Chapitre trois

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Comme d'habitude, on toqua à ma porte le matin, pour que j'aille prendre mon petit déjeuner.
Ce matin, on nous expliqua à William (j'ai entendu Knap appelé ainsi le garçon avec qui je fait "équipe") et moi que une fois dans l'Island, on devaient nous répartir les tâches telles que qui chasse, qui cueille, trouver de l'eau... et surtout, nous ne devrons jamais nous séparer. On nous annonça également que dans trois jours, nous rentrerons définitivement dans le jeu. Nous serons dans l'Island. Chaque équipe aura à sa disposition deux armes, ainsi que les lames que l'on trouve dans l'arme, une gourde, et si on est chanceux des fruits secs, ou un paquet de biscuits.
Ensuite, on nous emmena à au moins dix mètres en dessous du sol, et on nous donna deux tenues à porté. C'était un pantalon vert kaki ample, des bottes en cuir, et une chemise à motif militaire ample également. Ça ressemblait aux tenues de l'armée. Puis, William et moi nous plaçâmes devant deux cibles à une distance d'environ vingt mètres, puis nous nous munissons de l'arme posé à notre gauche, et il tira en premier. Il toucha la cible en plein cœur. Quant à moi, eh bien je ne touchais même pas la cible mais environ à un mètre au dessus de cette dernière.
William me montra quelques techniques pour bien viser. Ça m'a assez servi. Je le remerciais à la fin de la séance, puis je sortis de cette pièce pleine d'arme et de cartouches de recharges, et repris l'ascenseur vers ma chambre.
Et ce fut ainsi pendant les trois jours qui suivirent.
La veille de notre départ, je partis salué mon équipe qui m'avait beaucoup aidée, et Auxilio, en me donnant un dernier câlin, me chuchota à l'oreille:"Les mots peuvent cacher plusieurs sens. Une phrase qui t'a blessée peut te sauver!",puis je me dirigeais vers ma chambre, jeta un rapide coup d'oeil à la tenue déposée sur le fauteuil, puis m'en alla vers mon lit, et m'effondra dessus. Je m'endormis en moins de deux secondes, espérant être prise d'une crise cardiaque pendant la soirée.

On vint cognait contre ma porte dès l'aube. Il fallait que je mette la tenue qui se trouvait sur le fauteuil, que je me lave, que je mange, et puis on allaient nous donner nos armes, la recharges de cartouches, et à l'un des membres de l'équipe la gourde. Cette année, nous ne faisons pas partie des chanceux, nous n'aurons pas droits ni aux fruits secs, ni aux biscuits. Cette fois-ci, il n'y aura aucun objet à part l'arme, les cartouches et la gourde qui sont obligatoire, qui seront attribuer pour garantir notre survie.
Je me mis en dessous du puissant jet d'eau qui sortait d'une couche de pierre dans la douche. Je lavai mes cheveux, au point de vidai toute une bouteille de shampooing dessus, frottait ma peau avec une fraise de bain, jusqu'à saigner à certaine parcelle de ma peau, puis je fit sécher ma chevelure et mon corps, puis porta l'ensemble qui était déposé sur le fauteuil depuis la veille. Je le découvrais également par la même. C'était une combinaison, en tissu, effet camouflage, ainsi qu'un pull en maille blanc, et un large coupe-vent très léger vert kaki. Puis je sortis de ma chambre, et m'en alla vers la grande salle où nous nous retrouvons tout le temps. Cette fois-ci, il n'y avait que William et moi. Il portait la même tenue que moi, en manière plus masculine. Il me salua d'un signe de la tête, que je lui rendais, puis bu une gorgée d'un liquide qu'il y avait dans la tasse devant lui, et qui était fumant, ce qui me laissait penser qu'il s'agissait ou de café, ou de thé.
Je pris un toast et le déposa dans mon assiette, et étalai la première chose qui me tomba sous la main, une sorte de compote qui sent la rhubarbe et le gingembre. Je ne pris qu'une seule bouchée de ce toast, mais vida trois carafes d'eau fraîche. Puis, un homme, métisse, au crâne rasé et tatoué avec plusieurs nombres et chiffres qui se répétait, à priori les chiffres trois, neuf, et les lettres A et Z, vint nous cherchait pour nous conduire vers la salle où nos armes nous serons attribué. William me laissa la gourde d'eau, pensant qu'il l'égarerai sûrement, déjà qu'il doute ne pas"perdre son arme" me confia-t-il avec une pointe d'humour pour détendre l'ambiance, alors je la pris, et grâce à un mini harnais, l'accrocha à la ceinture que j'avais autour des hanches, pour placer mes cartouches de recharges, et toute sorte de choses.
Puis, on nous sépara William et moi, parce que le chemin vers l'Island se fait individuellement pour chacun d'entre nous. On me mit à la nuque un mouchard, ainsi qu'un bracelet localisateur autour de la cheville, puis on m'injecta une substance glaciale dans les veines, et je me sentis partir, dormir, confondant à un moment cette sensation par la mort.

NERF: Un jeu mortelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant