit sourire rassurant qui lui faisait comprendre qu'il était là pour elle et qu'il l'a comprenait totalement.

Seule (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant