De l'orage dans l'air

299 23 96
                                    

Coucou les gens ! Ça va ? Moi super ! :)

J’espère que vous avez passé un bon Noël et que vous avez été gâté ! Moi en tout cas je l'ai été beaucoup trop xD

On se retrouve aujourd’hui pour le quatrième chapitre de "Malade d’amour" ! J’espère qu’il vous plaira, et merci de suivre cette fiction ! :)
.
.
.
Bonne lecture !
.
.
.
Chapitre 4 : De l‘orage dans l‘aire
.
.
.

.
PDV Externe
.

Il faisait nuit depuis maintenant quelques heures. Il n'y avait plus personne dehors, les gens étaient tous rentrés chez eux. Le ciel était découvert, et les étoiles brillaient presque autant que la lune, qui resplendissante, éclairait faiblement le parc. L'herbe était humide et des gouttes de rosée perlaient sur les feuilles des arbres. Il faisait chaud, mais l'aire était moins lourd qu’il avait pu l’être dans la journée en ce mois de juin.

Le Patron, assit sur un banc du parc, observait la nature. Il était d'une grande classe, comme toujours, dans son éternel costume noir. Ses lunettes n'avaient pas quittés son nez, même si cela faisait à présent plusieurs heures que le soleil avait disparu. Ses traits étaient fermes et dures, et témoignaient d'une certaine violence contenu.

Que faisait le grand patron de "Salut les geeks" dehors en pleine nuit ? Comme à son habitude, il avait vadrouillé dans les rues de Nantes, commettant des crimes plus affreux les uns que les autres, avant d'aller se promener, pour réfléchir à ce qu'il c’était passé ces derniers mois. Il s’était arrêté dans un parc et posé sur un banc, non loin de chez lui, en pensant à son créateur.

Le mois dernier, Mathieu lui avait avoué son amour. Que voulez vous répondre à ça ? Comment réagir ?

Tout ce qu'il voulait, c’était le baiser. Pas former un couple, être niais et cul-cul la praline toute la journée ! La vie et parfois si compliqué… qu'avait-il fait pour que cet imbécile tombe amoureux de lui ? Il aurait du rester sur sa méthode de drague habituelle :  brutale et rapide. Mais non, il avait fallu qu’il fasse l'inverse.

Toutefois, ce serait vraiment dommage de s’arrêter en si bon chemin. Aussi le criminel c’était juré qu'il mettrait son plan à exécution et qu'il réussirait à mettre son créateur dans son lit.

Mais pour l'instant ses plans étaient compromit. Cela faisait un mois que Mathieu et lui s’évitaient, qu’ils ne se parlaient plus. Ça ne l’affectait pas vraiment, son absence n'avait rien changé à sa vie et son créateur ne lui manquait pas plus que ça. Il était indifférent et insensible à ce que pouvait éprouver ce dernier.

Pourtant, il voulait le faire sien. Gouter au fruit interdit, découvrir le plaisir de la chaire avec Mathieu.

Décidé, l'homme en noir se leva avec un regard carnassier et laissa un rire rauque s’échapper de sa gorge. Il marcha tranquillement dans l'obscurité du parc et se dirigea vers sa maison à pas de loup.

.
PDV Mathieu
.

J’étais assit sur le canapé de mon salon en train de zapper de chaine en chaine. Il devait être 2h30 et j’étais trop fatigué pour faire quoi que se soit, mais je ne voulais pas dormir pour autant. Je n’étais pas du genre à beaucoup regarder la télévision. Entre le journal qui ne parle que de la misère et l'injustice présentent dans le monde et les télés réalités comme TPMP ou les anges qui étaient selon moi la plus grande honte de l’espèce humaine, il n'y avait pas beaucoup de chose à regarder. Pourtant j’étais là, affalé dans mon canapé à changer de chaine toutes les dix secondes, ne prêtant pas vraiment attention à ce qui défilait sur l’écran.

Ça faisait à présent presque un mois que je ne fréquentais plus le Patron.
Je ne le montrais pas, et essayais sûrement de me le cacher, mais je souffrais beaucoup de cette situation. Le criminel me manquait. J'avais compté les secondes, les minutes, les heures, les jours et les semaines, prisonnier de moi-même à vouloir rester loin de lui. C’était bête quand on y pense : il habitait la même maison, il suffisait de quelques pas pour que je parvienne à sa chambre, j'aurais pu le voir tout les jours et effacer ce manque, cette sensation de douleur lorsque je ne le voyais pas, mais je savais que ce n’était qu'une façade. Qu'il soit près ou loin de moi, j’avais l'intime conviction que je continuerais à souffrir tant qu’il ne m’appartiendrait pas totalement.

Malade d'amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant