Chapitre 1.

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Cinq cent ans plus tard.


'' Je veux que vous écriviez ma biographie en l'honneur de mon père, Siwon, Fit la jeune fille, un petit sourire lui balayant le visage. ''


Hochant simplement la tête, son valet s'était mit à écrire les premières phrases qu'elle dicta soigneusement en faisant les cent pas le long de la salle. Cela faisait plusieurs heures qu'elle essaya de trouver un bon début pour se présenter convenablement à la cour. C'était un atout des plus importants que de pouvoir écrire sur soi-même, se connaitre et pouvoir se juger comme tel. Depuis le départ de son père, tout le pouvoir, la confiance, la politique, etc... Reposaient sur elle. Elle avait des responsabilités à accomplir, notamment le fait qu'elle devait se marier pour advenir au trône. En y repensant, elle se rappelait de ne pas en parler en présence de son meilleur ami, Ten. Ayant déjà essayé, le regard du jeune homme s'était transformé en rage extrême. A croire qu'il n'allait plus lui adresser la parole depuis un bon moment, et c'etait la dernière chose qu'elle souhaitait.
Peu à peu, la place de reine lui échappait des mains, elle devait à tout prix se trouver un mari, mais personne ne l'intéressait. C'était bien une vaine. Rien qu'en pensant à tout ceci, obsédée par cette histoire, elle en oubliait de dicter sa biographie qu'elle s'était arrêtée àl'adjectif qui pouvait la qualifier, qui pouvait décrire ce qu'elle représentait. Après tout... Qu'est-ce qu'elle représentait ? L'ambition ? La pureté ? Ou, la fierté ? Bien qu'elle revenait parmi son sérieux, ses pupilles s'étaient arrêtées vers le fenêtre ouverte qui pouvait montrer un ciel étoilé, sombre et accompagnée de la sublime constellation de Venus -Il n'y avait pas de Lune-, la couleur noire de ses petites billes au milieu d'un blanc de désert brillaient sous l'éclat de ces merveilles... Unique. Voici le déclic.
Se tournant vers son valet, la jeune blonde continua : 

'' Je suis unique. Oui, écrivez ceci dans ma biographie, Siwon.

- Tout de suite, votre altesse.
Et il se mit rapidement à noter ses dires, ne voulant pas faire perdre le temps de la jeune princesse, elle avait un discours à prononcer ce soir. ''


A la nuit tombée.


La cour était envahie de monde, les jeunes hommes comme les jeunes femmes étaient gracieusement vêtus. Ils avaient l'air de passer un bon moment, tout le monde était invité, donc les moins riches  se démarquaient de leurs sublimes vêtements. Les invités étaient impatients de voir la jeune princesse sortir de sa chambre et dévaler les escaliers sous leurs yeux, les femmes se questionnaient sur sa manière de s'habiller en cette soirée importante, de l'autre, les hommes se demandaient comment serait son discours, comment prouverait-elle son intérêt et son importance pour rejoindre le trône. Même les personnes du consul des gardiens qui étaient comme une sorte de garde du corps de la royauté depuis des années.
Il y avait tout de même une exception. Le jeune garçon dont la chevelure était sombre corbeau, les yeux pétillants d'impatience, le seul dans cette foule d'inconnus et de sa famille comme ses amis, avait le cœur battant, non pas pour le discours, non pas pour la façon dont serait habillée Bona, mais pour elle,  pour être fier du courage qu'elle entreprend et des responsabilités qu'elle prend. A vrai dire, il croirait être fou en ce moment précis, il voudrait bien sauter de joie, pouvoir exprimer a son père que la princesse était sa petite princesse, qu'elle était extraordinaire, mais tout ça n'était qu'un secret bien gardé. Il vivait pourtant le moment présent et savait qu'il était la seule personne qui était importante aux yeux de la jeune fille. Ses parents l'avaient bien constater, mais ignoraient qu'il se cachait de temps en temps dans la tour de l'horloge en compagnie de sa meilleure amie, cette petite tête blonde qui regardait les étoiles avec lui, qui s'endormait sous la brillance des lieux, ses cheveux posés sur ses genoux. Ces petits moments, il les aimait, et voulait en avoir tellement d'autres avec elle. Pour lui, la clé de sa vie et de son bonheur serait de vivre avec elle jusqu'à sa mort. Il souriait bêtement. Tellement prit d'énormes émotions qu'il s'approcha de son père et lui murmura dans le creux de l'oreille dans combien de temps apparaitra-t-elle.

The Last Guardian.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant