"en un instant, en un clin d'œil, à la dernière trompette. Car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés." 1 Co.15:52
"Mon peuple est détruit, parce qu'il est sans connaissance." Os.4:6
Faisons-nous un nom : Origine des dénominations et des titres
«Faisons-nous un nom afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de la terre» : quelle manifestation d’orgueil ! Un jour, un pasteur m’a appelé pour me conseiller aimablement de tout faire pour que mon nom soit connu ! Il y a tellement de dénominations chrétiennes à l’heure actuelle que même les païens se moquent de nous. Or c’est à Babylone que le besoin de se faire un nom a commencé. Aujourd’hui dans beaucoup d’églises, nous trouvons toutes sortes de titres : révérend, bishop, archibishop, monseigneur, pape, cardinaux etc. Beaucoup de pasteurs sont prêts à toutes sortes de compromissions pour être célèbres. Leurs photographies et leurs noms ont colonisé tous les espaces publicitaires (sites Internet, tracts, affiches…), reléguant au dernier plan le nom de Jésus-Christ. C’est à se demander qui sauve, Christ ou ces hommes ? Cependant la vision de Babylone ne s’est pas éteinte avec Nimrod. Beaucoup de conducteurs chrétiens apostats copient le modèle babylonien et l’appliquent dans leurs assemblées.
Fonctionnement pyramidal de l’Eglise apostate
Ces deux tableaux représentent deux fonctionnements :
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Le Tableau B représente le fonctionnement biblique, Dieu est au-dessus de tous et Jésus-Christ est le seul médiateur entre Dieu et les hommes. Les pasteurs sont égaux aux chrétiens, ils sont au service des saints et non l’inverse ! Il n’y a ni homme ni organisation pour garantir la protection des enfants de Dieu à part le Seigneur lui-même. Ces derniers exercent librement leurs dons et ministères selon 1 Corinthiens 14:26-31.
«Que faire donc, frères ? Lorsque vous vous assemblez, les uns ou les autres parmi vous ont-ils un cantique, une instruction, une révélation, une langue, une interprétation, que tout se fasse pour l’édification. En est-il qui parlent en langue, que deux ou trois au plus parlent, chacun à son tour, et que quelqu’un interprète ; s’il n’y a point d’interprète, qu’on se taise dans l’Eglise, et qu’on parle à soi-même et à Dieu. Pour ce qui est des prophètes, que deux ou trois parlent, et que les autres jugent ; et si un autre qui est assis a une révélation, que le premier se taise. Car vous pouvez tous prophétiser successivement, afin que tous soient instruits et que tous soient exhortés».
Remarquez ce que chaque chrétien est appelé à faire lors des réunions de prière : entonner un cantique, enseigner, parler en langues, donner une interprétation, et prophétiser. Dans l’Eglise véritable, les chants d’adoration ne sont pas réservés à une élite, une équipe spécialisée dans la musique ; les chrétiens peuvent chacun à leur tour entonner des chants et partager la Parole (Ephésiens 5:19 ; Colossiens 3:16). Même s’il y a des enseignants, les fidèles doivent s’enseigner les uns les autres, prophétiser à tour de rôle, afin que l’assemblée soit édifiée.
Le Tableau A représente la vision pyramidale et babylo- nienne. 1 Corinthiens 14:26 est complètement déformé et transformé en ceci : Que faire donc, frères ? Lorsque vous vous assemblez, restez assis car : - une équipe a le monopole de la louange et de l’adoration. Que dire alors de ce verset qui a été mis aux oubliettes ? «Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu’il prie. Quelqu’un est-il dans la joie ? Qu’il chante des cantiques.» Jacques 5:3. Cela signifierait que seul le groupe de louange dans nos églises éprouve de la joie puisqu’ils sont les seuls à chanter. - le pasteur seul a le droit d’enseigner car il est diplômé et ordonné. - les prophètes reconnus par le pasteur sont les seuls à prophétiser. - le pasteur seul peut interpréter les langues. - le peuple s’assoit, écoute et se tait ! - le groupe d’intercession adoubé par le pasteur, est le seul habilité à conduire la prière.
Dans ces conditions, le pasteur devient le Maître de Cérémonie, l’intermédiaire entre Dieu et le peuple. Il a le monopole de l’interprétation, de l’enseignement, de la prophétie, et des paroles de connaissance. Les chrétiens sont les domestiques du pasteur et de sa femme. Le couple pastoral dispose d’un chauffeur attitré chargé de conduire sa majesté le pasteur dans ses moindres déplacements. Il a également a à sa disposition du personnel pour lui faire la cuisine, le ménage, divers travaux d’entretien, des garagistes et autres larbins qu’ils exploitent sans les rémunérer. Certains sont passés experts de la manipulation, très aguerris aux techniques d’extorsion des fonds. Ainsi, ils demanderont rarement directement de l’argent mais se débrouilleront pour que les fidèles sachent qu’ils sont en manque. La cupidité pousse certains leaders à organiser des séminaires dans le seul but de récolter des fonds. On a d’ailleurs eu le triste exemple de pasteurs qui se sont battus suite à un désaccord lié au partage du butin. L’apostasie qui gangrène malheureusement beaucoup de nos églises trouve son équivalent dans la synagogue de Satan dénoncée par le Seigneur Jésus.
