crackship » NEYMAR JR ✓

4. « J'aime bien être collé, c'est marrant. »

-Ça va, T. ? demanda Marc, l'air concerné. Depuis ce matin, la jeune femme était dans un état second, à peine attentive et l'air de se préparer à faire quelque chose d'incroyable.

-Mmh ? Tout va bien, elle répondit avant de se replonger dans son exercice d'anglais.

Le blond soupira.

-Neymar et toi, alors ?

Thaïs leva les yeux au ciel.

-Tu es celui qui m'a forcé à m'associer avec lui pour trouver le coupable.

-« Forcé », il se moqua. Je pensais, et je le pense toujours, que c'est la meilleure solution. Et puis il ferait probablement un bon petit-ami pour toi.

-Vous avez besoin de vouloir me caser avec tous les mecs du monde, toi, Gérard et Jordi.

-Admets que tu cruchais sur Bartra !

-Bien sûr que je crushais sur lui et tu le sais très bien ! elle lâcha. Il sortait déjà avec Melissa à l'époque, et...qui peut concurrencer Melissa ? Personne, elle est beaucoup trop parfaite. Mais pourquoi on parle de ça ?

-J'aurais dû t'enregistrer en train de le dire, Gér et Jor me croiront jamais.

Thaïs le fusilla du regard.

-Et toi, Marc ? Comment ça avance, avec cette fille blonde...Dani, c'est ça ?

-Qui ? il demande, faisant comme s'il n'avait aucune idée de qui Thaïs parlait alors qu'il le savait très bien.

-Reste dans l'ignorance, elle répondit en souriant avant que la prof d'anglais ne se lève pour commencer à corriger l'exercice.

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Sauf qu'une fois à la cantine, l'attitude de Thaïs était trois fois plus étrange qu'avant. Personne n'osait lui demander ce qu'elle avait, alors tout le monde agissait comme si de rien n'était.

-Quelqu'un aurait un chargeur ? elle demanda soudainement, et comme prévu, Ivan hocha la tête avant de sortir un chargeur de son sac et de le tendre à Thaïs. Merci...

-Ivan, il compléta, et elle hocha la tête.

-Merci, Ivan.

Puis elle se leva et quitta la table sous le regard interloqué de son meilleur ami, qui la suivit jusqu'à la prise la plus proche.

-Qu'est-ce que c'était, ça ? il lui demanda, toujours perplexe. Tu sais très bien que j'ai un chargeur dans mon sac.

-J'avais besoin de celui d'Ivan, elle répondit vaguement, ce qui n'empêcha par Marc de comprendre.

-Vous pensez qu'il est l'admin et donc le créateur des montages.

-Neymar le pense. Moi, je ne le connais pas. Qu'est-ce que tu en penses ?

-Ça aurait du sens. Et puis, Ivan ne sait pas mentir. Si c'est lui, tu le sauras probablement très vite.

Thaïs soupira.

-J'espère.

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-Quatrième montage, elle lança en enregistrant le montage du jour dans son téléphone.

-Tu devrais arrêter d'aller les voir tous les jours, extraterrestre, lui lança Gérard.

-Je ne peux pas m'en empêcher, elle répondit avant de ranger son téléphone. Tu rentres aux dortoirs ?

-Non, je suis collé, il répondit, et Thaïs haussa un sourcil.

-Encore ?! Qu'est-ce que tu as fait ?

-J'ai insulté le capitaine de l'équipe de foot du pensionnat de Madrid contre lesquels on doit jouer la semaine prochaine.

-Gérard, je sais que tu ne l'aimes pas, mais tu dois arrêter de l'insulter à tout bout de champ.

-J'aime bien être collé, c'est marrant, il répond.

-C'est ça. Amuse-toi bien ! elle lui sourit avant de prendre la direction de sa chambre. C'est une fois devant le bâtiment qu'elle entendit son nom, et qu'elle se retourna, se retrouvant face à Ivan.

-Hey ! elle lui sourit. Désolé, je ne t'ai pas recroisé, alors j'allais demander à Marc dans quelle chambre tu étais pour te ramener ton chargeur, elle inventa, et Ivan semble avaler ce mensonge, puisqu'il répondit :

-T'inquiète, c'était pas urgent, j'en ai plusieurs.

Elle acquiesça avant de commencer à fouiller dans son sac afin de gagner du temps, sachant très bien que le chargeur était dans la pochette de devant.

-Tu es dans ma classe de bio, non ? elle demanda toujours la tête dans son sac.

-Ouais, il hocha la tête. Tu as eu les crocodiles, n'est-ce pas ?

-Les crocodiles, elle acquiesça. Oh, d'ailleurs, j'ai très envie de faire un montage de moi avec un crocodile dans mes bras, tu connais quelqu'un qui pourrait faire ça ? J'ai essayé, mais je suis plus que nulle, elle gémit.

-Bien sûr, tu connais Jasper ?

-Cillessen ? Gardien de but avec Jordi Masip et Marc ?

-Exact, il hocha la tête. Il est super bon en montage, tu veux que je lui demande pour toi ?

-J'aimerais beaucoup, elle dit, et il haussa les épaules.

-Pas de problème. Je te ferai passer l'info dès que j'en saurais plus. J'aurai bien aimé le faire moi-même, mais vraiment...je n'ai jamais su faire ça. C'est probablement la seule chose que je ne sais pas faire.

Thaïs soupira intérieurement à l'entente de cette phrase. Parce que clairement, il ne mentait pas, ou alors, c'était un menteur hors du commun, mais il avait l'air vraiment sincère pour elle.

Ce n'était pas lui.

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-Jasper Cillessen ? lança Neymar une fois que Thais lui avait raconté toute l'histoire, et elle hocha la tête. Je n'aurai pas pensé à lui. Je ne savais même pas qu'il savait faire les montages.

-Eh bien, apparemment, il sait.

-Demain, il faut que tu ailles lui demander s'il est d'accord pour faire ton montage de croco.

-Ivan a dit qu'il allait s'en occuper.

-Je sais que tu penses qu'il ne ment pas et je fais confiance, mais...je vais peut-être avoir l'air parano, mais il est possible qu'il dise « être nul et demander à Jasper » alors que c'est en fait lui qui va faire ce montage tout comme les autres montages de nous.

-Je ne comprends pas pourquoi la personne ne se dénonce pas. Je veux dire...c'est juste des montages, on ne va pas appeler la police. J'ai l'impression d'être dans une parodie ridicule de Pretty Little Liars.

-C'est un peu ça, il rit. Mais ne te laisse pas décourager. On trouvera notre -A plus rapidement qu'Aria, Hanna, Emily et Spencer.

-Je te demanderai bien comment est-ce que tu connais leurs noms, mais je suppose que tu me sortirais une excuse bidon.

-Ma sœur, il répondit, et Thaïs hocha la tête, un sourcil haussé.

-Tu as une sœur, toi ?

-Elle est au collège et elle s'appelle Rafaella. Et toi ?

-Non, lança-t-elle rapidement, avant de baisser les yeux, ce qui montra à Neymar qu'elle ne disait pas la vérité. Je dois y aller, elle dit avant de sortir son téléphone de son sac. Salut.

Et elle disparut.