Chapitre : 17

71 6 0
                                    


PDV Samantha.

Moi – Ma mère est morte. Mon père est un chômeur dépressif alcoolique en cure. Je suis une adolescente de 17 ans qui doit s'occuper de son petit frère et vous me demandez de tout vous expliquer ? Je ne pense pas que les apparences soient trompeuses. Ce n'est pas avec votre speech que vous allez gagner ma confiance. Maintenant soit vous me punissez pour avoir frappé cette pute soit je retourne en cours.

Principal – Fait ce que tu veux, je m'en fiche que tu n'aies pas ma confiance seulement je vais devoir te punir pour ce que tu as fait. Tu es exclue une semaine. Tu peux sortir de mon bureau et du lycée.

Je ressors du bureau dans le calme. J'aperçois Valentin qui est en train de se disputer avec une dame de l'administration

Valentin – Je vous dis qu'il faut que je passe !!

Dame – Non vous n'avez pas le droit jeune homme, se sont les règles !

Valentin – Ho les règles toujours les règles au diable oui !

Moi – Qu'est ce qu'il y a ?

Valentin – Haaa Sam c'est toi que je venais voir, alors ?

Moi – Je suis exclue une semaine.

Valentin – Cool ! Tu deviens une vraie délinquante comme nous ! Aïe ta lèvre ! Elle est toute enflée ! Et ta joue aussi ! Ma pauvre ! Viens on rentre !

Dame – Monsieur Rogers vous devez retourner en cours !

Valentin – Ho et vous retournez donc sucer le principal !

Moi – Valentin !

Valentin – Je ne rigole pas, je sais qu'ils ont une relation, bon madame si vous voulez bien vous décaler sur la droite pour nous laisser passer se serait très aimable.

PDV Valentin

Je sors de l'administration fier de ce que j'ai pu dire à cette dame. Sam est derrière moi. Elle s'assoit sur un banc. Elle a l'air triste. Je m'assois à côté d'elle. Elle est très pensive et elle continue de me cacher cette chose que j'ignore.

Moi – Ça ne va pas ?

Sam – ...

Moi – Hé si c'est pour ce que t'as dit le principal tu t'en fou ! Et si c'est pour ce que t'a dit Laure laisse la dire, c'est qu'une pimbêche en plus vu comme tu l'as frappée elle ne risque pas de revenir de si tôt !

Sam – Tu sais, je me suis toujours demandé c'était quoi mon problème.

Moi – Hein ?

Sam – Regarde ! Ma mère est.. morte, mon père est alcoolique, je vis chez toi alors que je ne te connais que depuis le début de l'année, je frappe une fille et.. je n'ai quasiment jamais eu d'amis... et puis... il y a eu hier...

Moi – Arrête ! C'est pas de ta faute tout ça et puis tu es naturelle ! Et c'est ça que j'aime chez toi, tu n'as pas peur de rester seule, tu n'as pas peur de frapper quelqu'un, tu n'as pas peur de ce que l'on peut penser de toi. Tu n'as peur de rien ! Tu n'as juste pas peur d'être toi même !

Sam – Et toi ?

Moi – Quoi moi ?

Sam – Tu dis que je n'ai peur de rien et toi, de quoi as-tu peur ?

Moi – Déjà de toi !

Sam – Haha !

Moi – Non sérieux si tu avais vu la rage qu'il y avait dans tes yeux !

Sam – ...

Moi – Allez Samantha Braddy, sortons de cette prison et allons acheter à manger.

Sam – Ouais.. attends encore à manger ? J'ai une autre idée.

Avant de partir, Sam écrit un SMS, encore et encore des SMS à son ami sûrement. Je lui pique son téléphone et ainsi se lance une course poursuite dans la cour. Tous les élèves nous regardent depuis les fenêtre de ce vieux bâtiment que l'on appelle lycée. Après avoir rendu le téléphone à sa propriétaire, Sam monte sur mon dos. Elle est si légère ! On sort enfin de cet enfer de lycée. On est en novembre et il fait assez froid. Samantha et moi achetons à manger dans la supérette du coin et après, j'ai suivie Sam jusqu'à sa destination qui m'est inconnue.

ObsessionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant