Bordel, Croissants et Ecchymose

212 20 10
                                    

Le Patron chercha dans tout le bordel pendant une bonne heure quand il arriva devant un petit cagibis, il avait pour habitude d'y laisser les balais et autres outils de ménage...

Il n'eut pas de mal à faire sauter la porte, le cagibis était plongé dans le noir.

Patron : Prof ?

Aucune réponse ne se fit entendre, le Patron tendit la main et chercha a tâtons l'interrupteur sur le mur intérieur. Quand la lumière s'alluma, il découvrit son amant, lié des pieds à la tête, une belle bosse violette sur le crâne. Il s'approcha de lui en hâte pour prendre son pouls : Il était régulier.

L'homme en noir se hâta de le délier, lui déposa un baiser sur le front et le prit dans ses bras comme une princesse. Le prof avait dû être drogué, il ne réagissait pas.

***

Mathieu entraîna Antoine hors de sa chambre.

Mathieu : Toinooou ? Je veux qu'on le fasse sur le canapééé...

Antoine : Math', arrête, c'est une *hic* trooop mauvaise idée ! *hic*

Les deux amoureux avaient commencé un action/vérité dans la soirée, mais au bout de quelques bières, l'ambiance avait bien changé.

Mathieu traîna le surnommé « Toinou » jusqu'au canapé, le poussa dessus et se jeta sur lui. Antoine tenta tant bien que mal de se relever, mais avec l'alcool, et le poids du nain, ça lui était impossible. D'ailleurs le nain en question commençait à passer sa main sous son t-shirt pour venir caresser ses zones sensibles. Il commença à lui retirer le précieux habits quand la sonnette retentit. C'était celle du bas de l'immeuble. Mathieu jeta un coup d'il à l'horloge, il était plus de deux heures du matin. Légèrement inquiet, il se dirigea vers le balcon et se pencha au dessus de la balustrade, Antoine le tenait par la main pour s'assurer qu'il ne tombe pas.

Dès que les deux vidéastes reconnurent le Patron et le Prof, ils s'élancèrent dans les escaliers pour aller leur ouvrir.

Le Patron était trempé, et le prof toujours évanouit, Antoine se hâta de prendre la personnalité en blouse blanche des bras du criminel et Mathieu soutint sa sombre personnalité pour monter les marches jusqu'au troisième et dernier étage, où ils habitaient.

Malgré l'alcool, ils mesuraient la gravité de la situation, le prof était toujours inanimé, une belle ecchymose sur le front.

Ils mirent les deux personnalités au lit et allèrent eux même se coucher, ils leur poseraient des questions le lendemain.

***

Le premier à se réveiller fut Mathieu, étrangement, et malgré tout l'alcool qu'il avait bu la veille, il se sentait très bien. Après son café du matin, il prit l'initiative d'aller chercher des croissant pour les autres. Il sortit donc de son appart', deux minutes plus tard, habillé, coiffé, et à peu près propre, et il commença son trajet dans les ruelles ensoleillées, il aimait bien cette atmosphère, la ville lui semblait plus joyeuse.

Il choisit de prendre un raccourcit pour aller à la boulangerie la plus proche, et coupa par une ruelle transversale. Il croisa un groupe de jeunes encapuchonnés, le gros cliché des types à qui il ne faut pas parler, se dit-il en accélérant le pas.

??? : Mais c'est Mathieu Sommet ?

« Et merde ! » se dit l'interpellé.

Mathieu : Oui, c'est moi. Vous êtes des fans ?

??? : Haha, des fans ouais. On l'était avant d'apprendre que t'étais pd ! Parce que c'est vrai hein ? Tu nous fais pas marcher comme ça nous !

Mathieu avait de plus en plus de mal à garder son sang-froid, il avait envie de les traiter de tous les noms, c'était à cause de gens comme ça qu'ils devaient rester cachés lui et Antoine.

Finalement, il leur jeta un regard de mépris et repartit vers la boulangerie.

??? : C'est ça, barre toi sale tarlouze !

Il se hâta de prendre ses croissants et rentra rapidement chez lui en évitant les ruelles. Il vit tout de même plusieurs personnes se retourner sur son passage, mais ça devait juste être des fans, se dit-il, essayant de faire taire sa paranoïa.

***

Le Patron venait de finir son récit, et il enfourna un dernier morceau de croissant au beurre dans sa bouche.

Mathieu : Tu aurais du me prévenir que tu prendrais autant de risques !

Patron : Mais je ne m'en doutait pas gamin. Et puis quoi, ne suis-je pas le plus grand criminel que ce monde ai porté ?

Mathieu : Tu aurais au moins pu m'appeler pour que je vienne vous chercher en voiture !

Patron : Je n'avais pas mon portable, et puis, avec tout l'alcool que tu avais dans le sang, ça aurait été compliqué !

Mathieu : En parlant d'alcool, ça va 'Toine ?

Celui-ci était affalé sur la table, il avait déjà prit deux aspirines et un café, mais son mal de crâne persistait. Il laissa échapper un soupir puis s'adressa à son copain :

Antoine : Plus jamais je bois avec toi Sommet...!


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Hey !

Je suis de retour ! Peut-être pas pour longtemps, ça dépendra de ma motivation, mais un deuxième chapitre devrai déjà arriver dans les prochains jours ! ^^

Je vous laisse écrire des reviews, n'hésitez pas à me signaler les fautes, etc...

J'essaierai de ne pas vous décevoir ! :)

Rhubarbe !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant