Dès lors je me retrouvais en plein milieu de ce qui me semblait être une forêt sombre. L'atmosphère était très mystique et dégageait une inquiétude que je pouvais ressentir jusqu'au plus profond de moi. Cette forêt s'étendait à perte de vue dans l'ombre. Le haut des arbres étaient éclairé par la lune et leurs branches laissaient passé quelques rayons éclairant le sous-bois.
- Mais où est-ce que je suis ? Et comment as-tu fais ça ? Demandais-je déconcerté.
J'avais la chaire de poule après ce que je venais de voir se passer sous mes yeux. Cette créature ne m'inspirait pas du tout confiance.
- Je t'avais dit de la fermer ! grogna-t-elle. Suis moi et dans le meilleur des cas tout se passera bien pour ta survie, m'annonça-t-elle.
Tout se passera bien pour ma survie ? Qu'est-ce qu'elle sous-entendait par là ? Oh mon dieu ! Et si jamais je ne ressortais pas d'ici en vie. Je ne voulais pas mourir et surtout pas dans un endroit tel que celui-ci.
A présent je savais que la fuite m'étais impossible et que je n'avais pas le choix. Je devai suivre cette cupide créature à la voix douce et envoûtante si je voulais avoir une chance de survivre dans cette étrange forêt et éviter de me faire dévorer par une autre de ces fichus bêtes.
Cette espèce de lutin avançait à travers les branches sèches m'entraînant vers les profondeurs de la forêt qui devenait à chaque fois plus sombre. Mes pieds étant nu, je sentais toutes les épines y pénétrer à chaque pas.
La forêt était très calme et j'avais l'impression qu'on pouvait nous entendre marcher à des kilomètres à la ronde. Mais on devinait malgré le silence, qu'elle était habité. Je me sentai observé de partout et cela me glaçais le sang, en plus du froid. Heureusement que ma robe de chambre était muni de manches longues. Comme elle était blanche, elle reflétait aux rayons de la lune et me donnait l'impression d'être une proie.
Tout à coup le silence se faisait détruire par des bruits bizarres qui résonnaient au loin. J'entendai comme des cris de femmes, elles criaient comme si on leurs arrachaient les membres du corps, tout cela mêlé à des bruits très brusque de bêtes. J'avais vraiment l'impression qu'elles se faisaient dévorer. Je ne voulais surtout pas être la prochaine à y passer. Je tremblais de plus en plus ces bruits se rapprochaient. Cette peur qu'il m'arrive quelque chose me rongeais de l'intérieure. J'accélérai le pas, malgré mes pieds qui saignaient, derrière la créature.
Cette marche commençait à durer beaucoup trop longtemps. Je souffrais et les larmes me venaient toutes seul, c'était interminable et je n'en pouvais plus, je ne savais pas où j'étais ni où je me rendai. Le pire c'est que je ne pouvais pas avoir de réponse à mes questions. Je n'osais même plus parler après tout ce que m'avait dit ce lutin.
À présent je distinguai au loin des ombres qui circulaient rapidement à travers les arbres. Des bruits de tambours commençaient à se faire entendre et s'accentuaient au fur et à mesure de notre avancée. Les cris continuaient avec la musique de Sabbat, et ma tête commençait à me faire mal.
- Nous y sommes ! S'écria la créature.
Je voyai un feu en plein milieu d'une petite étendue d'herbes entouré des arbres. La musique s'accélérait et les cris montaient encore plus en puissance. Des jeunes femmes vêtues de noir et aux longues chevelures dorée se tenaient toutes dans un coin. Elles prononçaient des phrases répétitives pendant que d'autres, dissemblables, tournaient autour du feu en criant et en chantant. Des créatures, don je ne saurais décrire l'apparence, et des ombres tournoyaient autour des flammes, certaines étaient vraiment affreuses.
Pendant un instant je croyai que mon crâne allait exploser tellement j'avais mal. J'étai frappé par les événements qui se produisaient devant moi. Des bêtes aux corps humain et certaines femmes copulaient ensemble sur le sol auprès des étincelles. C'était de la que provenaient les cris horribles de femmes.
Je me tenais debout, toute figée, devant ce terrible spectacle qui se déroulait sous mes yeux. Je ne sentais même plus la douleur tant elle étai intense, c'était presque comme si je m'y étais habitué, mes larmes cessaient de couler.
De l'autre côté du feu j'apercevai un petit groupe de jeunes garçons. On aurait dit une horde de blondinets avec leurs habits blancs. Ils devaient tous avoir à peu près mon âge. Je remarquai que l'un d'entre eux m'observait depuis un bon moment déjà. Je n'avais jamais vu un regard comme le sien. Des yeux d'un vert émeraude aussi profond et intense qui m'observaient et me faisaient oublié pendant un moment tout ce cauchemar autour de moi. J'avais l'impression que la gravité s'attendrissait et devenait beaucoup plus légère, comme si je pouvais à tout moment décoller du sol. C'était fascinant cette connexion entre nous qui, par le biais d'un seul regard, nous tenait captivé l'un à l'autre. Je n'avais jamais ressenti une telle chose auparavant, c'était comme s'il savait ce que je ressentais à l'instant et que moi aussi je pouvais ressentir sa peur mélangé à son excitation. Cela me rassurait beaucoup vu la situation dans laquelle je m'étais retrouvé. J'avais tellement envie de me rapprocher mais cela m'était impossible car cette espèce de lutin m'en empêcherait, alors je restai là pétrifiée sur place.
Au devant de leur rang se tenaient deux hommes dévêtu avec des têtes de cerfs recouvrant leurs visages, et don la pudeur était cachée par une fourrure. Leurs corpulences athlétique et robuste me laissait deviner qu'ils étaient sûrement des sortes de meneurs. Ils restaient là sur place et ne bougeaient pas d'un poil, comme s'ils attendaient quelque chose.
-Ça y est ! C'est le grand moment ha ha ! dit la créature qui m'avait conduit jusqu'ici.

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SABBAT
Short StoryLe soir de son anniversaire, après avoir fait son voeu, Lily subit les conséquences de celui-ci. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ {SHORT-STORY} N'hésit...