Une tempête de sentiment

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Coucou les gens ! Ça va ? Moi super ! :)

C'est enfin les vacances de Noël, alors je peux pas vraiment être de mauvaise humeur X) j'ai envi de faire plein de trucs -inutiles- pendant ces vacances ! (que je ne ferais sans doutes pas) Et je vais essayer de voir mes deux meilleures amies, elles me manquent un peu beaucoup x3

On se retrouve aujourd’hui pour le deuxième chapitre de « malade d'amour » j'espère qu’il vous plaira et que vous avez apprécié le premier ! :D
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Chapitre 2 : Une tempête de sentiment
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PDV Externe
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La période des fêtes était fini, et les décorations de Noël avaient quitté les rues de Nantes. L'aire était toujours aussi froid en ce mois de février, et la neige tombait encore par moment pour venir couvrir le sol d'un tapis blanc.

Aujourd’hui, le soleil était déjà haut dans le ciel quand Mathieu se réveilla. Il papillonna des yeux et s’étira en soupirant de bien être, satisfait de sa nuit. Il resta encore quelques minutes allongé à fixer le plafond en ne pensant à rien, avant qu’il ne se décide à se lever pour se diriger d'un pas fatigué vers la cuisine, pour se prendre un café. Il dut enjamber le Hippie au passage, qui totalement défoncé, c’était endormit, affalé par terre, contre un mur du couloir. Le petit schizophrène soupira légèrement en le voyant, mais n'y prêta pas attention, habitué à ce genre de scène. Il se prit une tasse pour y verser son café et s'installa à la table de la cuisine. Il sirota le liquide amer, perdu dans ses pensées.

Combien de temps cela faisait-il que le Patron n’était pas rentré ? Depuis la veille, comme toujours. Mais cette fois-ci, c’était diffèrent : il lui manquait. Il avait peur, il s’inquiétait pour lui et il voulait le revoir. Le petit châtain soupira, et passa sa main dans ses cheveux. Il détestait ce sentiment qui lui tordait les tripes à chaque fois que sa plus sombre personnalité sortait de la maison. C’était débile de se faire du souci pour lui à ce point alors que rien ne les unissait réellement.

Bien sûr, c’était encore plus débile de se cacher la vérité, car oui, Mathieu qui d'habitude était toujours honnête envers lui-même, qui ne refoulait jamais ses émotions, était pourtant en train de se mentir. Au fond de lui, il savais ce qu'il l'unissait avec le Patron, ce qu’il ressentait envers sa personne. Mais c’était sans doutes trop dur pour qu’il se l'avoue.

Une fois son petit déjeuner fini, il se leva et débarrassa la table pour se diriger vers sa chambre, alors que la porte d’entrée s’ouvrit. Il fit comme si de rien n’était, alors qu'au fond de lui il sautait de joie, sachant pertinemment que le Patron était rentré. Il voulu se dépêcher d'atteindre les escaliers avant de croiser le criminel, de peur que celui-ci en voyant son visage heureux, ne se doute qu'il était content de le revoir. Cependant, le petit châtain avait oublié un détail : le Hippie était toujours là, dans le couloir.

Dans sa précipitation, Mathieu trébucha alors sur sa personnalité endormit.
Il se sentit tomber, voulu s'accrocher à un mur ou au moins mettre ses mains devant lui pour amortir sa chute, mais ne réussi pas. Il ferma les yeux, attendant l'impact avec le sol, mais celui-ci ne vint jamais, étant donné qu'il sentit deux bras l’attraper, l'un lui entourant la hanche, et l'autre les épaules.
Au bout de quelques secondes, Mathieu rouvrit les yeux et regarda le sol, puis son sauveur qui n’était autre que le Patron. Ce dernier que le tenait fermement contre lui, grogna légèrement avant de souffler en lanssant un regard meurtrier au Hippie :

« Saleté de bouffeur de soja… »

Il aida Mathieu à se remettre droit, avant de lui demander, d'un ton faussement inquiet :

« Ça va, gamin ? »

Le petit schizophrène reprit ses esprit et déclara :

« O-oui, merci…  »

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