streetwear collection N01|if i were a boy

623 93 304
                                    

✩。:*•

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

✩。:*•.───── ❁ SANE ❁ ─────.•*:。✩
if i were a boy,
ou la triste réalité des choses

Paris, fin mai 2015

Intimité.
Je l'avais exclus de ma vie intime.

Honnêteté.
J'avais fait preuve de fourberie en cachant mes réels sentiments à son égard.

Engagement.
Je l'avais trompé avec un autre.

Toi.
Il n'était pas le fautif dans l'histoire.

Moi.
Je m'étais comportée comme la plus grande des pétasses.

Nous.
Il n'y avait plus de "nous", désormais...

Mes journées n'en finissaient pas. Pour une adolescente d'à peine dix-sept ans, elles semblaient déjà bien vides, émotionnellement, et répétitives, jusqu'à ce Loïc vienne chambouler mon quotidien. Mais le plus désolant, ici, était que même mon meilleur ami de longue date, Luc, avec qui j'étais en couple depuis deux mois, n'avait su me sortir de cette monotonie.

À présent, il m'était difficile de poursuivre notre relation. Pas après toute la peine que je lui avais infligée, et la manière dont j'étais tombée raide dingue d'un touriste alors qu'il se donnait corps et âme pour notre couple. Mais, je crois qu'il était temps de mettre clairement un terme à tout ceci, c'est-à-dire, d'officialiser notre rupture.

Luc devait l'avoir compris également, à en juger par son expression renfrognée qui contrastait énormément avec celle que j'avais l'habitude de voir sur son visage. Oui, il devait avoir remarqué qu'un truc s'était réellement brisé dans notre couple et notre amitié. Et je ne me sentais plus capable de lui faire face à nouveau, comme si tout allait parfaitement bien entre nous.

— Séparons-nous, Lucky..., murmurai-je en déposant lentement mon verre de thé froid sur la table du restaurant. Nous ne pouvons pas revenir en arrière, et tu le sais. C'est impossible.

Il stoppa net de mâcher son nugget sans toutefois prendre la parole pendant un bon nombre de secondes.

— Tu n'imagines pas à quel point tu peux être parfois horrible, Sane..., susurra-t-il tandis qu'une larme glissa le long de sa joue. M'appeler Lucky dans ces circonstances, c'est vraiment méchant de ta part.

Je manquai de m'étouffer lorsque ses propos me parvinrent aux oreilles. C'est vrai que j'avais omis ce détail essentiel. Avais-je même encore le droit d'utiliser son petit surnom ? À vrai dire, je n'en savais rien... Nos rapports s'étaient largement dégradés pour qu'on revienne au stade de simples connaissances, lui et moi.

Sous le Ciel du 16e ━ original storyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant