chapitre 8

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-t'es toujours fâché?

-oui

Il soufflait,passant sa main dans ses cheveux.
Ses joues rougient par le soleil lui donnait un air irrésistiblement mignon.

-te fâche pas je déteste qu'on est en froid

Moi aussi et ça me fend le coeur mais je dois savoir.

-alors dit moi ce qui s' est passé avec armel

Il reculait pour s' asseoir sur le banc qui était non loin de nous.

-oh pas grand chose

-pas grand chose et tu voulais rien me dire

Il me fixait ne disant rien.J'adorais ses yeux et ses lèvres, elles étaient d'un de ces roses...wow

-au fait nina pourquoi t'est pas mariée

-change pas de sujet et repond moi

Il me souriait laissant apparaître sa belle dention

-sa femme est enceinte...et...il voulait que je sois le parrain de son bébé

-ah et t'as dit quoi?

-que j'allais réfléchir....il veut que je sois le parrain de l'enfant de ma rivale riait il jaune

Ma poitrine se comprimait, la douleur me donnait envie de pleurer.J'avais mal ne sachant pourquoi.

-et...tu compte faire quoi?

-refuser je n'accepterai point cette humiliation d'elle

Le voilà qui se faisait des films.
J'avalais difficilement ma sailve et m'efforçais de lui faire un sourire

-ta rivale? Humiliation? Pour pas grand chose s' en ait beaucoup.

-ma nina te fâche pas je voulais juste digéré cette nouvelle

-hum et maintenant

-maintenant vient là me tirait il dans ses bras

Je me blotti encore plus humant son odeur que j'aime tant.

-nina?

J'ouvrais les yeux sortant de ma rêverie pour lui faire face. Mon oncle se trouvait devant nous, les bras croisés sur la poitrine nous regardant méchamment.

Je détournai les yeux me souvenant de ce qu'il venait de se passer.

Bris se levait et lui souriait.

-bonjour tonton tu dois être le mari de tantie nayé lui tendait il la main pour le saluer

Il la regardait mais ne la serrait guère.

Bris retirait la sienne quand il se rendu compte qu'il ne la serrerait peut être jamais

-tu es qui?

-oh je suis un ami à nina

Il inclinait sa tête pour mieux me regarder

-tu traines avec les toubabs toi ?

-euh...

-à la maison m'ordonnait il

-mais...

-eh faut pas m'énerver deh j'ai dit à la maison

-vas-y nina on se voit après

Je lui fis un sourire triste et regardais mon oncle méchamment pressant le pas pour rentrer

Je croisait tante nayé me souriant

Jamais là quand on a besoin d'elle

Je lui lançait un regard noir sans le vouloir mais je n'arrivais à canaliser ma colère

la villageoise [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant