Chapitre 3

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-Trouvé bochan la partie de cache-cache est terminé sortez de là. Je ne pensais pas qu'à votre âge vous avez encore besoin d'une récréation. Et puis, qu'elle idée de cachette sous mon lit, dois-je y voir une sorte d'invitation ?

Il me questionne d'une manière que je trouve un peu trop sensuelle pour être innocente. J'en rougis jusqu'à la racine des cheveux en me glissant en-dehors de sous le lit.

-Je ne jouais pas à cache-cache Sébastian ce n'est pas digne d'une personne de mon rang ! Je testais juste tes capacités à me retrouver et en combien de temps, ne me rabaisse pas ! Et enfin, je ne vois pas de quoi tu parles, qu'elle invitation je ne savais même pas que s'était ta chambre !

Je ne dois pas paraitre très convainquant avec mes rougeurs vu le regard dubitatif qu'il aborde, mais il a compris à mon ton que je ne souhaite pas être contredit.

-Avec tout cela, nous avons fini par être en retard, nous devons essayer de rattraper le retard que ce « test » nous a occasionné. J'ai demandé à Mme.  de bien vouloir patienter dans le petit salon, mais pour éviter un autre de vos test si pertinent.

Soudain je me sens soulevé du sol par deux bras puissant,  je m'agrippe fermement au cou de mon majordome qui vient de me plaquer contre son torse, un bras sous mes jambes et l'autre dans mon dos pour me stabiliser.

-Que ? Qu'est-ce qui te prends ? Mes rougeurs qui venaient à peine de diminuer s'intensifie fortement.

-Je ne voudrais pas qu'il vous prenne l'envie de renouveler votre fuite donc je prends l'initiative de vous y conduire bochan. Dit-il en se mettant en route pour le petit salon.

Je ne dis rien trop bouche bée qu'il ose finalement me contredire et puis ce n'est pas si désagréable d'être dans ses bras...euh... non c'est qu'il faut que j'économise mon énergie pour ce cours qui s'annonce des plus longs et désagréables, oui c'est ça je préserve mon énergie. Les couloirs défilent les uns après les autres dans un silence seulement perturbé par les bruits de pas de mon cavalier noir, silence qui me permet de me préparer mentalement à la torture et l'humiliation cuisante à venir. Une fois arrivée devant la porte qui cache encore cette personne horrible que tout le monde oses appelé professeur de danse, Sébastian me dépose sur mes deux pieds pendant que je réajuste mes vêtements il ouvre la porte. Je me résigne à entrer et à saluer Mme. Bigottini en m'excusant du retard sans en dévoiler la cause. Ma professeur de ballet, Mme.Bigottini, est une grande femme d'origine française, elle est aujourd'hui habillé d'une robe verte claire ce qui fait ressortir c'est cheveux châtain. Bien des hommes ont dû tomber sous son charme, mais moi je ne me laisse pas abusé car il faut avoir une personnalité sacrément tordu pour vouloir enseigner une chose aussi diabolique que la danse.                            Le temps étant pour une fois des plus ensoleillé, Mme. Bigottini, Sébastian et moi nous rendons à l'extérieur pour un cours en plein air, pas que cela me réjouisse vraiment elle a fortement insisté. Nous commençons donc le cours, au début je m'exerce avec ma professeur, mais prétextant vouloir prendre du recul pour voir les défauts de l'extérieur, je pense surtout qu'elle en avait marre de se faire écrase les pieds, elle dit à mon serviteur de prendre sa place en tant que ma cavalière. Je ne dis rien après tout je suis le compte Phantomhive je dois pouvoir m'adapter à toute sorte de situation. Cependant, Sébastian est beaucoup plus grand que moi il me faut donc presque tendre le bras pour atteindre son épaule ce qui m'énerve un peu car ça me rappelle que je suis plus petit que lui. Nos corps maintenant presque coller nous commençons à virevolté, cependant cette proximité me perturbe et me rends encore pire qu'au naturel. Mme. Bigottini n'arrête pas de me prodiguer des conseils que j'essaye d'appliqué au mieux, mais plus elle m'en donne plus mon orgueil est titillé. Je sens que je vais bientôt perdre patience et l'entente d'un bruit de carrosse me réjouis intérieurement. Je m'arrête et mon « adorable » professeur de danse hausse un sourcil pour me questionner alors que je m'écarte de Sébastian.

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