- Jules -
Je respire un bon coup, puis, je prends mon courage à deux mains et je m'installe dans le divan, à côté de Chloé.
- Je sais que je t'ai fait beaucoup de mal avant que tu ne partes faire ta vie à Stockholm. Je n'ai jamais vraiment accepté que c'était moi qui était en tord. Mais, je souhaite me racheter au près de toi, parce que tu es quelqu'un d'important pour moi. Et puis, quand se sera moi qui partirai, j'aimerais que tu ai toujours en tête l'image de ce grand frère que je ne suis jamais devenu ; ce grand frère qui aurait du te croire, plutôt que de croire ce que tout le monde voulait que je pense. Tu crois que tu pourrais me pardonner ?
- Jules, je ne vais pas te mentir, je ne suis revenue ici que pour voir ce que tu allais me dire de nouveau. Malgré tout ce que tu as fait ou dit, tu reste mon grand frère, un frère que je ne vais bientôt plus voir et ce, indépendamment à ma volonté. Mais je ne veux plus de belles paroles en l'air. J'en ai eu ma dose.
Je suis mortifié. Il faut que je reste calme, ne pas paniquer. Respire Jules, tu dois penser à quelque chose d'agréable, je répète PENSE à quelque chose d'agréable.
- Cette fois tes paroles ne te sauveront pas. Je ne sais rester que deux semaines. Si tu veux mon pardon, ce seront tes actions qui devront me convaincre, reprit-elle d'une voix plus ou moins assurée.
J'ai compris le message. Je réfléchi quelques instants et, je crois avoir une idée.
Je compte bien me racheter au près de toi, lui dis-je, tout en la prenant dans ces bras. Ma petite Puffy, se lève et retourne dans son panier, pour mâchonner son petit os en peluche.
Une fois notre étreinte finie, j'ai été chercher mon appareil photo. Dehors, il faisait beau, et comme Chloé venait d'arriver et qu'elle ne restait que deux semaines, il fallait que nous en profitions tout les deux.
Je lui pris la main en lui disant que j'avais trouvé une super idée. Sans en dire plus, nous étions monté dans ma petite voiture grise. Nous somme allez jusqu'à la forêt. Puis, nous avons commencé à marcher sur le premier chemin que nous avons vu. Enfin, ce chemin ne nous est pas réellement inconnu, c'est le chemin que nous prenions quand nous étions petits.
- Tu t'en rappelles ? Lui avais-je demandé. Elle n'avait que 7 ans la première fois que je l'avais emmené dans ce parc.
- Bien sûr ! Comment pourrais-je oublier toute ces fois où l'on se courait l'un derrière l'autre. Et si j'ai bon souvenir, tu me laissais toujours gagner parce que selon toi, « les garçons doivent toujours laisser les filles gagner ; question de galanterie ! »
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RomanceChloé a décidé de vivre à Stockholm depuis sa disputes avec son frère. N'ayant pas vraiment de personnes avec qui elle est proche, Chloé vit recluse, et est complètement rentré dans un rythme de métro-boulot-dodo. Mais voilà qu'elle vient de recev...