Minuit

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Soulève toi elle n'est pas encore finie,
Ce que l'on appelle être notre vie,
Mais qui au fond nous dévore dans la nuit,
À l'heure où les cloches sonnent minuit.

Survis à toutes ces nuits infinies,
Qui, dans un calme fantomatique,
Détruisent tout ce qui te définis,
Pour faire de toi quelqu'un d'hérétique.

 Avances et sort de ton armure,
Profite de cette nuit qui recule,
Ne tremble pas devant le seul futur,
Mais continus d'avancer et hurle.

Hurle toute ta rage et ta haine,
Envers toute cette vie de misère
Qui, entre toi et moi, nous enchaîne.
Serons-nous un jour libre comme l'air ?

Oeil pour Oeil, Dent pour DentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant