Chapitre un

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-Alors Elena, action ou vérité?
C'était ma meilleure amie, Jenna qui venait de me poser cette question après que la roulette aie pointée sa flèche vers mon nom.
-Action.
Elle tourna la tête vers les autres, qui lui firent un simple oui, soit murmuré, soit en hochant la tête.
-Vas au magasin de jouets, à l'embrasure des deux rues. Une fois arrivée, tu achèteras une arme Nerf, la plus grande que tu trouvera. Il te donnera une lettre. Tu ne dois pas l'ouvrir avant la fin de ce gage. Tu iras ensuite vers le Parc où on jouaient petites, et tu feras semblant de tirer sur la première personne que tu verras. Puis à cet instant précis, tu pourras ouvrir la lettre.
C'était si bien décrit que j'était sûre que c'était un coup monté. Je leur fit d'ailleurs part de mes doutes. Mais un gage était un gage, et j'allai relever celui ci les mains dans les poches.
Je mis mon manteau, pris mon porte-monnaie et sortit de chez moi pour aller acheter cette stupide arme en plastique qui coûtait la peau des fesses.
Mais avant de sortir, Jenna me fit un câlin, puis me poussa dehors pour accomplir ce stupide gage...
Je ne savais même pas pourquoi je faisais ça, mais je m'y sentais presque obligée...et ça me faisait peur!

Je venais d'acheter le plus grand fusil que je venais de trouver, et le vendeur me donna la lettre, ne rappelant de ne l'ouvrir qu'à la fin de ma "mission".
Je trouvais ça étrange que même lui sache que j'avais un gage et que à cause de cette stupide arme, j'allai attraper un gros rhume, étant à quelques jours de Noël, mais je ne m'attardai pas plus que ça sur son commentaire.

Le parc était tellement plein pour une soirée de Décembre. La dernière partie de mon gage était simple. Je devais tiré sur une personne avec cette arme. Je tournais la tête cherchant quelqu'un qui ne le prendrais pas trop mal, puis repéra un enfant qui pensera surement que je joue avec lui. Je mis une seule cartouche dans le devant de l'arme et visa le petit garçon. Mais au moment où j'appuyer sur la détente, Je me réveillai à bord d'une sorte d'avion, attachai à un lit par la taille. J'essayai de me mettre en position assise, mais la ceinture qui me maintenait se révéler plus forte que moi. Je me mis alors à hurlais pour que quelqu'un ait la bonne présence d'esprit de me libérer, mais la seule fois où une personne se trouvait dans la même pièce que moi, c'était pour me donner mes repas, qui ne se révéler pas fameux.
Puis au bout de quelques jours, on vint me délivrer. On m'enleva la ceinture que j'avais gardée si longtemps autour de la taille, et on me laissa me mettre en position assise, debout, telle que je voulais en vrai. On me donna un simple pantalon kaki, et un pull en tricot blanc, et on m'ordonna de me changer et de me laver. Je remarquais que j'avais subi certains soins tels que l'épilation.
Je me lavai le corps, peignai mes cheveux, et enfilai les habits que l'on me confia quelque temps auparavant. Je pris alors les quelques objets personnels qui étaient encore dans les poches dans mes vêtements que je mettais la nuit du gage, et retrouvai dans la poche de mon manteau la lettre de Jenna. Je ne vais pas la lire maintenant, mais je la mets dans ma poche pour ne pas la perdre. Puis, je suivais les flèches dessinaient au sol qui disparaissait au fur et à mesure que je les suivais.
Puis je me retrouvai devant une immense salle. La porte s'ouvrit aussitôt, et une fois que je rentrais, elle se referma instantanément. Il n'y avait qu'un fauteuil en cuir beige devant moi, avec dessus mon nom écrit de manière presque calligraphique. Je m'avançais vers le fauteuil et m'y assit. Quelques minutes plus tard, les murs de part et d'autre du fauteuil ainsi que devant s'évaporèrent, et pour la première fois, je me sentais beaucoup moins seul. Je voyais que toutes ces personnes autour de moi paraissaient autant perdues par rapport à ce qui nous arrivait.

Personnes pourtant n'osèrent prononcer le moindre mot, de peur de se tromper ou tout simplement parce qu'il n'y avait rien à dire. Puis, au milieu du cercle formait par les fauteuils, une femme émergea de sous le sol. Elle était grande, avec des yeux rouges jai, des cheveux verts tenus en chignon, une peau aussi blanche que de la porcelaine, et vêtu d'un tailleur blanc avec quelques détails en or et en argent. Elle croisa les doigts de ses deux mains en une sorte de triangles, puis commença, un long discours au cours de laquelle personne n'osa l'interrompre.
- Bienvenue à tous et à toutes à Insula. Vous vous demandez sûrement pourquoi vous êtes là, si vous avez fait quelque chose, mais votre présence ici est programmée depuis maintenant dix-sept ans, c'est bien votre âge?
Enfin brefs, chaque année, nous tirons au sort vingt cinq pays qui à leur tour devront nous livrer deux personnes nées l'année du tirage au sort. Vous avez étaient élus. Vous êtes ce qu'il y a de plus cher à vos compatriotes.
Vous vous êtes tous retrouvés ici à cause d'une arme nerf, lorsque vous appuyiez sur la détente du jouet. Vous serez en groupe de deux, venant bien sur du même pays, et vous aurez à votre disposition chacun une arme, celle à cause de laquelle vous avez atterri ici, et une vingtaine de cartouches de recharges. Mais celles-ci vous tuent rien qu'en effleurant une parcelle de votre peau. Alors faites attention, ce serait dommage de mourir ainsi. Et ces "jeux" seront diffusés dans tous les pays, comme d'habitude.
Elle expliqua également que si il ne reste que une personne à la fin, même si elle est gagnante, si son binôme n'est pas là, elle devra se donner la mort.
Elle nous montra alors certaines images d'une sorte de forêt et nous expliqua:
-Voici l'Island.
Un garçon à la peau mate et aux yeux noirs jais demanda alors:
-La quoi?
Et la femme qui se présentait comme Georgina Greener ne trouva pour seule réponse par mis toutes les cartes quelle avait en mains:
-L'Island. L'ile où vous trouverez tous la mort. Sauf deux personnes de la même équipe bien évidemment sinon ça ne compte pas.
À cause de ses derniers mots,elle nous fit perdre à tous nos moyens en moins d'une seconde lorsqu'on s'apprêtaient à ce "révolter" contre cette injustice.

NERF: Un jeu mortelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant