chapitre 26

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Une odeur de la  cuisine vient de me tirer du lit. Aujourd'hui c'est jour de congé alors j'en profite pour me reposé, je saute du lit,enroule une serviette autour de mes reins. J'ai rêvé d'elle hier soir d'un rêve plutôt idylle c'était tellement fort et réel que mon truc ne veut pas s'abaisser, je me dirige vers la douche pour me rafraichir, une bonne douche balaya peut-être ces désirs.

_Hummmm ça sent bon Margarette!!!

_hé hé hé t'approche pas jeune homme. T'as déjà pris un bain??

_ oui!!! Mama et à présent je réclame mon petit déjeuner j'ai un creux dans mon estomac. Je vais mourir de faim!!
 
  _ pas encore car j'ai pas eu mon baiser matinale.

Je souris à cette remarque, cette bonne femme a le don de décroché mon sourire. Je m'approche d'elle l'entourant de mes bras  et lui fait une bise. Je l'aime tellement cette sacrée bonne femme.

_Bonjour Mama Margarette mon ventre gargouille beaucoup.

Elle m'offre son plus beau sourire, elle est tellement affectueuse, je ne la traite pas comme une gouvernante car elle m'as traité comme son propre fils lorsque j'étais petit elle me bordait avec soin et amour chaque soir avant de mettre au lit, je m'en souviens comme si c'était hier alors que celle qui est ma mère n'avait yeux que pour sa beauté et ses amies. C'est au file des Années que j'ai su les raisons pour lesquelles mes parents m'avaient rejetés. Une tristesse  envahit mon coeur à l'invocation de ces souvenirs.

_Hé mon garçon soit pas triste, assied toi plus tôt et parle moi de cette fille qui te fais perdre la tête.
Dit-elle en me faisant un clin d'œil.

_Quelle fille Margarette!!
Dis-je en faisant mine d'être surprise.

_Celle qui te fais sourire ces derniers temps tu as passé cinq années à encaissé tes douleurs, tu parlais plus à personne si tu parle c'est seulement pour répondre une question qui t'es adressé ou pour dire bonjour et comme par magie tes yeux s'illuminent, tu souris à chaque instant, tu sors souvent.Je suis pas née de la dernière pluie Miguel pis je te connais comme la paume de ma main.

Un fou rire s'empara de nous. Notre complicité est si fort malgré notre trentaine d'années d'écart. Elle sait tout de moi et lui mentir la vexerait. Elle est comme la mère que j'ai jamais eu.

_je peux rien te caché Mama en effet ces sourires sont retournés grâce à une jeune femme. Ce plat est délicieux. Hummmmm.

_Ho pop-pop ! On était pas au plat. Détourne pas la conversation.

_Tu es vraiment tenace Margarette. C'est une jeune fille plutôt sympa mais je dois railler tout amour pour elle dans mon coeur car dans un mois elle sera à l'autre bout du monde.je n'ai aucune chance avec elle.

_Comment ça?? Tu vas pas la laissé s'échapper quand même.

_si j'en pouvais je la retiendrai. hélas j'y peux rien. C'est pour ses études Mama elle n'as pas d'autre choix.

_Je comprends fiston, c'est elle qui t'as avoué ça?.

_Non Mama je l'ai apprise par une amie à elle.

_pauvre garçon !! Je p...

La voix de mon père met fin à notre conversation, il salut Margarette d'un geste et me fais signe de le suivre dans le salon.

_On remet notre petite tête à tête pour plus tard Mama et merçi pour ce succulent plat.

Elle me gratifia d'un sourire et je prends la direction de la sortie pour rejoindre mon père. Qu'est-ce qu'il veut ce dernier?? Son regards m'as annoncé rien de bon.  Je m'avance vers le hall, les bras croisés sur ma poitrine je me tenais devant mon père, installé sur le sofa dégustant son verre de château blanc 1779. il me fixa d'un air hautain.

_ ça me fond le coeur de voir mon fils porté la gouvernante au coeur et non son père. Tu détruits toutes les principes de cette famille. Ton attitude est comme eux, pourtant tu es conçu au sein d'une famille noble.  Quand est-ce que tu comprendras qu'il n'y a pas de lien entre nous et eux. Ces gens de bas classe social sont que des anarqueurs. Depuis toujours j'implore à ton égard de les éloignés mais toi tu n'en fais qu'a ta tête.

_Dois-je te rappel...

_ferme la. J'en ai assez de tes salades, arrête de joué leurs avocat. Sois digne du nom Convales.
Riposta -t-il d'un ton froid et dur.

Je me retiens pour ne pas pleuré, je ne veux pas lui faire ce plaisir, après un long moment d'échange de regards Je prends une bouché d'air frais et d'un ton calme je lui dis:

_si humilié les gens fait de moi un Convales alors j'en rejette ce nom. Je t'en rappelle que c'est l'un de ces gens qui à élevé ton fils, qui a pris soin de moi pendant que tu t'en fermais dans ton bureau.  C'est elle qui me bordait chaque soir elle m'as donné tant d'amour. Elle est comme une mère pour moi que tu le veule ou non. Tu sais vous, vous êtes pauvre du coeur et riche en argent alors qu'eux ils sont pauvre en argent mais riche du coeur c'est ça la différence entre vous et ces gens.

Il avale d'un trait le contenu de son verre et me lança un regards glaçant le sang tant il était froid.  Heureux d'avoir eu le dernier mot je sors et me dirige dans mon refuge , là ou j'allais à chaque fois la tristesse me rongeait intérieurement, c'est dans une petite cabane  au fond du jardin. Un de ces jours je quitterai cette demeure et avec toutes ces principes.

Mon Coeur est partiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant