Chapitre : 11

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PDV Samantha.

Je ne comprends pas ce que veux dire Valentin. Devant mon incompréhension il reprend.

Valentin – On avait l'accort de ta grand mère pour venir ici, à la maison mais...

Moi – Mais ?

Valentin – Mais étant donné les circonstances elle préfère que vous alliez ton frère et toi chez elle.

Moi – Mais elle habite loin !

Valentin – Théodore et toi changez de lycée et d'école pour le deuxième trimestre.

Moi – Et il n'y a aucun moyen de la convaincre ?

Valentin – J'ai pensé à quelque chose mais c'est risqué.

Moi – Je tenterai tout pour rester ici ! Quel est ton plan, je t'écoute.

Valentin – OK alors je me suis dis, si tu as des bonnes notes, un changement d'établissement peut endommager ça. De plus, si elle vient et qu'elle voit que vous vous sentez comme chez vous ici, elle aura peut être pitié.

Moi – Donc tout ce qu'on doit faire c'est avoir des bonnes notes ?

Valentin – En quelques sortes.

Moi – Ben au moins on fêtera Noël ensemble..

Valentin – OK, on descend !

Moi – Quoi ? Mais pourquoi ? Je suis bien là !

Valentin – Depuis qu'on est rentré tu es dans MON lit et tu n'as rien avalé !

Moi – Non ça va !

Valentin – Sors de ce lit !

Moi – Non ça va je te dis !!

Ni une ni deux, Valentin me soulève, la couette et moi, pour descendre.

Moi – Laaaaaaaache moi !!!

Valentin – J'ai pas entendu le mot magique.

Moi – S'il te plaît fais moi descendre.

Valentin – S'il te plaît qui ?

Moi – S'il te plaît Valentin.

Valentin – Valentin d'amour le plus beau que j'aime et que je chéris chaque jours de mon existence ?

Moi – Je te déteste enflure ! S'il te plaît fait moi descendre Valentin d'amour le plus beau que j'aime et que je chéris chaque jours de mon existence.

Valentin – Hé ben non !

Valentin me porte jusqu'au salon. Il me pose sur le canapé la couette toujours enroulée autour de moi. Il repart vers la cuisine pour revenir quelques minutes après avec un plateau petit-déj', il avait fait des cookies, comme quoi il avait retenu ma leçon de cuisine. Il y avait aussi deux verres de jus de fruits ainsi qu'un paquet de bonbons. Il s'assoit à côté de moi, prend la couverture et lance un film. Je le regarde étonnée de son geste et il le remarque.

Valentin – Tu veux bien arrêter de me fixer, je sais que je suis beau mais quand même !

Moi – Haha mon con j'admire ta mocheté c'est tout !

Valentin – Ha parce que je suis TON con maintenant !

Moi – Oui. Et je suis étonnée de ce que tu as cuisiné.

Valentin – Quand je te disais que je regardais pour mieux refaire ensuite !

Moi – Je crois que je dois te dire merci, un gros merci.

Valentin – C'est rien t'inquiète mais chuuut ! Regardes le film !

Un vrai enfant, il me taquine et m'écoute parler et l'instant d'après il me dit de me taire ! En plus il a mis un film que je connais déjà. Pendant le film, je n'ai pas remarqué tout de suite mais on s'est rapproché, mes jambes se sont retrouvées sur les siennes, on était mignon, enfin je crois. Durant le film, j'ai beaucoup réfléchi. En fait, j'ai de la chance de l'avoir à mes côtés. C'est pour quoi, après le film je monte dans la chambre pour me prendre un billet de train et repars immédiatement pour la gare. Sans rien dire à personne.

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