la villageoise [EN PAUSE]

chapitre 23

Nina

Minuit quarante-cinq minutes, je suis dans ma chambre et je peine à dormir, il faut dire que les cris de putes de ma patronne dérangeaient fortement mon sommeil. En effet depuis près de quinze minutes cette femme hurle de gémissement comme une sainte qui venait de se faire pénétrer pour la première fois, pour ne pas m'arranger évidemment.

De jours en jours,elle faisait tout pour m'énerver, elle me cherche comme si j'étais sa rivale. Ce matin elle a osé me demander de laver ses dessous à la main.

Est-ce que je l'ai fais? Oui je me suis dis c'est ma patronne et je veux garder mon job mais j'ai ma fierté à conserver.

-vous êtes sérieuse quand vous me dîtes de laver vos dessous là?

-es tu sourdes? Ou veux-tu que je me répète?

-je refuse de toucher vos microbes.

J'appuyais mes dires avec une mine dégoutée ce qui avait la manie de l'énerver encore plus.

-aurais tu oublié qui est la patronne Nina?

-non

-non qui?

-non Madame

-je t'ais pourtant donné un numéro ordre

-je refuse de faire ça quitte à perdre mon travail, j'ai aucunement envie de toucher ce qui se trimballe sur vos fesses.

Une claque se fit sentir sur ma joue. Venait elle réellement de me gifler? J'arrivais pas à le croire mais je me ressaisi et lui offrait la monnaie de sa pièce.

Elle tomba au sol et se mit à pleurer excessivement. Je me demandais ce qu'elle avait à être aussi frêle mais j'ai vite compris quand son mari couru à notre hauteur pour lui prêter main forte.

- Elena,elena est ce que ça va? Nina t'es folle? Comment ose tu la toucher?.

- Daniel je t'en prie chasse là, elle a osé porté main à ta femme, la servante m'a frappé pleurait elle.

-j'attends des explications.

Il me regardait méchamment de ses yeux translucides qui d'habitude rempli de tendresse.

- je lui rend juste la monnaie de sa pièce. Il n'y a que des aînés qui me porte main et non pas des gens qui ne respectent rien même pas eux même. C'est pitoyable de faire de la comédie pour faire renvoyer quelqu'un, je vous ai dis dès le début que si m'a présence vous dérangeais je pouvais m'en aller mais le fait de feindre pour gagner de la pitié des gens et me faire passer pour la mauvaise je trouve ça répugnant.

Après son mari ne m'a plus adressé la parole, probablement honteux. Sa femme de même comme si j'étais sa rivale.

Mais elle n'avait pas à s'inquiéter, cet homme ne m'intéressait pas mais alors là pas du tout.

J'aime bris, je l'aime plus que tout au monde, je sais aussi qu'il m'aimera avec le temps. Son histoire avec Armel est une stupidité sans lendemain parce qu'il ne l'aime pas. Il a une femme et des enfants qu'il chérit de tout son cœur.

Je sais qu'un jour ou l'autre, Armel sera au courant des sentiments de bris et quand il le rejettera je serai là pour l'épauler dans ce douloureux moment.

Parce que les moments difficiles ne font que rapprocher deux personnes amoureuse, pas vrai??!!!

Il deviendra un homme, un vrai et on vivra heureux.

Je sortais me rafraîchir dans la cuisine mais je croisais inami devant la porte de ses parents, un oeil collé sur la petite ouverture qu'il avait créé pour les espionner.

Choqué par cet acte, je le tirais loin de tout ceci.

-inami!! Pourquoi tu espionne tes parents??? T'es malade????

Il mettait son index sur sa bouche pour imiter la demande du silence.

-chuuuuuuttt Nina tais toi!! On risque de nous entendre!!

-je vais te frapper ce soir non! Je dis tu faisais quoi là-bas???

-je regardais

-c'est télévision??!?!

-bah ouais ils laissent tout le temps ouvert donc quand je m'ennuie je regarde, ça me fait rire de voir maman crier comme du n'importe quoi

Cet petit être s'exprime vraiment comme un adulte, des fois j'ai vraiment l'impression que s'en ait un dans la peau d'un bébé

Un peu comme Kirikou...😁

-je ne veux plus te voir là bas... où sinon? Et c'est la dernière fois que je te préviens

Un sourire niais sur les lèvres, il me répondait audacieusement

-comme si j'allais t'écouter

Il finir par courir jusqu'à la chambre de ses parents où il s'y glissait silencieusement. Je voulu aussi entré dans la chambre pour le faire sortir mais je me retins lorsque je me souvenu que mes patrons étaient en plein ébat sexuel.

Un dilemme de posais à moi: entrer et faire sortir ce petit monstre ou partir et faire comme si de rien était.

Oh et puis bof, ce n'est mon enfant et ce ne sont pas mes affaires.
Il doivent être habitué à lui de toutes les manières. Ils s'en rendront compte un jour où l'autre.

Je regardais une dernière fois, pour vérifier ce qu'il faisait mais voyant qu'il avait un briquet en main et qu'il venait brûler la couverture de ses parents qui pendait, j'entrai en un temps record dans la chambre en criant

- NON FAIS PAS ÇA!

Erreur.....

J'aurai jamais dû faire ça....

Madame stridait lorsqu'elle me vit violer leur intimité, elle se cachait du mieux qu'elle pouvait derrière son mari, qui quant à lui me vociférait des injures à la figure.

Honteuse je leur donnait dos pour éviter de les regarder.

- pardon madame, je me cachait le visage avec mes mains, oh mon dieu je suis honteuse

-mais sort merde, qu'est ce que tu fais ici, tu nous espionnait salope??

-non non Madame c'est pas ça je...

-oh mon dieu, Daniel elle nous a vu nu, seigneur j'ai honte....mais qu'est ce que tu fais encore ici... dégage putain

Elle me lançait des coussins dans le dos pour m'inciter à partir.

-madame s'il vous plaît, y'a inami qui voulait brûler vôtre drap et j'ai essayé de l'en empêcher c'est tout je vous jure....

-dégage espèce de menteuse, mon fils dors tranquillement dans sa chambre

-non je vous jure il est tout juste là

Je leur montrait du doigt où se trouvait inami mais il n'y était plus.

-dégage de ma chambre,il n'y a personne ici, fais tes bagages je veux plus te voir.

-non je vous jure il était vraiment là

Je comprenais plus rien, l'enfant était là, pourquoi il me fait ça, je veux pas perdre mon travail

- je vous jure madame il.....

-nina???

- oui monsieur?

-sors de cette chambre

- je...euh...bien monsieur