Je marchais, sans but, je ne savais pas où j'allais. Je suivais mon instinct, je lui faisais confiance.Je n'attendais plus rien de la vie, désormais. J'avais eu ma dose, mais je restais, je n'en n'avais pas la moindre idée. J'avais essayé de m'intégrer, mais on m'avait insulté, rejeté, critiqué et bien autre encore. Ma joie était partie il y avait bien longtemps. Je ne riais plus, ne souriais plus, comme si je n'avais pas d'âme.
Mes yeux étaient fixés au sol, celui-ci était couvert d'une fine couche de neige. On pouvait aussi y voir des feuilles mortes. C'était la nuit, les lampadaires éclairaient faiblement la rue, il faisait froid. Des souvenirs douloureux revenaient sans cesse, tout comme mes larmes, c'étaient des larmes de sang.
J'étais rejetée par ma véritable identité, j'étais le "force" sombre. Il y en avait huit, mais je n'en savais pas plus, c'était mon père qui m'avait dit tout cela avant de mourir. J'étais très proche de mon père, j'avais commencé à perdre le sourire à ce moment. Il était la seule personne en qui j'avais confiance, et je me devais de réaliser ce qu'il souhaitait, trouver les autres "forces".
Je relevais enfin la tête, et m'arrêtai. Les larmes commencèrent à couler, sans raison. Ses petites gouttelettes tombèrent au sol, ce qui fît une petite flaque, cette flaque avait une couleur pourpre. Je repensais à mes actes, je ne mangeais plus, je ne dormais plus, je me mutilais. Je ne buvais que un petit verre tout les trois jours.
Un vertige me prit soudain, je m'adossai à un mur proche de moi, mes jambes me lâchèrent. Je tombai lourdement au sol, je me recroquevillai, mais yeux ses fermèrent d'eux même.
***
J'ouvrai doucement les yeux, mais les refermai directement, je venais d'être ébloui par une lumière blanche. Je réessayai, j'y arrivai avec une grande facilité, cette fois-ci. Je me redressai de sorte à être assise, j'observai autour de moi. Une machine à ma droite, émettait des "bips" réguliers, c'était stressant. Dans cette salle, tout était blanc, le lit, les chaises, les tables... Je tournai la tête vers la gauche, une petite table de nuit blanche elle aussi s'y trouvait, dessus il y avait un vase. Dans ce fameux vase, on pouvait y voir une plante, verte. Un peu de couleur me faisait du bien au cœur, je souris. Ce geste était tellement rare.
Soudain un souvenir revint dans ma mémoire, mon sourire partit aussitôt. Je m'aperçus que je n'étais pas seule, une femme brune portant une blouse blanche s'approcha de moi. Par réflexe, je me reculai, oubliant le mur, je me cognai donc la tête. Je dirigeai ma main vers ma tête, j'avais une belle bosse. La femme continua de s'approcher de moi, comme si j'étais un animal. Mon physique le faisait penser, mais je n'en étais pas un.
J'avais mes deux oreilles de zoroark rabaissées, mon père m'avait dit, que une queue allais apparaître lorsque je serai plus grande. Je portais mon éternel casque de musique violet foncé ainsi que du bleu caché par des notes de musique jaunes de chaque côtés. Mes lunettes avaient un peu glissé de mon nez, et mon costard noir qu'il laisse habituellement vu sur un t-shirt blanc et une cravate, était recouvert d'une blouse blanche.
" Je ne mords pas... avais-doucement prononcé
- Je le savais..."
J'arquai un sourcil, je ne la croyais pas, je le sentais. Elle avait peur, je le voyais dans son regard. Je savais tout cela, car avec mon expérience, j'avais appris à me méfier. J'avais appris par cœur les réflexes des humains, ceux qui avaient peur de nous, les "forces".
" Mademoiselle, nous avons remarqué que vous avez une anomalie. C'est naturel?
- Bah non..
- Ah... Ok.. soupira-t-elle
- Mais vous-êtes bêtes ou quoi? Bien sur que c'est naturel!" dis-je
Elle était tellement bête cette femme, elle m'énervait à un point culminant. Je pensais même qu'elle n'avait pas de cerveau, mais bon. Je me redressai un peu mieux, et lançai un regard noir. Une seconde personne rentra dans la pièce, c'était un garçon, il avait une casquette pokémon sur la tête. Je fus extrêmement surprise de le voir, comment se faisait-il qu'il soit là?
Mon cerveau analysait tout, je ne savais pas quoi pensé, ni quoi dire. C'était impossible, je devais rêver. Je sentis ma tête tourner, et posai mes mains sur le lit, pour me stabiliser. Je n'entendais plus rien, mes yeux étaient plongés dans les yeux du jeune homme. Je me sentis rougir, je baissai le regard et mes oreilles encore plus. J'entendis petit à petit des murmures, puis la porte s'ouvrit pour la énième fois. Au cadran, un couple. Elle était blonde aux yeux bleus. Je les reconnus tout de suite, c'était les amis du jeune homme. Ils me sourirent et je le leur rendis. Tant d'émotions, je ne pouvais plus supporter ça. Une larme commença à couler le long de ma joue, et je l'essuyai vivement.
Le jeune couple s'approcha de moi, ils avaient un sourire radieux. La jeune femme du début, partit, ce qui me soulageai. Je poussai un petit soupir, la jeune femme, qui était blonde s'essaya sur le lit. Elle commença à me caresser les cheveux. Je reculai, surprise par son geste.
" Que faîtes-vous ici? demandai-je d'une toute petite voix
- Eh bien, on faisait une vidéo nocturne avec Julien et Clémence et on t'a trouvé par terre. On t'a donc emmenez aux urgences, de peur que ce soit grave, expliqua le garçon à la casquette
- Ah... Ok... Mais il ne fallait pas..."
Comme réponse, il me répondit par un sourire. Celui-ci était sincère, je me sentais rassuré. Je sentis soudain une crampe au niveau du pied droit. Je hurlai ma douleur, j'étais très fragile. Les douleurs commencèrent à arriver petit à petit, maux de tête, de ventre et bien autre encore. Ma tête commença à tourner de plus en plus, puis trou noir.
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Voici mon histoire que je suis assez fière, j'espère qu'elle vous plait, si oui. N'oubliez pas l'étoile et le commentaire, ça me ferait très plaisir. Des bisous à Axouneo
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Les forces wattpadiennes [ PAUSE ]
RandomLes forces wattpadiennes sont toutes liées entre elles, suivez leur histoire, leur passé et leur futur dans une aventure exceptionnelle. L'amour, l'amitié et la trahison sont à l'honneur!