Loverdose [j.ww]

❥ Partie vingt cinq

☁️ Ensuite...

« Mon dieu mais qu'est-ce que j'ai fait ?

mais comment cela a t-il pu arriver ?

que vais-je dire ? que vais-je faire ? »

Il y avait maintenant longtemps que je ne m'étais pas posé de questions.

Je le regrettais du plus profond de moi, je m'en voulais énormément.
J'avais accusé Wonwoo, et l'avais horriblement repoussé.

Il n'y avait pas le sentiment de soulagement, sur le fait de savoir que ma mère était bel et bien encore en vie, non, il y avait seulement le sentiment de remord.

Je ne savais plus quoi faire. Enfin...

Je savais que je devais aller m'excuser mais j'ignorais si j'en avais la force. Le regarder dans les yeux désormais me semblait loin du possible.

Je ne l'avais même pas laissé s'expliquer. Je lui avais laissé aucun moyen d'agir, concluant par moi même les événements qui se cachaient.

Pourtant, cette façon d'agir, de faire, que je traduisais par moi même, d'immature et égoïste, cela ne me ressemblait pas.

Jamais auparavant, je n'aurai réagi de la sorte. Jamais avant la rencontre de mon voisin je me serais abandonnée à suivre mes pulsions, qui depuis de très longues années maintenant n'avaient plus refait surface.

Jamais.

Cela ne me ressemblait pas.

Cela n'était pas moi.

Je changeais.

Mes pensées prenaient un autre chemin, un chemin plus sombre. Ma façon de réfléchir avait été influencé.

À cause de quoi ?

À cause de qui ?

Wonwoo me changeait.

Et je n'étais apparement pas la première.

Ma conscience savait que j'avais peur de lui, mais elle savait aussi que je l'aimais.

Je l'aimais encore et pour toujours, de tout mon être.

Pourtant je voulais chasser tout ça, l'ignorer ; la peur,
Tout comme l'amour.

Car désormais, j'avais absolument la certitude que Jeon Wonwoo, mon voisin de pallier, était un meurtrier et qu'il avait volé mon coeur.

Reprenant lentement une respiration régulière, je me dirigeais toujours perdue dans la confusion, vers les morceaux de verre dissipés sur le parquet.
Je me penchais, et les ramassais un à un jusqu'à qu'il n'y en ai plus et les jetais.

Mon regard se porta sur le mur éclaboussé de chocolat chaud, et un long soupir s'échappa de mes lèvres.

« Si j'avais su que maman venait, je n'aurai pas lancé le verre... »