Au bout d'une semaine le nez du panda ne lui faisait enfin plus mal. Il se souvenait en riant de la tête du vendeur quand il était arrivé en kigurumi dans le magasin, le geek pendu à son bras et avec Mathieu pour acheter un coupe-menottes (mais si, ça existe vraiment x))
Le patron n'avait rien retenté, il trouvait les autres "inintéressants"...
Ils étaient tous à table (sauf le religieux car c'était "LA FIN DU MOOOONDE !") quand Mathieu décida de mettre fin au silence extrêmement malaisant qui régnait dans la pièce.
Mathieu: Au fait les mecs, la semaine prochaine je vais aller chez mes parents et Antoine viendra avec moi...je vous laisserai seuls, je compte sur vous !
Patron: Tes parents sont pas homophobes ?
Mathieu: Mais je suis pas avec Antoine !
Le panda qui était le seul au courant regarda Mathieu avec un sourire en coin, ce qui n'échappa pas au patron qui marmonna quelque chose d'incompréhensible.
Mathieu: D'ailleurs hippie, j'emmène ta drogue avec moi, j'aimerais qu'il y ai une personne clean de plus pour surveiller le patron...
Le hippie ne réagissant pas, le panda lui tapota l'épaule, ce qui eu pour effet de le faire tomber de sa chaise.
Hippie: ronfl..?
Mathieu: Putain mec, tu peux pas te concentrer deux secondes ?
Hippie: Mais j'ai pas beaucoup dormi gros, les citrouilles maléfiques m'ont embêté toute la nuit, et j'ai été obligé de me cacher dans mon placard !
Mathieu: Bref, pas de drogue cette semaine, je pars chez mes parents !
Hippie: Mais ils sont pas homophobes gros ?
Patron: Ah ! Tu vois, j'avais raison !
Mathieu: Sauf que lui il est défoncé !
Hippie: Mais non, ce sont les poneys dans le salon qui me l'ont dit !
Mathieu: Bref, je compte sur vous ! Pas de conneries hein ?
Hippie: T'inquiète gros, tu nous connais !
Ils finirent tous de manger et retournèrent à leurs occupations tandis que Mathieu alla prévenir le religieux de son départ.
***
Mathieu: Antoine ! On arrive, réveille toi !
Le train entrait enfin en gare après de longues heures de trajet. Les deux jeunes attrapèrent leurs valises (Antoine attrapa les valises en hauteur pour les donner à Mathieu x)) et ils descendirent du train. Les parents de Mathieu les attendaient un peu plus loin, près du kiosque à journaux.
Père: Salut les garçons !
Mère: Vous avez fait bon voyage ?
Mathieu: Ouais ! Tout s'est bien passé !
Mère: Bon, on va pas rester là à discuter des heures, allez on va à la maison !
Ils rentrèrent tous dans la voiture, les parents de Mathieu leurs posèrent des questions pendant tout le trajet dans la campagne et laissèrent enfin les youtubers tranquilles à leur arrivée.
Père: Mathieu, par contre on a pas trouvé de matelas pour ton ami, j'espère que ça ne te dérange pas de partager ton lit deux places ?
Mathieu: Non, t'inquiète !
Il invita Antoine a le suivre dans son ancienne chambre. En arrivant, Mathieu se rendit compte que pour une fois sa chambre était propre et rangée. Et Antoine fut étonné du mauvais goût des rideaux jaune-moutarde qui lui rappelaient étrangement sa MAGNIFIQUE tapisserie. Les draps du lit eux, étaient à fleurs de toutes les couleurs, ce qui contrastait totalement avec la fadeur des rideaux.
Le chewbacca s'assit sur l'unique chaise de la pièce, a côté du bureau. Il vit posée sur celui-ci une photo de Mathieu, il devait avoir 20 ans, il avait les cheveux à peu près semblables à ceux d'Antoine.
Antoine: Tu disais quoi sur mes cheveux ? dit-il en riant, en tendant la photo a Mathieu
Mathieu se mit à rougir et rit tout de même en rangeant la photo dans un tiroir. Une autre photo était encadrée sur le bureau, c'était la photo d'un jeune qui devait avoir une vingtaine d'années, il était brun et avait les mêmes yeux bleus que Mathieu.
Mathieu: C'et mon frère, Paul ! Je te le présenterai, il doit arriver dans la journée !
Antoine: T'as un frère ? Il est plus grand que toi ?
Mathieu: Ouais, il a 30 ans !
Antoine: Je parlais de la taille ! rit Antoine, fier de sa vieille blague indéfiniment recyclée (n'est ce pas)
Mathieu lui donna un coup amical dans l'épaule en souriant. Puis ils défirent leurs valises. Quand ils eurent enfin fini ils s'assirent sur le lit.
Mathieu: D'ailleurs, oublie pas mec, mes parents sont vachement homophobes, il faut qu'on fasse gaffe !
Antoine et Mathieu entendirent alors des petits pas rapides monter les escaliers et ils virent débouler dans leur chambre un grand chien blanc à tâches marrons. Le canidé se jeta affectueusement sur Mathieu.
Mathieu: Tao !
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