Chapitre 4 : Rencontre

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Je me rendis à sa table, troublée. Il était d'une beauté frappante. J'essayai de ne pas le regarder, mal à l'aise. Je m'assis sur la chaise, posant mon sac par terre. Il me dévisagea. Par instinct, je le regardai. Il avait un corps sculpter, des muscles se montrant par dessus son t-shirt. Je détournai rapidement mon regard, affreusement gênée.

_ Tu es Lucy Clark ? dit-t-il d'une voix harmonieuse.

Je restai perplexe, stupéfaite. Comment connaissait-t-il mon prénom ? Malgré tout, par politesse, je lui répondis.

_ Euh, oui.

J'essayai de paraître normale mais j'étais tellement mal à l'aise que je bougeais maladroitement.

_ Je m'appelle Jacob Grayson.

Cette fois, c'était sa voix qui me troublait. Une magnifique voix grave et séduisante. J'en perdis presque l'usage de la parole.

_ Jacob ? m'écriai-je, émerveillée.

Il rit. Je priai qu'il arrêtait car j'étais à deux doigt de m'évanouir.

_ Tu trouves ce prénom étrange ? ria-t-il.

_ Non, euh, bégayai-je, c'est jusque que... Que je trouve ce prénom unique. Et... beau.

Il paraissait étonné cette fois. Heureusement, ma troublance s'évanouissa, laissant place à l'intrigue. Je voulais absolument tout savoir de lui. Tout.

_ Tu viens de déménager ? me demanda-t-il, prenant une expression curieuse.

_ Non, dis-je sèchement. Je suis venu vivre avec mon père pour quelque temps, lâchai-je. Changer d'air.

Il me regarda intensément de nouveau et mon malaise revint.

_ Oh. D'où viens-tu ?

_ De Los Angeles, répondis-je précipitamment.

Le professeur interrompit notre conversation, ce qui me soulagea.

_ Nous allons visionner un film sur Roméo et Juliette pour visionner leur époque que nous allons étudier. Je vous demande de faire le silence.

De ces mots, un film noir et blanc apparut. Tous le regardâmes, concentrés, sauf moi. Je ne sais pas pourquoi mais je voulais toucher Jacob, plus précisément, effleurer sa main qui était demi-ouverte. Mais je n'osai pas. Il n'arrêtait pas de me regarder, ce qui me rendit toute pâle. Après une longue demi-heure, essayant de me retenir de toucher sa main, Mr.Pierce mit un stop à la lecture, ce qui me permettait enfin de respirer normalement, ayant le souffle coupé à la vue de Jacob.

_ Qui peut me dire ce que dis Roméo à Juliette lors de l'acte 4 ?

Bien-sûr, je n'avais rien écouté, trop absorbé par la beauté de Jacob. Je regrettai à présent de m'être concentré sur lui, au lieu du film. A ma grande stupéfaction, il leva la main. Lui, qui n'avait pas cessé de me regarder, c'était remarquable de sa part.

_ Mr.Grayson.

_ << De tes lèvres, je promets de t'aimer chaque jour de mon existence, jusqu'a ma mort. L'amour que j'éprouve à ton égard, indéchiffrable, nous unis chaque jour. Car nos vies sont liés, nos destins promis, et je promets d'être celui qui t'aimera a jamais. Pour l'éternité >>

Ses paroles paraîssait sincères et son regard se posa - une fois de plus - sur moi. J'avais l'impression qu'il s'adressai à moi et pour la énième fois, j'étais toublée, tellement que je n'arrêtai pas de le fixer, ne le lachant pas du regard. Il me fasciner. La cloche sonna deux heures et je partis la première, essayant de me distancer de lui le plus loin possible, trop impréssionner. Jacob Grayson, murmurai-je dans ma tête. La journée s'écoula rapidement, si rapidement qu'à la fin de la journée, je quittai rapidement le lycée. Emily attendait sagement le bus, qui ne devait pas tarder. Cherchant Anna et Fred, pour leur dire au revoir, vu qu'ils avaient une voiture1 (1*Au Etat-Unis, les lycéens âgées de 16 ans, peuvent passer le permis et avoir le droit de conduire une voiture). Comme par hasard, Jacob était là, plaqué sur le mur avec sa voiture impressionnante. Une ferrari noir. J'en avais le souffle coupé. Jacob venait donc d'une famille riche. Je n'en croyais pas mes yeux, toutes ces voitures ne faisait pas le poids face à la sienne. Nos regards se croisâmes et je détournai la tête rapidement, tellement troublée. Anna et Fred sortirent enfin, riant bruyamment. Je me joignis à eux, essayant de sourire malgré moi.

_ Salut Lucy ! me lança Fred, joyeux comme toujours.

_ Tu prends le bus ? demanda Anna.

Oubliant la situation, je regardai Jacob qui ne cessait de me fixer comme...

_ Lucy ?!!! cria Anna.

_ Euh, non. Non, je ne pourrais jamais, dis-je en le regardant.

Soudain, je me rendis compte de mon erreur. En le regardant, j'avais perdu l'usage de la parole. Quelle idiote !

_ Alors où est ta voiture ?

_ Je prends le bus en fin de compte, m'écriai-je, essayant d'éviter son regard.

_ Bon, ok, alors a demain ! dit Fred, en me souriant joyeusement.

_ C'est ça, à demain !

Une fois qu'ils s'en allèrent, j'avais décidé d'aller le voir pour une explication. Une fois devant lui, il était encore plus beau que tout à l'heure. Malgré tout, j'essayai de lui résister, en le foudroyant du regard.

_ Qu'est-ce-qui te prends ? lui reprochai-je. Tu... Tu n'arrêtes pas de me fixer comme si... Comme si j'étais une friandise. Sa me...

Mais je n'arrivais à trouver les mots, trop absorbé par sa beauté inquietante.

_ Sa te fait quoi ? grogna l'interessé.

Son visage avait prit une expression mécontente ce qui ne me plaisait pas, là, maintenant.

_ Sa me perturbe ! criai-je à haute voix.

Des visages se retournèrent dans ma direction, me dévisageant. Tournant la tête, je vis Bryan et sa bande me fixait. Kate comprise. Etrangement, elle me lança un regard à en couper le souffle, comme si j'avais fait quelque chose de mal. J'étais dans une bonne situation, super ! Jacob ria, et je restai figée devant lui.

_ Alors, si tu acceptes mes excuses. Désolé, s'excusa-t-il, droit dans les yeux.

Je me rendis compte soudain que le bus s'apprêtait à partir, klaxonnant vivement. Je ne sais pas pourquoi, je voulais rester là, pour toujours, près de lui. Pour l'éternité.

_ Je dois partir, il faudra qu'on en reparle. A demain.

Sur ce, je me retournai et marcha rapidement en direction du bus. J'avais rencontré Jacob Grayson. D'une beauté intriguante. Jamais un garçon n'avait réussit à me rendre... Troublée. Je restai figée durant le voyage, le regardant, puis les arbres apparaîssèrent, et il disparut de ma vue. Trop tôt.

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