Chapitre 2

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- Chloé -

Je suis un peu; non, en réalité je suis complètement stressée à l'idée de revoir mon frère. Je ne sais pas à quoi je dois m'attendre venant de sa part. Il s'est, la dernière fois que l'ai vu, comporté comme un goujat.

Le taxi m'a déposé devant la maison de Jules. J'ai appuyé sur la sonnette noire. Je sens mon cour battre de plus en plus vite. J'entends des pas approcher de la porte d'entrée. La porte s'ouvre.

Nous nous regardons tout les deux Nous attendons de savoir, qui de nous deux, fera le premier pas vers l'autre. Nous n'attendons pas trop longtemps, c'est lui qui le fait. Il me serre dans ces bras. Il pleure. Moi aussi, j'ai commencé à pleurer.

Nous nous regardons encore une fois, puis, tout naturellement, il m'invite à entrer chez lui.

- Tu as fait un bon voyage? J'espère que tu as faim, j'ai fait un gâteau au chocolat, comme tu les aimes! Me dit-il.

J'acquiesce d'un hochement de tête. Jules prend ma valise, et monte les escaliers, pour la mettre dans la chambre d'amis. Je m'installe dans son salon, et je remarque que rien à changé. Il y a toujours les mêmes rideaux au fenêtres, les même fleurs qui se trouvent dans le même vase et qui commencent à faner. En revanche, ce qui est nouveau, c'est ce petit labrador, noir avec une tâche blanche sur l'oeil droit, qui actuellement marche dans ma direction. Il pose sa tête sur mes genoux et je le flatte par quelques caresse sur sa tête.

- Je vois que tu as fait connaissances avec Puffy! Je sursaute, je n'avais pas entendu mon frère arriver derrière moi.

- Oui, elle est très gentille. Depuis combien de temps l'as-tu?

- Je l'ai adoptée il y a 1 an, quand j'ai commencé  à être trop solitaire. Tu sais, depuis que tu es partie, et que j'ai commencé à me sentir seul, j'ai fais beaucoup de travail sur moi même.

D'une certaine manière, je comprend ce qu'il a du, ou ce qu'il ressent encore. Après avoir laissé mon ancienne vie ici, je suis partie là-bas, pour me recentrée sur moi, et trouver de nouveaux objectifs de vie. Peut-être qu'après coup, c'était un mal pour un bien. Même si je pense qu'être séparé de la seule famille qui lui reste ne devrait pas être un mal nécessaire. Je m'approche de lui, et lui prend la petite part de gâteau qu'il vient de me mettre sur une assiette et qu'il m'apporte. Je pique un bout avec ma fourchette et je savoure le morceau encore tiède. Le chocolat fond dans la bouche. Le gâteau est succulent!

-Cela fait longtemps que je n'ai pas mangé de gâteau comme celui-ci. Merci beaucoup! Un sourire s'installe le temps de quelques secondes sur le visage de mon frère. Puis, aussi soudainement qu'il était venu, celui-ci est reparti et mon frère reprit son air sérieux habituel. Il me dit d'une voix on ne peut plus claire: "Chloé, il faut que je te parles".

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