Chapitre 1

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9 juillet 1971

Tout commence un matin d'été dans le manoir des Dumbledore, Fumseck, Phoenix fidèle de cette grande famille, avait comme à son habitude, réveiller la jeune Anabeth en venant déposer du courrier à côté de sa tête réclamant quelques graines de pavot avant de repartir dans le bureau de son grand père. La jeune fille, frottant ses petits yeux ensommeillés, ouvrit le tiroir de son chevet et donna une récompense à l'oiseau avant de regarder l'heure qu'affichait l'horloge située au-dessus de sa porte de chambre.

« Une heure de l'après-midi »

Anabeth ferma de nouveau les yeux puis les rouvrirent et se rendit compte que ceux-ci ne lui jouaient pas de tour, et oui encore une fois elle avait loupé le petit déjeuné et le déjeuné et encore une fois elle allait se faire remonter les bretelles par la gouvernante qui s'occupait d'elle, qu'avait-elle fait pour mériter ça. Pourtant, aujourd'hui, il s'avérait que tout ne se passerait pas comme à son habitude.

La jeune fille sauta de son lit et entra dans la petite salle de bain adjacente à sa chambre, elle fit couler l'eau de la douche et appela un elfe de maison demandant à ce qu'on lui face parvenir ses vêtements et ses chaussures cirés à sa chambre. Anabeth attendit patiemment qu'on lui apporte ce qu'elle avait demandé en s'asseyant sur son lit et en ouvrant son courrier.

   "-Tiens ? dit t'elle sur le ton de l'amusement, J'ai reçu une lettre de Lucius, je dois vraiment lui manquer pour qu'il m'écrive aussi souvent ? Elle laissa un petit rire sortir de sa gorge avant de tourner la tête vers l'elfe de maison qui était présent depuis quelques minutes dans la pièce. Tu ne pense pas Amlet ?
-Amlet sait que le jeune fils Malefoy vous apprécie beaucoup, dit-il d'un air gêné.
- Je sais, lui répondit elle d'un aire malicieux. "

La lettre de Lucius était soigneusement écrite et très distinguée, tout comme sa famille d'ailleurs. Ses courbes manuscrites étaient fines et légères et même le parchemin avait été choisi avec précaution et parfumé de façon à ce que la jeune fille sache qui lui écrivait.

« Très cher Anabeth, aujourd'hui, 9 juillet, tu fêtes ton anniversaire. Et oui ! En ce jour fabuleux tu ouvres les portes du grand monde magique des sorciers. Désormais tu commences tes études à Poudlard et bientôt ton destin sera scellé, alors profitons encore de notre liberté et volons ensemble pour toujours. Joyeux anniversaire Anabeth ! Onze ans qu'on se supporte et qu'on s'adore ! A bientôt !

Lucius Malefoy »

Et oui, aujourd'hui Anabeth avait onze ans et à partir de ce jour son entée à Poudlard, sa place dans une des quatre maisons, son comportement, ses fréquentations et ses notes seraient décisives pour son avenir et celui de sa famille. Elle sentit un frisson lui parcourir le corps rien que d'y penser. Ce dire que tout seraient fini une fois que le Choixpeau l'aurait placée dans une maison. Elle secoua sa tête et posa la lettre de Lucius sous son oreiller avant de donner l'enveloppe d'admissions à Poudlard à Amlet.

  « - Merci d'avoir apporté mes affaires et mes chaussures Amlet, pourrais-tu porter ça à mes parents s'il te plais.
-comme il vous fera plaisir Mademoiselle, Amlet veut rendre heureuse Dame Anabeth »

La jeune fille échangea un sourire avec l'elfe de maison avant de courir prendre sa douche en vitesse pour descendre au rez-de-chaussée, éviter la gouvernante et se faufiler dehors pour aller gambader dans la forêt rejoindre ses cousins.

L'eau ruisselle le long de son dos et éclabousse le carrelage bleuâtre de la salle de bain. La buée permanente dans la petite pièce étouffe Anabeth, qui, s'empressant pour ouvrir la fenêtre manqua de glisser sur le tapis de douche humide. Une fois celle-ci ouverte et de bonne inspiration d'air plus tard, elle tomba nez à nez face à son reflet dans le miroir. Anabeth Elen Dumbledore, âgée de désormais onze ans, sa peau était claire légèrement rosée aux pommettes et reflétait la pureté de son âme. Ses yeux en amandes adoucissaient les traits de son visage et étaient remplis de malice, de courage et d'aventure. Ses cheveux noirs retombaient en frange symétrique sur le haut de ses cils et ses longues mèches finissaient leurs chemin jusque dans le creux de son dos. Le grains de beauté sous son œil droit lui donnait un certains charme. Elle étouffa un rire dans sa gorge et enfila ses vêtements avant de sortir de la salle de bain pour enfiler ses chaussettes et ses chaussures posées sagement sur son lit. La jeune fille s'assit et enfilant ses chaussettes, elle observa la grande forêt qu'elle affectionnait tout particulièrement et sourie. Le beau temps d'été était toujours présent et elle repensa aux gros orages qu'ils pouvaient se produire dans cette région de Godric's Hollow. Elle se concentra une dernière fois pour lacée ses chaussures avant de ce lever la tête haute.

L'envole du phœnix (Remake)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant