Chapitre 5

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Chap5

Le grec voulut se redresser mais le français se mit à califourchon sur lui, mains près de la tête de son aimé. Les cheveux du verseau formaient un rideau indigo cachant leur amour. Milo sourit tendrement posant ses mains délicatement sur les flancs de son amant. Les mains chaudes remontèrent dans une lente et douce caresse pour faire prisonnier le visage de Camus qui soupira de plaisir, se laissant attirer pour un baiser mêlant tendresse et passion. Le français se laissa tomber sur les coudes pour mieux répondre au baiser, mais le grec en voulait plus. Il voulait sentir le corps musclé de son bien-aimé contre le sien, une main quitta alors la nuque du onzième gardien pour appuyer sur ses reins, mais Camus refusa de lui donner satisfaction. Le scorpion grogna contre les lèvres fraîches du verseau qui se redressa en souriant, amusé.

- Patience, chuchota-t-il d'une voix rauque de désir, il se pencha, chatouillant de ses cheveux le torse du scorpion qui se tortilla, faisant hoqueter camus lorsque leur deux bassins entrèrent en contact.

- Je veux prendre mon temps pour te découvrir, t'apprendre susurra-t-il haletant à l'oreille du grec qu'il mordilla faisant gémir son aimé.

- T'aimer acheva-t-il contre les lèvres de Milo qu'il embrassa fougueusement.

Milo, que les actions de Camus avait échauffé, attrapa le français pour le faire s'allonger sur lui et se frotta lascivement contre le verseau.

- Aimes-moi, supplia-t-il, retenant Camus contre lui.

- Ne me laisse plus jamais sans toi ajouta le scorpion.

- Jamais, répondit Camus en lui baisant le cou.

Sur ces mots, le onzième gardien reprit son exploration du corps bronzé de son amant, avec ses mains, sa bouche. Les gémissements concupiscents qui échappaient au huitième gardien menaçaient de faire perdre au français son contrôle légendaire. Après avoir honoré comme il se doit de sa bouche le torse bien fait du scorpion, il partit à la découverte du ventre sous lui, la langue sur cette partie sensible fit se cambrer le grec avec un gémissement si sensuel que Camus failli envoyer son plan de torture aux orties. Surtout qu'alors qu'il tentait d'ôter le jeans de Milo celui-ci faisait tout pour lui faire perdre la tête, en caressant la peau du français à sa portée, en murmurant des mots sans queue ni tête, mais d'une voix si rauque, suave, qu'elle seule rendait Camus fou de désir. Le verseau réussit à ôter les derniers vêtements du grec et se releva pour enlever les siens pour ne plus avoir aucune barrière entre le corps de son amour et le sien. Lorsqu'il se rallongea, ils gémirent de concert, avant de s'embrasser amoureusement. Les mains de Milo partirent à la découverte de ce corps chéri, avec de douces caresses et leurs lèvres durent se quitter pour respirer.

- Camus, trop longtemps... tu m'as manqué... je t'aime, marmonna-t-il tendrement.

Camus l'embrassa fiévreusement, les mots, les caresses de Milo, le rendait fou. Il en voulait plus, lui aussi, et il le voulait maintenant. Il s'arracha à l'étreinte de Milo pour descendre plus bas, payant hommage au corps de son aimé de sa bouche pendant son voyage vers le trésor du grec.

-Camuuuuuuuuuuuuuus, gémit Milo quand il sentit la bouche fraiche de son amour lui donner le plus intime des baisers.

Camus sourit intérieurement, et continua à honorer son amour de la plus tendre des façons, Milo glissa ses mains dans la chevelure de Camus, juste pour s'assurer que ce n'était pas un rêve, que c'était bien le français qui l'aimait ainsi. Le Verseau profita que son amour était sur le chemin du nirvana pour le préparer tendrement à leur union.

Le scorpion poussa un long gémissement, ses hanches allant à la rencontre du verseau. Le Français ne se lassait pas d'entendre les sons de plaisir de son amant qui ne le laissait pas indiffèrent, loin de là. Le grec sentit la rupture arrivée et tenta de repousser son amant.

- Camus, pas comme ça... avec toi, je t'en prie... chuchota-t-il pantelant.

Le verseau entendit la supplique et se redressa, embrassant tendrement la peau de son aimé jusqu'à sa bouche.

- tout ce que tu veux mon amour.

Milo sourit tendrement et caressa la joue de son verseau avant de perdre sa main dans la chevelure.

- Alors, ensemble... fit-il d'une voix rauque.

Camus opina et se présenta devant l'entrée du paradis, Milo se positionna pour recevoir son amant. Le Français posséda doucement son amant et eut un doux gémissement en se sentant enserré par l'écrin formé par le corps du scorpion. Milo en sentant enfin son verseau en lui, poussa un soupir de plaisir sans fin. Leurs deux corps liés dans cette union sacrée entreprirent la danse sensuelle et immortelle de tous les amants. Tous deux ressentirent cette fusion de corps, d'esprit, de cœur et de cosmos, et s'y abandonnèrent sans restriction. Le plaisir les faucha, alors que le monde se réduisait a cette chambre, ce lit où leur amour se concrétisait, les laissant pantelants et émerveillés sur ce qu'il venait de vivre. Milo se pelotonna contre Camus, qui lui caressait les cheveux, après avoir remonté le drap sur eux.

- Camus ? Chuchota-t-il pour ne pas briser la paix.

- oui ? répondit sur le même ton le français.

- tu as déjà ressenti ça ?

- non, mon amour, jamais.

- ça veut dire quoi à ton avis ?

- je ne sais pas, mais l'union de nos cosmos...

Milo se redressa.

- comment ça ?

- tu ne l'as pas senti ? C'est pourtant encore très présent, murmura Camus.

Le grec ferma les yeux et se concentra, il les ouvrit brusquement, stupéfait.

- mon cosmos est empreint du tien.

- tout comme le mien l'est du tien, Milo.

- Mais... cela voudrait dire...

- que nous sommes unis dans les étoiles, Milo. Que nous sommes bénis par nos constellations.

- Déesse...c'est comme si elles nous avaient mariés, chuchota le scorpion se baissant pour embrasser son amour.

- et dire que j'ai failli te perdre.

Camus sourit tendrement.

- nos cosmos unit sont la preuve que nous nous serions retrouvé un jour, nos âmes sont liées mon amour.

- Si tu savais comme je t'aime mon Camus, murmura Milo en pleurant silencieusement.

Le onzième gardien lui essuya les joues amoureusement.

- moi aussi, je t'aime, et jamais on ne se séparera, on se retrouvera toujours, nos armures nous l'on promit par cette union.

Le huitième chevalier opina et se blotti contre le français, fermant les yeux serein. Camus le suivit dans le sommeil, tous les deux enfin apaisés et heureux.

FIN !

Séquelles ( Saint-seiya)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant