La fille de Shinohara [ARRÊTÉE]

1.

PdV ?:
Je me réveille d'un bond, en sueur. Qu'est ce que c'était? Qu'est ce qui a bien pu me réveiller aussi brusquement?
Ça sonne à la porte.
"Mlle Shinohara ? Y-a-t-il quelqu'un ?"
Qui peut bien me vouloir quoi que ce soit à une heure aussi tardive... Attendez! Il est quelle heure ?
Je regardai mon réveil, il affichait 8h00. Je m'étais donc endormie si subitement ?! J'enfilai un vieux sweat par dessus mon pyjama trop grand et des chaussons appartenant à mon père. D'ailleurs je me demande où en est la mission contre "La Chouette". Il m'avait dit que c'était une opération cruciale pour l'extermination des goules du 20e arrondissement.
Ce district avait beau être un des plus calme de tout Tokyo, depuis quelques temps il paraissait un peu plus animé.
J'ouvris la porte pour laisser apparaître deux hommes vêtus d'un long mateau gris. Je reconnu immédiatement cette uniforme porté tant de fois par mon père.
"C'est pour ? grommelais-je d'un ton nonchalant.
-Vous êtes bien Nagisa Shinohara ?
-C'est bien moi."
Le premier homme, hésitant, tenta je ne sais combien de fois d'expliquer un certain quelque chose qui avait tant l'air de le perturber.
"Vous comptez cracher le morceau oui ou non ?! demandais-je d'un ton toujours aussi exécrable."
C'est alors que le deuxième inspecteur, ayant l'air un peu plus confiant que son collègue se décida à prendre la parole.
"Votre père viens d'être plongé dans un coma artificiel dû à des blessures trop importantes lors de l'opération d'hier. Il est à l'hôpital privé du CCG. Son état est stable pour l'instant mais nous ne savons pas si il se réveillera un jour..."
Ma grande gueule s'est fermée, je ne sais par quel moyen. Ça ne se pouvait pas... il ne pouvait pas parler du même Shinohara que moi.
"Il faut vous préparer à tout Mlle Shinohara, le CCG vous accordera un soutien psychologique et des aides financières pour vous dédommager de cet accident. Nous sommes désolé. Passez une bonne journée."
Les enquêteurs descendirent silencieusement les escaliers menant à mon appartement miteux. Je me mis à pleurer instinctivement, mon esprit n'avait pas encore encaisser le choc mais mon corps avait ,lui, déjà réagis. Je me mis à hurler, hurler de toutes mes forces. Quelques voisins de l'étage du dessous se mirent à donner des coups de manche à balai au plafond. D'autres de l'appartement d'à côté frappèrent le mur en criant des insultes variées. Ce qu'ils ne savaient pas, c'est qu'en seulement quelques secondes, le dernier pilier soutenant ma raison venait de tomber.
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Voilà c'est un petit chapitre pour ma première fanfic. Va falloir être indulgeant avec moi 😂